http://tophealthlogics.com/le-lien-surprenant-entre-la-fibromyalgie-et-la-maladie-de-lyme/
surprenant ? certainement pas on sait que fibromyalgie = maladie de lyme depuis longtemps
Suite
à la question de la sénatrice ci dessous et à la réponse de Mme
Touraine, notre association a voulu réagir dans le courrier ci-après :
Courrier DGS 26 janvier 2016
ou
http://www.francelyme.fr/WordPress3/Documents/2016/01/Courrier-DGS-26-janvier-2016.pdf
Un communiqué de presse va être envoyé dans les prochains jours, reprenant cette lettre.
N’hésitez pas à la diffuser .
Question écrite n° 19276 posée par M. Rachel MAZUIR (de l’Ain – SOC)
publiée dans le JO Sénat du 10/12/2015 – page 3306
M. Rachel Mazuir rappelle à Mme la ministre des affaires sociales, de
la santé et des droits des femmes les termes de sa question n°16644
posée le 04/06/2015 sous le titre : » Reconnaissance de la maladie de
Lyme « , qui n’a pas obtenu de réponse à ce jour.
Réponse de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
publiée dans le JO Sénat du 21/01/2016 – page 230
Dans le prolongement de la publication, en 2014, du rapport du haut
conseil de la santé publique (HCSP) sur la Borréliose de Lyme, une
réflexion a été engagée par les services chargés de la santé pour
définir des repères pratiques à l’attention des professionnels de santé
sur cette maladie infectieuse et sa prise en charge, et pour renforcer
l’information de la population sur les mesures de protection permettant
de limiter le risque de morsures de tiques, en lien avec l’institut
national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). Ces
documents sont en cours de rédaction par l’INPES en lien avec la
direction générale de la santé. Ils seront publiés pour le printemps
2016, avant que ne reprenne la période de prolifération des tiques.
Parallèlement, la direction générale de la santé a saisi plusieurs
instances, notamment l’institut de veille sanitaire (InVS) pour une
analyse des pistes d’amélioration de la surveillance, incluant
l’opportunité d’une déclaration obligatoire et l’Alliance des sciences
du vivant (Aviesan) sur les axes prioritaires de recherche identifiés
dans le cadre des travaux engagés. À la suite de cette saisine, l’InVS a
estimé que les systèmes actuellement en place en France permettent de
répondre aux objectifs de surveillance de la Borréliose de Lyme. L’InVS
indique que « les données obtenues sont cohérentes entre les différents
systèmes et indiquent une stabilité de ces indicateurs dans le temps
ainsi qu’une diversité régionale importante ». Il précise que certaines
caractéristiques de la maladie, comme sa fréquence importante et la
difficulté de définition de cas, rendent difficile la mise en œuvre
d’une déclaration obligatoire. L’InVS rappelle que, depuis 2010, des
réflexions sont en cours sur la pertinence et la faisabilité d’une
surveillance européenne et les experts réunis par l’European centre for
disease prevention and control (ECDC) ont conclu qu’une surveillance
européenne par déclaration obligatoire ne serait ni faisable ni
pertinente. Des travaux encore en cours (2015-2019) évaluent
l’efficacité du recueil de données dans 5 pays afin de formuler des
recommandations pour la surveillance des maladies transmises par les
tiques et non couvertes par la déclaration obligatoire. Par ailleurs,
les résultats de la saisine d’Aviesan concernant les thèmes de recherche
prioritaires, et le cas échéant, les résultats d’appel à projets
pouvant répondre à ces thèmes, seront disponibles en début d’année 2016.
Concernant le diagnostic, à la suite de la saisine de la direction
générale de la santé relative à la performance des tests sérologiques de
la Borréliose de Lyme et dans le cadre du contrôle national de qualité
des analyses de biologie médicale, l’agence nationale de sécurité du
médicament (ANSM) a évalué les résultats des sérologies de Lyme en
fonction de plusieurs réactifs. Cette opération de contrôle des
sérologies de la Borréliose a montré les bonnes performances des
réactifs de dépistage utilisés en routine sur l’ensemble du territoire.
Elle a, en revanche, mis en évidence la nécessité d’améliorer
l’information des biologistes sur l’interprétation des résultats de
dépistage en fonction de la clinique et des données épidémiologiques.
Une formation des médecins biologistes a été assurée le 3 novembre 2015
par la Société française de microbiologie (SFM). Les informations sont
accessibles aux biologistes sur le site internet de la SFM. Enfin, le
projet de loi de modernisation de notre système de santé, adopté par
l’Assemblée nationale le 17 décembre 2015, prévoit que la déclinaison,
dans les projets régionaux de santé, d’un volet consacré à la mise en
œuvre d’actions de sensibilisation de la population et de formation des
professionnels de santé visant à limiter d’éventuelles contaminations
par des maladies vectorielles.