collecte section Bourgogne

https://www.helloasso.com/associations/association-france-lyme/collectes/section-bourgogne

Evaluation clinique et pathologique des infections chroniques à Bartonella henselae ou Bartonella clarridgiae chez les chats.

Evaluation clinique et pathologique des infections chroniques à Bartonella henselae ou
Bartonella clarridgiae chez les chats.
Kordick DL, Brown TT, Shin K, Breitschwerdt EB. 1999.
Department of Companion Animal and Special Species Medicine, Pathology, and Parasitology, College of
Veterinary Medicine, North Carolina State University, Raleigh, North Carolina 27606, USA.
Les infections humaines à Bartonella donnent lieu à diverses présentations, alors que beaucoup de chats
apparaissent tolérer une bactériemie chronique sans anomalie clinique évidente. On innocula à dix-huit chats
sans pathogène spécifique des Bartonella henselae - et/ou Bartonnella claridgeiae- à partir du sang infecté de
chats et on les surveilla pendant 454 jours. Une bactériemie récidivante ne se corrélait pas avec des changements
dans les profils de protéines ou des différences dans la reconnaissance antigénique de protéine. Le test cutané
intradermique n'induisait pas de type de réaction d'hypersensibilité retardée au test antigénique cutané à la
maladie des griffes du chat. Treize chats furent euthanasiés à la fin de l'étude. En dépit d'infections persistantes,
les signes cliniques furent minimes et les résultats bruts de l'autopsie furent non remarquables. L'hytopathologie
révèla des hyperplasies des ganglions lymphatiques périphériques (chez les 13 chats), des hépatites
lymphocytaires (chez 6 chats), des myocartites lympho-plasmocytaires (chez 8 chats), et des néphrites
lymphocytaires interstitielles (chez 4 chats). Des structures suggestives de Bartonella furent visualisées dans
certaines sections teintées par Warthin-Starry, et l'ADN de Bartonella fut amplifié dans les ganglions
lymphatiques (chez 6 des 13 chats), le foie (chez 11chats) , le coeur (chez 8 chats), les reins (chez 9 chats), les
poumons (chez 2 chats), le cerveau (chez 9 chats). Cette étude indique que B. henselae et B. clarridgeiae peuvent
induire une infection chronique à la suite d'une transfusion de sang chez des chats sans pathogène spécifique, et
que l'ADN de Bartonella peut être détecté dans le sang, le cerveau, les ganglions lymphatiques, le myocarde, le
foie, les reins à la fois chez les chats ayant une culture positive à partir du sang et chez ceux ayant une culture
négative. La détection des changements histopathologiques chez ces chats supporte le rôle des espèces de
Bartonella dans une étiologie potentielle et le processus de plusieurs maladies idiopathiques.
- 2