collecte section Bourgogne

https://www.helloasso.com/associations/association-france-lyme/collectes/section-bourgogne

Pensées particulières pour la cause des maladies à tiques

 Une pensée particulière .

pour mon papa que nous enterrions le 22/12/2009 , décédé de maladies à tiques entre autres


pour le Dr Lallemand dont les obsèques sont aujourd'hui le 22/12/2021

pour le Dr Pourrier décédé aussi ces jours ci 


deux grands médecins auxquels on peut rendre hommag qui ont oeuvré à soulager et guérir les malades de lyme

 

 

pour Nicolas aujourd'hui , même si c'était le 22 janvier 2017 ...... Nicolas qui s'est tant battu pour notre cause et a tant lutté mais qui n en pouvait plus de tout ce mépris infligé par les négationnistes de la chronicité des maladies à tiques 

 

je repartage son testament 

 

Les dernières volontés/Testament
Mes chers amis, ma vie est devenue totalement insupportable.
J’ai navigué pendant plusieurs mois dans les zones de la limite du supportable mais depuis novembre, je suis quasiment constamment au-delà.
Peut-être qu’il n’y a rien de pire au monde pour un être humain que d’assister à la destruction de son propre esprit. C’est une expérience éminemment cruelle et douloureuse. Loin de moi cette idée que la souffrance soit inutile à l’évolution humaine mais dans certaines circonstance, comme dans la mienne, il n’est plus possible de tirer quoique ce soit de positif dans la souffrance ( ce que je pouvais encore faire il y a quelques mois ) et elle devient donc totalement inutile. Peut-être aurais-je pu largement mieux tenir si la souffrance n’avait été que physique et que j’avais mon esprit et ma spiritualité pour me défendre mais lorsque cela devient profondément psychique c’est tout simplement invivable surtout pour un hypersensible comme moi.
J’ai donc décidé de tenter de partir avant d’être pris pour un fou et d’être attaché en psychiatrie et drogué de force jusqu’à la délirante mort. J’ai trop peur du viol de mon esprit qui est bien plus atroce encore que le viol de mon corps. Peut-être vais-je rater ma tentative de suicide, c’est une possibilité. J’en ai déjà raté une l’année dernière et il est possible que je me ridiculise et que je rate cette ci, à cause de mon handicap à la jambe et de mon temps de réaction restreint. Malheureusement pour moi, je ne vois pas d’autres choix que celui-là et croyez moi que j’ai remué ciel et terre et tourné le problème dans tous les sens pour essayer de trouver une autre issue. J’aurais préféré bien sur mille fois une mort sans douleurs au côté de mes proches et que cela soit concerté mais malheureusement c’est beaucoup trop tabou et aujourd’hui réservé à seuls quelques privilégier ; je n’ai pas osé en parler dans les vidéos et à ma famille. Au départ, je voulais me jeter sous un train mais j’ai appris que ma famille aurait peut-être dû payer des dédommagements à la SNCF pour les retards occasionnés et je ne voulais pas leur infliger cela en plus. Je suis totalement apeuré à l’idée de ce que je vais devoir faire puisque c’est totalement antinaturel. Il est presque impossible de comprendre les choix de l’autre si nous ne sommes pas à sa place. Par conséquent, je ne demande même pas que mon choix soit compris mais qu’il soit respecté en tant que liberté individuelle, chose qui prime avant tout.
Je ne peux plus lire. Je ne peux presque plus écrire. Je ne peux plus créer. Je ne peux plus jouer de la musique. J’ai un mal fou à me laver. Je ne peux plus dialoguer. Je n’arrive plus à argumenter. Je n’arrive plus à dire merci. Je n’arrive plus à faire une phrase construite. Je n’arrive plus à dire je t’aime. Je n’arrive plus à profiter d’un ciel bleu. Je n’arrive plus à profiter de la vue d’une jolie fleur. J’arrive plus à profiter d’une bonne nourriture. Je n’arrive plus (et c’est entièrement chimique) à avoir et à produire de bonheur. Certains jours je n’arrive plus à écouter de musique. Je n’arrive plus à trouver un quelconque intérêt à quoique ce soit. La souffrance me rend invivable et objectivement parasite (et j’ai bien sûr de la honte à le dire mais c’est la vérité brute). Je suis comme un poids pour ceux qui m’entourent et je comprends très bien que les gens veulent s’écarter de moi car je suis une personne objectivement nocive et inutile. Je suis désolé de prendre cette place, d’avoir tous ces symptômes atroces qui me rendent peu fréquentable. C’est parce que je suis arrivé à cette conclusion indéniable que j’étais nocif pour la vie et le moral des autres qu’en est découlé les évènements qui vont suivre. Je coute de l’argent aussi, beaucoup d’argent. Je n’ai pas envie de vous embêter très longtemps avec tout mon « cinéma émotionnel », oui mon cinéma, je sais que je le joue. C’est ma profonde souffrance et mes dysfonctionnement du cerveau qui me pousse à jouer ce détestable rôle d’acteur que je connais de mieux en mieux et que je repousse chaque jour de toutes mes forces pour laisser en vie le vrai Nicolas qui ne parle pas avec ses souffrances. Mais Nicolas est en train de disparaître et si je me tue, ça n’est pas vraiment Nicolas que je tue.
Je ne suis pas quelqu’un de fort face à la souffrance lorsque celle-ci atteint mon esprit. Je me trouve bien plus faible que la moyenne. Je trouve le combat injuste car mon esprit détruit ne peut plus me fournir de la volonté d’aller de l’avant et même parfois de désirer guérir et me battre. J’aimerais être compris mais j’en suis venu à cette évidence que c’était impossible de l’être complètement de mon vivant. Qu’il fallait rester dans sa souffrance et se taire tant que c’était possible - chose que je ne peux faire éternellement. Que c’était l’attitude à suivre et cela je ne le peux plus car ma souffrance dépasse de manière chronique mes limites du supportable. Je ne peux pas rester sans m’exprimer et face à cette impossibilité la en découle une fois de plus mes agissements. Je ne suis plus vraiment un homme, je suis en passe de devenir une machine inarticulé immonde qu’il serait bon de stopper net. Evidement que je déteste celui que je suis devenu, mais le plus difficile dans tout cela c’est que mes possibilités de départ était très prometteuses et mes talents nombreux et que tout cela a été réduit à néant.
Je refuse de continuer un combat dans lequel je ne peux plus me défendre.
J’ai toujours dis que mes problèmes n’étaient pas du pur psychiatriques mais bien du physiologique et mes derniers examens montrent que j’avais effectivement raison : je souffre notamment d’une candidose disséminée dans de nombreux organes et notamment mon cerveau (elle a été détecté dans le sang de manière importante) ainsi que plusieurs infections bactériennes. Les examens ont aussi prouvés que mon système immunitaire n’arrivait plus à se défendre face aux attaques bactériennes et fongiques qui irradiaient mon corps entier. Mon taux de benzoate est très haut. Je souffre du Clostridium difficile, d’une forte dysbiose, d’une mauvaise assimilation et gestion des graisses et des protéines. Le sucre, quant à lui, me cause des crises atroces tandis que les graisses et les protéines ne sont pas bien assimilés par mon organisme et me créent des carences. La borréliose (maladie de Lyme) semble avoir été éradiquée de mon corps suite à mon traitement de cheval d’antibiotique de 2012 quoique mes chiffres de CD57 observé en Allemagne laissent à penser qu’une infection bactérienne est toujours persistante. S’agit-il de Lyme ? Nous ne le seront probablement jamais. Pour vous résumer ma situation, soit j’évite tous les sucres et je maigris rapidement mais je suis moi-même psychologiquement parlant mais mon cerveau à peu d’énergie soit je prends des sucres (féculent compris) et j’ai de terribles symptômes physiques et surtout psychologiques qui peuvent parfois durer plusieurs jour rien que pour quelques grammes de sucre. Je me suis vu passer par toutes les soit disant « maladies mentales » possibles et imaginables en quelques heures et définitivement chaque crise me terrifie autant, l’habituation est nulle. Apparemment cela serait dû à un problème de métabolisme directement lié au Candida. Certains ont des crises de démence et/ou angoisses de plusieurs jours à plusieurs semaines si il dépasse leur maigre quota de sucre. A chaque prise de sucre je suis projeté dans des symptômes horrible de type démence, angoisse paralysante, bouffées délirantes tout cela que j’essaye de camoufler avec des sourires bien bêtes alors que la maladie me torture à chaque seconde et pour quelqu’un de si hypersensible sur moi c’est juste au-dessus de mes forces d’y faire face. Pour couronner le tout, j’ai une grosse intolérance aux salicylates et donc je réagis à tous les fruits mais aussi pratiquement toutes les plantes et les légumes qui en sont riches. Je réagis à quasiment tous les aliments qui pourraient m’aider et me faire grossir. Je ressens les ondes électromagnétiques de manière exacerbée, du compteur électrique Linky qui – sans être déterminant – ne doit pas aider dans la situation cérébrale ou je me trouve.
Bref, mon hypersensibilité est générale : alimentaire, chimique, électromagnétique, psychologique…Je suis désolé d’apporter ces genre de détails parfois pompeux mais je fais tout ceci dans un souci de rigueur et de clarté de mon cas. Il est important de comprendre que mes soit disant « problèmes psychologiques » ne sont que des étiquettes qui masquent que le principal problème est que mon cerveau est bourré de toxiques dangereux que je n’arrive pas à faire sortir et qu’il est impossible de rester sain d’esprit avec un esprit si saturé d’éléments perturbateurs.
Au niveau purement physique, mes atteintes sont profondes et parfois violentes surtout lorsque je mange des choses qui ne me vont pas. J’ai parfois des crises de crampes et mon pied ne peut plus s’ouvrir pendant plusieurs minutes et le phénomène tend à s’aggraver avec le temps. Des acouphènes, de la sensibilité aux bruits, des vertiges, des douleurs articulaires, musculaires, fatigabilité, une vision floue presque constante, des soucis digestifs, des inflammations éparses, des palpitations, cerveau drogué (comme si j’avais bu)… J’ai aussi le corps qui commence à trembler. Ma tête commence à ne plus être stable, elle se balance par petit mouvement tandis que ma jambe et mon bras font des petits mouvements de balancier qui s’accentuent en crise.
On peut me rétorquer que je ne suis pas médecin et que je ne peux pas faire mes propres diagnostiques. C’était vrai il y a deux ans mais désormais j’ai des preuves tangibles non seulement cliniques mais aussi des analyses qui abondent dans le sens de mes dires mais pour des raisons de temps je n’ai pas envie d’exposer tout dans le détail ici. La dernière fois j’ai montré les dizaines d’analyse qui prouvaient mes maux physiques à ma psychiatrie qui m’a répondu que j’étais juste fou et que je faisais un délire d’hypocondrie. Je me suis senti tellement humilié que j’ai failli sauter sous une voiture en sortant de chez elle. C’est tout simplement insupportable d’être traité et ignoré de la sorte. Ces gens-là sont des criminels. Leur ignorance ne les excuse pas, cela va beaucoup plus loin que l’ignorance.
Il est difficile de distinguer quand ce sont les médicaments ou les crises qui me rendent agressif. Jamais je ne ferais de mal aux autres, jamais je ne dirai de mots blessant et puisque dans mes crises je sens que cela peut survenir quand mon système nerveux ne peut plus suivre alors je préfère mourir plutôt que d’avoir une mauvaise attitude envers qui que ce soit. J’ai vu des gens sage comme des images et bon comme des saints devenirs des monstres parce que leur souffrance psychologique était trop forte ou qu’ils avaient des infections et une fois de plus cela m’a énormément touché. Je ne m’imagine pas une seconde dire des mots blessant à mon père parce que la souffrance aura pris le dessus. Je suis très attaché à ce que les gens gardent une bonne image de moi. Que me reste il donc comme choix viable ? Pouvez-vous comprendre que je sois attaché à cela ?
Je me rends compte de plus en plus que je suis embarrassant pour les gens avec mes problèmes. On a beau masquer notre inutilité, la réalité est là et le problème ne vient pas d’eux parce qu’ils ne me comprennent pas assez mais il vient de moi qui ne comprends pas qu’ils ne puissent pas me comprendre. Je vous en demande trop. Je considère que je suis en train de perdre toute dignité depuis ma rechute.
Face à toutes ces horreurs j’ai en fait plusieurs choix. Attaquer de front les infections aurait été la meilleure idée. J’ai fait plusieurs essais de traitements naturels et chimiques. A chaque traitement je fais des crises de réactions (appelés herx ) ou parfois d’allergie très violentes et j’ai peur qu’à la longue je devienne insupportable car oui je l’avoue je suis tout à fait insupportable quand je souffre et non pas que la douleur soit forcement insupportable en elle-même mais que mon ressentis de la douleur est insupportable et cela c’est encore plus dur à le faire comprendre aux gens. Comment leur faire comprendre que seulement 2 gouttes d’antibiotiques me créent des réactions cataclysmiques alors que la dose indiquée est de 90 gouttes ? La, ou devrais-je dire les maladies sont au stade très avancé chez moi (pour ne pas dire terminal) et ce malgré une alimentation des plus stricte qui me permettait de me maintenir tant bien que mal.
Je souffre le martyr intérieur, mais cela ne se voit pas sur mon visage.
Chaque semaine mon esprit se dégrade.
Il est impossible de vous faire comprendre à quel point j’ai été torturé parfois pendant des heures ou des jours durant à être dans un désespoir total.
Il faut bien comprendre cette torture : non seulement je souffre de maux physiques aggravés dont le Candida, l’intoxication au Mercure et le clostridium (l’état de mon système immunitaire fait penser à une personne en phase de SIDA avancé) mais en plus à cause des médicaments je n’ai plus aucune volonté de me battre contre eux (reporter vous sur des documentations sur l’enfer des benzodiazépines et sur le catastrophique neuroleptique Risperdal ces deux molécules dont je n’arrive pas à me sevrer). A mon dernier rendez-vous de médecin (le 12 décembre 2016) je n’ai même pas eu la volonté et la force cérébrale de lui dire de me prescrire des analyses. Non seulement je vois mes maladies s’aggraver mais en plus j’ai une camisole chimique qui m’empêche d’agir contre elle. Mon esprit est devenu un véritable camp de concentration.
Nous ne sommes pas tous égaux face à la souffrance, surtout lorsqu’elle est psychologique. Je suis comme ma mère, traumatisé. Je suis un faible. Je suis faible psychologiquement oui c’est une vérité. Ma mère qui est au final morte de peur de recevoir des électrochocs et bien moi je suis mort de peur d’avoir une mauvaise crise ou un mauvais comportement qui ne me ressemble pas. De même voir souffrir les autres m’est aussi totalement insupportable. Je ne supporte ni de souffrir ni de voir souffrir a un degré vertigineux.
Pour mieux me comprends et vous rapprocher qui je suis, je vous propose de regarder une partie de mes travaux artistiques ici :
Je vous invite aussi à aller faire un tour sur ma chaine de vidéos ici : https://www.youtube.com/channel/UCWkXMrlZ6Z0E2axSSfjFjUQ
Comprenez-moi, je ne veux pas sauver ma vie mais mon honneur, ma dignité. Je repense à mes ancêtres, Dieu qu’ils en avaient de la dignité. C’est trop important pour moi l’honneur et que les gens aient cette image de moi de malade mental, cela me traumatise aussi. Je n’ai pas choisi d’avoir eu ce choc vaccinal du 2009 (le lendemain de ce vaccin des acouphènes sont apparu puis je suis devenu « fou » dès lors petit à petit et quelques mois plus tard j’étais interné en psychiatrie) qui a entrainé mes troubles du système nerveux, mes infections et ma dégénérescence systémique future.
J’ai un amour infini pour les mots et les écritures. Artiste : j’aurais voulu être producteur de musique et écrivain et c’est désormais mon paradis perdu. J’ai cessé d’écrire et de faire de la musique en aout 2016 et puis ensuite j’ai cessé de lire quelque semaine plus tard et chaque semaine mon état cérébral s’aggrave. Demandez à un artiste comment il réagira si on lui volait son art de manière définitive, vous ne serez bien sûr pas surpris de sa réponse. L’autre voie que j’aurais aimée empreinte pleinement : la spiritualité. Moine bouddhiste, prêtre, grand méditant, j’aurais préféré dix mille fois une vie austère plutôt qu’une vie de directeur commercial.
Je suis aussi devenu hypersensible aux réactions des autres ; c’est typiquement un problème de système nerveux et de son interaction avec les éléments de mon environnement. Dès qu’on me fait une réflexion j’ai une angoisse terrible et je me sens comme poussé de tout accepter et de dire oui à tout tellement je subis un stress a la moindre remarque. Etant donné que je ne suis plus libre dans mes décisions et que j’agis de plus en plus pour les autres et pour moi-même, je perds donc par le même mouvement ma dignité et mon libre arbitre et cela je ne peux le supporter éternellement.
J’ai aussi le symptôme du « cerveau vide » : je n’arrive plus à créer de réflexion autour d’un sujet ni à penser. Mon cerveau émet un début de pensée puis il lâche complètement et il bloque et il repart sur autre chose et je ne peux continuer mes raisonnements : pour un littéraire amoureux des mots comme moi, c’est une vraie torture.
Ca n’est pas un secret le traitement qu’on réserve aux soit disant « handicapé mentaux » est une horreur, seulement je ne veux pas que mon honneur soit souiller. Cette obsession de la dignité, c’est aussi probablement dans mes gènes qu’elle se retrouve : je préfère mourir digne que de vivre esclave. Certains choisissent de vivre esclave et c’est leur choix que je respecte totalement et sans jugement.
Les connaissances psychiatriques ainsi les traitements qu’on administre aux malades mentaux sont de véritables crimes et je pèse mes mots. La plupart des psychiatres sont totalement ignorants des véritables problématiques soulevées par les maladies mentales à savoir les faiblesses de système immunitaire, les parasites, les bactéries, les virus et les métaux lourds. La plupart des soit disant fous sont des personnes saines mais lourdement intoxiqués et qu’on intoxique encore plus lourdement avec des traitements chimiques destructeurs à moyen terme. Le rôle des systèmes digestif et immunitaires est complétement éludé dans le traitement des malades psychiques. En les ignorant, la psychiatrie commet l’impardonnable : elle passe à côté du problème des patients et se contente de les droguer le plus possible pour cacher le moins mal possible les symptômes d’une maladie qu’elle n’ont pas : ça n’est pas cela guérir. Le fonctionnements de nos cher allopathe est assez similaire : on vient détruire la méchante bactérie ou bien le méchant symptôme qui n’est qu’une conséquence sans se demander que si la bactérie est rentrée c’est peut être que la fenêtre était ouverte et qu’il serait judicieux de s’occuper de fermer la fenêtre. Tant que la fenêtre n’est pas fermé, le problème revient (mais sous une autre forme par exemple un virus). Il faudrait que les praticiens de santé prennent corps et esprit comme un ensemble mais comment voulez-vous que votre cas soit pris au sérieux si la consultation médicale ne doit pas dépasser les dix minutes pour des raisons de productivité ?
Les cas similaires au mien suivent tous plus ou moins le même schéma : dès l’enfance une vaccination abusive et/ou prise d’antibiotique abusive et/ou mauvaise hygiène alimentaire et environnementale dans un premier temps dérèglement du système immunitaire et de la flore intestinale dans un deuxième temps et maladies auto-immune, dégénératives et psychiatriques dans un dernier temps.
(Et bien maintenant cela va être une parenthèse de remerciement : tous les médecins, les personnels hospitaliers, les pompiers et les urgences pour le travail qu’ils font avec parfois une conviction inébranlable. Je remercie les chirurgiens et le personnel soignant qui a été sympathique et attentionné envers moi durant mes hospitalisations diverses. Je n’ai jamais fait de généralités la dessus, les médecins ne sont pas des marionnettes pour laboratoire pharmaceutique friands d’argent supplémentaire et je remercie de tout cœur ceux qui font encore aujourd’hui leur métier avec leur cœur et leur trippes. )
Je suis traumatiser de décevoir les autres, de ne pas être assez aimant et de ne pas parler ça me traumatise. L’image que les autres commencent à avoir de moi me traumatise puisque cela n’est pas moi ; moi je suis tout le contraire, il n’y a qu’à voir des vidéos et photos de moi quand j’avais 13 ans ou même 17 ans. Je suis quelqu’un qui adore parler qui adore les autres leur donner des sourires et de l’amour et le fait que je ne puisse plus faire cela a peser extrêmement lourd dans la balance au moment crucial du choix. Je n’accepte pas d’être l’esclave de quelqu’un que je ne suis pas et celui que je ne suis pas prend de plus en plus de place. Contrairement à ce que pense la psychiatrie je ne suis absolument pas schizophrène, ma tentative de suicide a eu lieu après des prises répétés de sucres qui ont fait flamber ma candidose cérébrale et a déclenché une crise d’angoisse tellement énorme que je n’avais dans l’instant plus d’autres choix. Je n’ai jamais eu d’hallucination ni entendu de voix. Pour information, « la candidose fabrique de l’acétaldéhyde à partir des molécules d’alcool produites par le sucre. Et c’est cet acétaldéhyde qui réagit avec la dopamine ( un neurotransmetteur cérébral) et entraine des symptômes nerveux de type émotionnels tel que dépression, angoisses, envies suicidaires, agressivité, irritabilité, changements d’humeur, faiblesse de mémoire et manque de concentration ».
J’écris ce texte de testament sur une période où je suis totalement rationnel et clair d’esprit. J’ai beaucoup médité la dessus et avec toutes les raisons que je vous ai évoqué plus haut, j’ai dû me résoudre à un choix. Je ne suis pas en crise lorsque je vous écris cela. Quand je suis en crise d’ailleurs, je ne peux absolument pas écrire ni avoir de conversations avec les autres. De même, mes directives anticipées ont été écrites alors que j’avais les idées très claires mais que je sentais venir la rechute à grand pas.
La psychiatrie n’a fait que m’enfoncer encore plus avec des neuroleptiques qui m’assaillent de pulsions suicidaires quotidiennement (mais j’essaye de ne pas le montrer) et rendent toute apaisement et vie mentale et spirituelle impossible (à ajouter aux crimes de la psychiatrie, le fait que les neuroleptique en coupant les liaisons de la glande pinéale coupent notre lien avec la spiritualité alors oui certains religieux vous diront que c’est typiquement satanique et si l’on prend les choses par cette sémantique la, oui, c’est effectivement satanique ). C’est si triste de vouloir sans cesse se suicider alors que nous ne sommes pas suicidaire c’est seulement notre cerveau qui est empoisonné chimiquement. Pour être sincère, à cause des médicaments, j’ai fait trois raptus suicidaire en 2016. Les raptus suicidaires sont des crises totalement incontrôlable de suicide et celle-ci sont directement lié au médicament : j’ai failli me tuer le 12 juillet, le 21 novembre et le 28 novembre. Les anxiolytiques ne me coupent pas des idées noires, ils me coupent des idées tout court et je me sens constamment sous drogue. Ne commencez jamais ces drogues psychiatriques c’est tout ce que je peux vous dire sinon vous risquez de finir comme moi, dans le même cercle infernal de la destruction et du suicide. On ne m’a pas laissé de choix, j’étais absolument contre. Je préférai mourir que d’avoir des substances étrangères dans mon cerveau. On m’a gavé de médicament par la force alors que j’étais très faible en juillet 2015. Demandez aux grands artistes si pour quelque chose au monde l’on pourrait leur voler leur inspiration. Tout ce qui faisait ma singularité s’éteint de jour en jour. Je ne serais bientôt plus qu’une machine.
J’ai subis aussi de la maltraitance en hôpital psychiatrique, j’étais pris pour un déchet et moi je souffrais énormément rien que de me raser était un calvaire et un effort terrible. On m’a drogué sans me demander mon accord. Pourtant ne m’avais ont pas dit étant petit de ne jamais toucher aux drogues ? Alors pourquoi certaines et pas d’autres ? C’est trop tard le mal est fait et ces drogues ont bousillé mon cerveau et chaque semaines je perds de plus en plus des émotions, comme je l’indiquais je n’arrive plus à produire de la joie du plaisir et de la compassion cela sera difficile à comprendre pour vous mais c’est ma réalité, physiologiquement, produire de la joie m’est impossible. Vivre sans émotions, vivre sans joie, vivre sans pouvoir produire ni accueillir l’amour de l’autre et surtout maladie et médicament m’ont retiré mon lien si profond et charnelle avec la spiritualité et la religion pour me refaire descendre à l’étage de la bête, et on me demande de dire oui à une telle vie ? Soyons honnête. Je ne peux pas me laisser faire face à cette dégradation. C’est tout simplement inhumain. En plus des émotions, mes capacités de concentration, d’attention et de mémoire diminuent drastiquement, j’ai énormément de mal à me souvenir de ce que j’ai fait la veille. Je développe une sorte d’apparenté Alzheimer à 25 ans.
Je ne suis définitivement plus à la hauteur de mes ambitions. La qualité de mes vidéos est en chute libre et j’arrive de moins en moins à soutenir les autres, je me sens de plus en plus inutile et dépassé par le mal qui me ronge.
Mon opinion sur le suicide ? Je hais le suicide de tout ce qu’il reste de mon cœur mais j’ai énormément de compassion pour ceux qui en viennent là, car la plupart du temps ce ne sont pas des lâches, ce sont souvent des gens qui se sont battu jusqu’à la limites des capacités humaine pour résister cependant l’homme n’ai pas une machine et bien qu’il puisse se dépasser il y a un moment ou une limite n’est plus franchissable. Lorsque j’ai décidé de me suicider en 2015, j’avais avant cela résisté à des milliers d’assauts de la maladie mais comme un soldat au combat, l’adversaire à fini par me reprendre. Je suis plutôt un défenseur de la vie, paradoxalement. Je veux m’ôter la vie tant que j’ai encore quelques idées claires car dans quelques temps, ma maladie serait tellement avancée que je ne pourrais réfléchir convenablement et je ne serais plus qu’une bête de foire, marionnette aux évènements.
Cette question de la volonté, comme je le dis dans les vidéos est une grosse bêtise. Donner moi Bill Gates et je peux en faire le pire des soit disant fainéant en lui bourrant le cerveau de neurotoxines en tout genre (bactéries, métaux lourds, parasites). Le problème n’est pas d’avoir de la volonté ou non mais bien d’avoir les moyens physiologiques de produire de la volonté et c’est une énorme nuance. Si les moyens sont là, la volonté vient toute seul tandis que lorsque nous n’avez plus les moyens, vous avez beau vous forcer jusqu’à la mort et bien vous n’avancez pas d’un centimètre.
Parfois quand les autres me parlent je n’arrive même pas à comprendre leurs mots et je réponds tout bêtement un « oui » car je ne comprends pas. Il m’est arrivé des moments ou les mots ne pouvaient pas sortir pendant plusieurs heures et donc les autres prennent les décisions à ma place, les jugements on a beau essayer d’être debout face à eux, au bout d’un moment c’est plus possible.
Si un jour je me suicide, ce sont les médicaments psychiatriques qu’il faudra mettre en tout premier coupable sans nier qu’il y’a énormément d’autres circonstances a prendre en compte, c’est bien entendu multifactoriel (j’ai effectivement une génétique fragile et dépressive et parasitisme du cerveau important). Depuis que je prends les neuroleptiques, surtout en hôpital psychiatrique, j’avais des idées terribles de suicide dans la tête bien plus terribles que celles qui m’avaient poussé au suicide en juillet 2015. Comment faire comprendre cela aux autres ? Dans votre tête vous êtes sans cesse en train d’être torturé par des pensées suicidaires et vous n’êtes pas suicidaire, vous subissez des attaques suicidaires. J’ai tenu plus d’un an avec cela, en repoussant toutes les limites possible pour paraître normal… c’est juste au-dessus de l’humain de tenir face à cette horreur.
Maintenant, nous en venons à la partie la plus importante de mon texte. Vous n’êtes pas obligé de tout lire mais lisez au moins ce qu’il y a ci-dessous car maintenant que je me suis déchargé du poids des explications fastidieuses, je vais attaquer le plus important et le plus positif : les remerciements. Je vous en prie, ne retenez que tu positif de moi, ça serait le plus beau des cadeaux à me faire.
Au passage, je voulais dire un grand merci à tous mes amis et à toute ma famille. J’ai un père formidable qui a su gérer au mieux les situations et je ne veux pas lui imposer tous mes horribles symptômes. Sans lui je serais mort bien avant et sans maman, je serais probablement mort en 2012. Papa et maman, je vous aime, merci. Merci à Audrey d’avoir essayé de me comprendre jusqu’à la fin comme elle pouvait. Je crois qu’elle y a mis beaucoup de bonne volonté et je la félicite. Mais vu l’avancé de la maladie mentale, je ne voulais pas que cela dégénère entre nous et il est donc 1000 fois préférable de se séparer en bon terme plutôt que d’entrer dans la dispute. Je hais les disputes. Quand les gens vont mal, ils ont tendance à être agressif parfois méchant et ils prennent ce qu’ils ont sous la main c’est-à-dire les proches, la famille : je ne veux en aucun cas que cela se passe comme ça. De manière plus globale, je remercie toute ma famille pour m’avoir permis de vivre encore quelques années de plus sur cette terre et dans cette « incarnation ».
Merci Papa, tu as été absolument parfait. Tu as fait ton maximum, je suis si fier de toi. J’ai eu un père incroyable qui m’a permis de tenir face aux pires symptômes existants et cela m’a sauvé trois fois du suicide de penser à toi et à mes proches. Regarde le boulot qu’on a fait Papa. J’ai tenu 7 ans avec toutes ces horreurs dans le corps, c’était quasiment inespéré.
Fier de ma famille aussi, qui a essayé de me donner beaucoup d’aide.
J’ai beaucoup aimé mes grands-parents même si je n’ai pas eu la chance de tous les connaître de mon vivant. Qu’est-ce que j’ai pu en passer des bons moments avec eux. Je pense aussi à des membres de ma famille éloigné que je vois moins mais que j’ai encore profondément dans mon cœur. Peut-être avions des bons moments à passer ensembles ? Je pense à mon oncle que j’aime beaucoup et à sa petite famille paisible. Je vois que la religion à fait d’eux des gens profondément bons et que peut importe leurs croyances, au final le résultat est réussi et je leur souhaite de poursuivre humblement sur ce chemin si là est leur bonheur. Mes cousins et mes cousines, je pense à tous. Danie, Didier, je pense à vous. J’ai dû oublier de remercier énormément de monde mais en tout cas le cœur y est. Et simplement parce que vous avez un peu de mon sang mais bel et bien parce que vous êtes des individus de valeur.
Merci, mille merci à ceux qui sont venu me voir à l’hôpital : je pense notamment à Fabien et Jennifer mais je vous remercie vous chacun, individuellement qui êtes venu me soutenir de près ou de loin. Merci beaucoup Alexandre et Sara (formidable Sara) à Jean Guy et Didier qui se reconnaitront. Merci Seb. Merci Mark. Merci Iyed. Merci Stéphanie. Merci Sandra. Merci Pity. Merci Annie. Merci Nathalie. Merci Loulou. Merci à tous mes camarades de combat que j’ai oublié.
Merci, à tous les amis du réel et de l’internet. Croyez-moi, vous allez me manquer terriblement. J’aurais aimé rester plus longtemps avec vous et continuer l’aventure mais cela n’est désormais plus possible, cela ferais trop de mal aux gens autour de moi de me voir souffrir de la sorte et je deviendrai insupportable car je suis très faible face à la souffrance beaucoup trop sensible comme ma mère et lorsqu’il s’agit de la souffrance des autres c’est encore pire que si c’était la mienne, je suis mort de trouille.
Devrais-je vous continuer de parler de mes combats ici ? Des dangers de la sur-vaccination ? De la malbouffe ? Des traitements inhumains en hôpitaux psychiatriques ? Des maladies invisibles ? Oh surement pas ici, surement pas dans un testament, vous m’avez déjà assez entendu rabâcher ses choses-là et je crois vraiment que cela n’a plus rien à faire ici et surtout je n’ai plus de temps pour tout cela, plus le temps pour mettre en opposition avec quoique ce soit, le temps est venu pour l’unification, pour la mise au clair, pour le bilan de vie. Je laisse les gens qui ont la santé et le talent continuer le combat.
Ceux qui ont les moyens d’aller au bout de ce qu’il pense et peuvent gérer les aléas physiques et psychologiques que leur impose ce combat. Le réveil est en marche, les forces qui viennent contrebalancer la destruction du monde sont présentes, plus que jamais. « Soldats de lumière » comme on dit.
Soyez soigneux avec votre vie intérieure au lieu de sans cesse courir à droite et à gauche pour modifier ceci ou cela. C’est avant tout par l’intérieur que l’extérieur se modifie. Prenez exemple sur les sages, ça n’est pas pour rien qu’on les appelle ainsi. Parait-il que c’est devenu « has been » qu’il vaut mieux se laisser aller à ses désirs ? Pourquoi pas, vous êtes libres après tout mais il est assez bizarre de voir bon nombre de gens qui ont tous eu être insatisfait de manière chronique et cela est un fait indéniable. Je n’ai aucune leçon a vous donnez la dessus car pendant mon adolescence j’ai été un de cela, à courir dans tous les sens et avec du recul, je comprends pourquoi. Avec la maladie j’ai changé mais c’était trop tard.
Méditation, prière : c’est excellent ! Pas forcément une prière en Dieu, une prière à l’univers ou un je vous salut marie peu importe. Pour la méditation, il faut être surtout régulier. Pas besoin de méditer deux heures par jour. Vingt minutes pendant plusieurs années, cela est suffisant pour changer de manière profonde votre cerveau. La méditation a été pour moi un de plus beaux plaisir, de même pour la prière et cela me manque terriblement désormais.
Lisez si vous le voulez bien, des grands spirituels. Cela va vous permettre de purifier votre esprit. Les religions sont ici, il y en a, mais elles ne sont pas si indispensables que cela. Je vous conseille entre autre les lectures de Simone Weil (mystique chrétienne), Krishnamurti, Ekhart Tolle, Matthieu Ricard, Christophe André, Christophe Allain, Paulo Coelho, Sri Aurobindo, Thérèse d’Avila , Osho, Thich Nhat Hanh, Satprem, Kevin Solway, James Redfield, Arnaud Dumouch, Swami Vivekananda, Shunyamurti, Yann Lipnick, Ramana Maharshi, Milarépa, Lao-Steu, Ernest Becker, Patrick Burensteinas, Omraam Mikhaël Aïvanhov… et biensur les philosophes…
Croyez moi je suis un « être de lumière » ; une guérisseuse m’a dit que j’étais très fortement indigo ; bien que cela soit un terme new âge je trouve que son « diagnostique » est juste. C’est déjà un diagnostic qui me satisfait plus que « schizophrène » (je n’ai jamais entendu de voix, jamais eu d’hallucination et jamais eu de comportement bizarre hors de mes écarts alimentaires). J’étais né pour apporter une pierre a l’édifice mais malheureusement je n’ai apporté que des débris. Cette chose insupportable est aussi de ne pas pouvoir aider les autres comme je le pouvais par mes écrits et par mes vidéos. Mon talent inné pour l’écriture et dans une moindre mesure pour la musique m’augurait une vie pleine de surprises…
Je suis une âme si sensible.
Je vous quitte aussi parce que je vous aime, c’est difficile à comprendre mais c’est ainsi, peut être qu’un jour vous comprendrez. Je suis un être bourré d’amour et physiologiquement je ne peux plus ni donner ni recevoir d’amour notamment à cause des médicaments.
Sans amour la vie est une erreur n’est-ce pas ?
Je ne suis pas à la hauteur de l’amour que vous me portez.
La plupart du temps les gens ne se suicident pas a cause de leur maladie mais à cause des dégâts moral qu’elle entraine. J’ai déjà tenté énormément de chose pour me guérir mais cette fois la rechute est bien trop gigantesque. Chaque jour est une résistance pour ne pas devenir fou. Il me reste trop peu de forces.
Le plus difficile dans tout ça c’est que la maladie et les médicaments me privent de ma vie mystique et c’est en cela que c’est aussi inviable. Je suis privé – par ma physiologie - de prière et du refuge du divin qui pour moi était indispensable (peu importe le fait que je crois en Dieu ou non c’est indépendant de cela). Je suis aussi un grand spirituel. Aussi fou que cela puisse paraître, je ne suis pas « ennemi de Dieu ». J’estime avec sincérité que la vie doit primer avant tout. Le cas de la « maladie mentale agressive » est un cas particulier. Certains jours je sentais que j’avais comme le « diable au corps » et vous imaginez bien que pour un spirituel il n’y a rien de plus traumatisant d’autant plus lorsque cette « possession » demeure non curable. « Diable » fera surement sens à beaucoup de gens mais j’aurais pu remplacer ce mot la par « Toxicité cérébrale sévère ». Sincèrement, je ne crois pas être sous la possession d’esprits. D’après ce que beaucoup ont pu voir sur moi, je ne suis pas possédé mais seulement atteint psychiquement de manière sévère. Je recopie le paragraphe que j’avais écrit sur mon ancien testament et qui est toujours d’actualité « Il est aussi important que les gens fassent leur deuil le plus rapidement possible de moi, ce qui m’aidera à remonter. N’oubliez pas que les pensées c’est aussi de l’énergie et ça aussi la science commence à s’y intéresser. Certaines personnes ne montent pas dans la lumière car leur entourage s’accroche à eux ce qui a un effet direct dans la matière et les gens restent scotchés vers le bas. Peu importe la religion que vous exercez, essayez de prier au mieux pour le salut de mon âme et que tout puisse s’alléger pour que je parte vers le haut. J’ai besoin d’hommes de foi et non d’hommes de science pour continuer sereinement. A propos de mon argent, je laisse à mon père et à ma sœur le soin d’en faire un usage raisonné. Je demande seulement à utiliser un peu de cet argent pour que des personnes connectées au monde subtil s’occupent de moi et pour que des messes soient dites pour le salut de mon âme (désolé si ça sonne trop perché pour certains).
Réjouissez-vous – cela sera dur – de mon passage dans un autre plan, de l’abandon de mon pauvre petit corps physique meurtri et souffrant. Etant donné que mon taux vibratoire était globalement bas dans cette incarnation (à cause notamment de la maladie mais aussi de mes maux psychiques) j’ai énormément d’appréhension de rester dans ce plan ci, ou, comme on l’appelle couramment, dans le bas astral. Je crois que je ne mérite pas ça du tout. Aussi je vous demande qu’après ma mort je sois accompagnée par un ou plusieurs passeurs ou une passeuse d’âme dans mon cheminement de l’au-delà et pour – comme on le dit – passer dans la lumière. Comme dans cette vie-là j’en ai eu besoin dans l’autre j’en aurai aussi besoin. J’ai besoin qu’on ne tienne la main pour me guider et que je puisse sereinement continuer mon chemin. » Voilà pour le passage spirituel. Vous pouvez me prendre pour un illuminé je ne vous en voudrais pas, peut être que j’en suis un, oui et je l’assume totalement. Je suis un excessif, c’est vrai aussi. J’ai eu beaucoup d’expériences mystiques dans ma vie ; je ne reviendrai pas la dessus aujourd’hui.
Et pour mon enterrement (s’il y en a un car je ne vais pas obligatoirement mourir), je désire la présence de passeurs d’âme et d’Hommes de foi. C’est quelque chose qui me tient tellement à cœur. J’aimerais que des musiques religieuses ou spirituelles soient joués pendant mon enterrement.
Merci à tous ceux qui auront essayé de m’aider dans mon parcours de quelque manière que ce soit. Vous y avez mis parfois beaucoup de cœur et de temps et je suis déchiré de devoir vous décevoir.
N’ayez aucune culpabilité, je vous en supplie.
Tout comme moi, vous avez fait de votre mieux.
Si vous croyez à une vie après la mort, sachez que j’ai moins besoin de vos larmes que de votre amour. Toutes vos pensées d’amour et de vos prières.
Vous avez été formidables et je pense notamment à mon père, sans mon père je n’aurais pas survécu à l’année 2015 et sans ma mère je n’aurais pas survécu à l’année 2014.
J’ai écrit ce testament de manière totalement sporadique et brouillon mais de manière lucide. Il fallait que je laisse une trace et cela a du se faire manière précipitée.
Papa, maman, Audrey, grands-parents, familles, amis, compagnons de combat et tous ceux que j’ai oublié :
Pardonnez-moi.
Pardonnez-moi.
Soyez en paix.
Rien que l’amour, la paix et la compassion.
Rien d’autre.
Rien.
Je vous aime.
Nicolas Hugon, à Villeurbanne, le 15 décembre 2016
Nicolas Hugon L'Aphoriste
14/11/1991- 22/01/2017
"Faute de diagnostic médical posé, je ne pourrais être reconnu comme mourant de mon vivant..."

 

 

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une pièce pour faire tiquer la tique 

 

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merci à vous tous