collecte section Bourgogne

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La borreliose de Lyme, causée par le spirochète Borrelia burgdorferi, est devenue un problème majeur de santé publique

 de Judith Albertat

". La borreliose de Lyme, causée par le spirochète Borrelia
burgdorferi, est devenue un problème majeur de santé publique. Nous avons récemment identifié une nouvelle forme morphologique de B. burgdorferi,
appelée biofilm, une structure qui est bien connue pour être très résistante
aux antibiotiques. Cependant, il n'existe aucune preuve de l'existence du
biofilm de Borrelia in vivo. Le principal objectif de cette étude était donc
de déterminer la présence du biofilm de Borrelia dans les tissus cutanés
humains infectés. On a réexaminé les tissus de biopsie de peau archivés
provenant de lymphocytomes borreliaux (BL) pour détecter la présence de B.
burgdorferi en utilisant une coloration immuno-histochimique spécifique au
Borrelia (IHC), une hybridation fluorescente in situ, une hybridation combinée
fluorescente in situ (FISH) (PCR) et les méthodes de microscopie à force
fluorescente et atomique. Nos analyses morphologiques et histologiques ont
montré que des quantités significatives de spirochètes positives à Borrelia
et d'agrégats existent dans les tissus Borreliose de Lyme. L'analyse des
structures positives pour Borrelia a montré que les agrégats, mais pas
les spirochètes, exprimaient des marqueurs de biofilm tels que des couches
protectrices de différents mucopolysaccharides, en particulier l'alginate.
La microscopie à force atomique a révélé des caractéristiques
supplémentaires du biofilm caractéristique des agrégats positifs de Borrelia /
alginate tels que les canaux intérieurs et les protubérances de surface. PMID:
27141311 PMCID:PMC4838982 DOI: 10.1556/1886.2015.00049 PubMed]
En résumé : il s'agit de la première étude qui démontre la présence du
biofilm de Borrelia dans les tissus cutanés infectés de l'homme.

Les Biofilms sont de véritables forteresses biologiques permettant
le développement organisé des bactéries (ou champignons). Ce sont des
structures tri-dimensionnelles dépendantes en énergie et évolutives dans
l’espace et dans le temps.
Pour former ces biofilms, les bactéries (et champignons) doivent d’abord adhérer
sur une surface puis, après avoir formé leurs premières micro-colonies, modifier
l’expression de leurs gênes afin de sécréter une exo-matrice polysaccharidique.
Cette matrice va leur servir d’espace de protection et de communication.
Cette citadelle va être en mesure d’apporter aux microbes la constituant une forte
capacité de virulence et de résistance aux traitements antibiotiques.
En physiologie humaine, les biofilms microbiens sont présents sur tous les organes
cavitaires ou présentant une interface : intestins, poumons, gorge, dents…
Une déficience du système immunitaire, une lésion ou une attaque par
des germes pathogènes particulièrement virulents favorisera le passage
des bactéries de la forme planctonique vers la forme biofilm et cette dernière
sera caractérisée comme forme pathogène avec toutes les conséquences
pathologiques possibles.
Les Biofilms permettent, par la proximité des bactéries en leur sein,
d’échanger de manière directe du matériel génétique (phénomène de
conjugaison) principale forme d’acquisition de résistance aux antibiotiques.
Les biofilms tolèrent les antibiotiques à des concentrations 10 à 1000 fois plus
importantes que les bactéries planctoniques (CERI et al., 1999).
Les antibiotiques sont en effet très peu efficaces contre les biofilms (LEWIS,
2005) et les symptômes peuvent réapparaître une fois le traitement fini.
En termes de réservoirs d’infections, les biofilms sont impliqués dans 80%
des maladies nosocomiales et dans 80% de ces maladies nosocomiales
est retrouvé le champion toutes catégories des pathologies chroniques :
Candida Albicans"
Pour moi, depuis le début de mes déboires avec "lyme", mais surtout après moulte aventures sordides liées à la prolifération incontrôlée du candida albicans et des moisissures (j'en parle dans mon second livre) à cause des traitements antIbiotiques à rallonge, je persiste à dire que le Lyme chronique n'est pas "la cause" de nos soucis de santé, mais la "conséquence" de notre mode de vie au sens le plus large et du candida albicans en particulier: erreurs médicales, sur-consommation de médicaments chimiques et d'antibiotiques, méconnaissance de la part des médecins de l'immense problème posé par une candidose chronique pratiquement jamais objectivée même si le patient alerte son médecin sur le sujet ( ce que j'ai fait...), flore intestinale totalement détruite, muqueuse intestinale détruite par les "crampons" que le candida enfonce dans les tissus, malbouffe, surconsommation de sucre et d' hydrates de carbone en général, consommation d'aliments industriels transformés, métaux lourds, additifs alimentaires, toxiques dans les sols et dans l'air, ....
Le Candida albicans, extrêmement pathogène car il sait s'adapter à tous les milieux et vivre en symbiose avec les bactéries dans des biofilms mixtes, , est sans doute le pire de tous parmi les microbes qui accablent les malades dits "de lyme". C'est aussi ce que me disaient il y a 10 ans divers biologistes ou Heilpraktiker allemands et belges, et certains thérapeutes qui s'y sont intéressés. Dommage que les médecins ne s'occupent pas de cette piste et de l'intestin en toute grande priorité...
Aujourd'hui, certains médecins américains considèrent que les levures et moisissures sont responsables des cancers. A méditer, c'est certain....