collecte section Bourgogne

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Expérimentalement, 59% des taons et 24% des moustiques sont porteurs de Borrelia burgdorferi dans l’intestin, après avoir été nourris avec du sang de bovin infecté.

http://www.psychostrategy.net/2016/05/maladie-de-lyme-experimentalement-59-des-taons-et-24-des-moustiques-sont-porteurs-de-borrelia-burgdorferi-dans-l-intestin-apres-avoi


26 mai 2016

Cette thèse vétérinaire française , qui a 10 ans !! , concerne le diagnostic sérologique de la maladie de Lyme chez les bovins
par Gaëlle MASSÉ-MOREL :
theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=78
extrait cf p 36:
b. Transmission vectorielle par les insectes :

Elle est citée dans de nombreuses publications.[37.a.] [45] [57] [77] [114] Non seulement la
présence de Borrelia burgdorferi chez de nombreux diptères (Culicidés et Tabanidés) et chez
des Siphonaptères a été démontrée mais sa transmission aux hôtes également.

Des cas de borréliose de Lyme, hors de la zone d’extension d’Ixodes ricinus, ont été décrits
en Suède et de même en Australie, dans des régions dépourvues d’ixodidé. [6]

De plus, les insectes hématophages sont porteurs de la bactérie uniquement en zone
d’endémie.
Expérimentalement, 59% des taons et 24% des moustiques sont porteurs de
Borrelia burgdorferi dans l’intestin, après avoir été nourris avec du sang de bovin infecté.

D’autre part, l’infection a été transmise expérimentalement des moustiques au hamster. [37.a.]

Ces vecteurs secondaires, bien que mineurs, peuvent avoir une influence non négligeable
sur l’entretien de l’infection en zone d’endémie, de par la multitude de repas sanguins qu’ils
peuvent réaliser sur de nombreux hôtes.



Autres aspects concernant la transmission directe, extraits de la même thèse:


Transmission directe :
Plusieurs constatations ont mené à cette hypothèse :

La transmission de Tréponèmes (spirochètes très proches de
Borrelia burgdorferi) par voie directe, c’est à dire sans vecteur,
est possible. Elle existe par voie sexuelle, foeto-maternelle ou
encore par l’urine.

Borrelia burgdorferi est retrouvée dans les urines (de rongeurs
[114], de bovins [15] [82] et de chiens [37.a.]), dans le
colostrum [52] [82]et dans la semence de l’Homme.

La contamination par voie orale a été démontrée chez les
Rongeurs et pourrait avoir lieu chez les Carnivores. [37.a.]
Des expériences ont démontré le développement d’un fort ta
ux d’anticorps anti-B. burgdorferi chez des chiens sains ayant été en contact avec des chiens inoculés ou avec de l’urine de chiens inoculés. De même un chat peut être contaminé suite à l’ingestion de lait provenant d’une vache atteinte. [63]

La contamination par voie transplacentaire a été bien documentée chez l’homme par Gardner (citée par [45] )qui a recensé les cas de maladie de Lyme chez les femmes enceintes et leursenfants. Il apparaît qu’un fort pourcentage des grossesses n’aboutissent pas, et que certains nouveaux-nés présentent des symptômes. Chez les bovins, la transmission transplacentaire est prouvée, se traduisant notamment par des avortements, de la mortinatalité et la naissance de veaux débiles. [82] [114]

Enfin il faut signaler la possibilité de la transmission du germe lors de transfusion sanguine, puisque B. burgdorferi survit environ 60 jours dans
le sang humain conservé à basse température (4°C). Mais il faut aussi noter
que ce phénomène est désormais rare, de par le traitement auquel sont soumis les produits sanguins dans le cadre des mesures antivirales.
Ces modes de contamination secondaires jouent aussi un rôle épidémiologique dans la dissémination de la maladie.