Pourquoi meurt-on plus vite avec l'EM?
D'après cette étude, les patients souffrant d'EM sévère auraient une longévité réduite, avec plus d'arrêts cardiaques, de cancers et de suicides que dans la population générale.
D'après cette étude, les patients souffrant d'EM sévère auraient une longévité réduite, avec plus d'arrêts cardiaques, de cancers et de suicides que dans la population générale.
Les suicides ne sont pas dus à une dépression, même si une dépression réactionnelle peut être présente en plus de l'EM.
Ce qui pousse parfois au suicide dans l'EM, avec ou sans dépression réactionnelle [elle ne peut être que réactionnelle, sinon on n'a pas le diagnostic d'EM], c'est :
- la dégradation de la qualité de vie par la maladie sans perspectives d'amélioration
- les conséquences psychosociales du déni de la maladie par l'entourage et le milieu médical.
L'article insiste sur le fait que l'on peut se suicider sans dépression. Le suicide est une échappatoire lorsqu'on souffre et cette souffrance n'est pas forcément psychique.
Détails sur les causes :
"le manque d'options de traitement et de faibles taux de récupération [ 59 - 61 ]; augmentation des niveaux de douleur et d'incapacité [ 33 , 41 ]; qualité de vie grandement diminuée [ 39 , 41 , 54 ]; la stigmatisation et les croyances parfois tenues par la famille, les amis et même les médecins que la maladie n'est pas réelle ou est juste la dépression [ 62-65 ]; perte d'emploi et pauvreté subséquente [ 66 , 67 ]; et isolement social et familial [ 68 , 69 ]. McInnis et al. [ 70 ] ont constaté que les patients atteints d'EM et de SFC éprouvent des interactions sociales non favorables beaucoup plus souvent que les individus en bonne santé ou les patients atteints de maladies auto-immunes plus légitimes (p. Ex. Polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux et sclérose en plaques). ou sont émotionnellement et physiquement abandonner le patient."
Extraits du résumé de l'étude :
"La famille, les amis et les soignants des personnes décédées atteintes d'EM ou de SFC ont été recrutés par le biais des médias sociaux, des bulletins d'information destinés aux patients, des courriels et des sites Web de promotion. Cette étude a analysé les données incluant la cause et l'âge du décès pour 56 individus identifiés comme ayant un EM ou un SFC.
Les résultats suggèrent que les patients de cet échantillon courent un risque significativement plus élevé de mortalité prématurée ( M = 55,9 ans) et cardiovasculaire ( M = 58,8 ans), et qu'ils ont un âge moyen de décès suicidaire ( M = 41,3 ans) et le cancer ( M = 66,3 ans) par rapport à l'ensemble de la population américaine [ M = 73,5 (toutes causes confondues), 77,7 (cardiovasculaire), 47,4 (suicide) et 71,1 (cancer) ans].
Les résultats suggèrent qu'il existe une augmentation du risque de mortalité précoce chez les patients atteints d'EM et de SFC. En raison de la petite taille de l'échantillon et de la surreprésentation des patients gravement malades, les résultats devraient être répliqués pour déterminer si les différences directionnelles pour la mortalité par suicide et par cancer sont significativement différentes de la population américaine en général."
Ce qui pousse parfois au suicide dans l'EM, avec ou sans dépression réactionnelle [elle ne peut être que réactionnelle, sinon on n'a pas le diagnostic d'EM], c'est :
- la dégradation de la qualité de vie par la maladie sans perspectives d'amélioration
- les conséquences psychosociales du déni de la maladie par l'entourage et le milieu médical.
L'article insiste sur le fait que l'on peut se suicider sans dépression. Le suicide est une échappatoire lorsqu'on souffre et cette souffrance n'est pas forcément psychique.
Détails sur les causes :
"le manque d'options de traitement et de faibles taux de récupération [ 59 - 61 ]; augmentation des niveaux de douleur et d'incapacité [ 33 , 41 ]; qualité de vie grandement diminuée [ 39 , 41 , 54 ]; la stigmatisation et les croyances parfois tenues par la famille, les amis et même les médecins que la maladie n'est pas réelle ou est juste la dépression [ 62-65 ]; perte d'emploi et pauvreté subséquente [ 66 , 67 ]; et isolement social et familial [ 68 , 69 ]. McInnis et al. [ 70 ] ont constaté que les patients atteints d'EM et de SFC éprouvent des interactions sociales non favorables beaucoup plus souvent que les individus en bonne santé ou les patients atteints de maladies auto-immunes plus légitimes (p. Ex. Polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux et sclérose en plaques). ou sont émotionnellement et physiquement abandonner le patient."
Extraits du résumé de l'étude :
"La famille, les amis et les soignants des personnes décédées atteintes d'EM ou de SFC ont été recrutés par le biais des médias sociaux, des bulletins d'information destinés aux patients, des courriels et des sites Web de promotion. Cette étude a analysé les données incluant la cause et l'âge du décès pour 56 individus identifiés comme ayant un EM ou un SFC.
Les résultats suggèrent que les patients de cet échantillon courent un risque significativement plus élevé de mortalité prématurée ( M = 55,9 ans) et cardiovasculaire ( M = 58,8 ans), et qu'ils ont un âge moyen de décès suicidaire ( M = 41,3 ans) et le cancer ( M = 66,3 ans) par rapport à l'ensemble de la population américaine [ M = 73,5 (toutes causes confondues), 77,7 (cardiovasculaire), 47,4 (suicide) et 71,1 (cancer) ans].
Les résultats suggèrent qu'il existe une augmentation du risque de mortalité précoce chez les patients atteints d'EM et de SFC. En raison de la petite taille de l'échantillon et de la surreprésentation des patients gravement malades, les résultats devraient être répliqués pour déterminer si les différences directionnelles pour la mortalité par suicide et par cancer sont significativement différentes de la population américaine en général."