QU’EST-CE QUE LA MALADIE DE LYME
?
J'ai une vue d'ensemble de ce qu'est réellement la maladie de Lyme. Traditionnellement, Lyme définit une maladie
infectieuse causée par le spirochète, la Borrelia burgdorferi (Bb). Techniquement, cette considération est juste, mais
médicalement la maladie représente souvent beaucoup plus que cela, notamment lorsqu’elle se manifeste sous des
formes disséminées et chroniques. A l’inverse, je considère la maladie de Lyme comme une affection résultant d’une
morsure de tique infectée. Ceci inclut l’infection par la Borrelia burgdorferi, mais également les nombreuses coinfections
qui peuvent être évoquées. En outre, sous la forme chronique de Lyme, d'autres facteurs peuvent provoquer
un dysfonctionnement du rôle immunologique, les infections opportunistes, les co-infections, les toxines biologiques, les
déséquilibres métaboliques et hormonaux, le déconditionnement, etc. Je me réfèrerai à l'infection par la Borrelia b. sous
le nom de « Borreliose de Lyme» (BL), et emploierai la désignation « Lyme » et « maladie de Lyme » pour me rapporter
au sens plus large que j'ai décrit ci-dessus.
PRINCIPES GENERAUX
Vous pouvez généralement considérer la BL sous trois catégories : aigue, précocement disséminée, et chronique. Plus
le traitement est commencé tôt après le début de l'infection, plus le taux de succès est élevé. Cependant, puisqu'il est
plus facile de traiter la maladie dans sa forme précoce, cette catégorie de BL doit être prise TRÈS au sérieux. Les
infections non traitées referont surface inévitablement, en général sous une forme de Lyme chronique, avec ses
terribles problèmes de morbidité et les difficultés liées au diagnostic et au traitement ainsi que le coût élevé dans tous
les sens du terme. Ainsi, tandis que la majeure partie de ce document se consacre au patient chronique, plus
problématique, une grande attention est portée sur les phases primaires de cette maladie où la surveillance et les soins
les plus stricts doivent être apportés. Une question très importante réside dans la définition de la « maladie de Lyme
chronique ». En me basant sur mes données cliniques et le dernier compte rendu édité, j'offre la définition suivante.
Pour être reconnu malade chronique de la BL, ces trois critères doivent être présents :
1. Maladie existant depuis au moins une année (c'est approximativement à ce moment-là que le déficit immunitaire
atteint des niveaux cliniques significatifs).
2. Avoir des problèmes neurologiques majeurs persistants (tels que l'encéphalite l’encéphalopathie, la méningite, etc.)
ou des manifestations arthritiques actives (synovite active).
3. Avoir toujours une infection active à la Borrelia b. (Bb), indépendamment de la thérapie antibiotique antérieure (si tel a
été le cas). La Lyme chronique est une maladie tout à fait différente des phases primaires, principalement en raison de
son effet inhibiteur sur le système immunitaire (On a prouvé que la BL in vitro inhibe et tue cellules B et T, et diminuera
le taux des CD-57, cellules tueuses naturelles). En conséquence, l’infection par Borrelia b. est non seulement
entretenue et libre d'avancer, mais le problème des co-infections surgit également.
Les tiques peuvent contenir et transmettre une multitude de microbes pathogènes potentiels à l’hôte. La présentation
clinique de Lyme reflète donc quels sont les pathogènes présents et dans quelles proportions. Apparemment, dans des
infections précoces, avant que les dommages s’étendent au système immunitaire, si la charge bactérienne des coinfecteurs
est basse, et que la Lyme est traitée, plusieurs des autres microbes transmis par les tiques peuvent être
contenus et éliminés par le système immunitaire. Cependant, chez le patient chronique, en raison des défenses
diminuées, les composants individuels de la co-infection sont à présent suffisamment actifs de sorte qu'ils s’ajoutent
aussi aux manifestations de la maladie et doivent être traités.
En outre, beaucoup d'infections latentes qui peuvent être apparues avant la morsure de tique, par exemple le virus de
l'herpès, peuvent être réactivés et venir ainsi alourdir la maladie. Une conséquence malheureuse est que les essais
sérologiques peuvent devenir moins sensibles pendant la progression des infections, vraisemblablement en raison de
la diminution de la réaction immunologique sur laquelle ces tests sont basés. En outre, des complexes immunitaires se
créent, emprisonnant des anticorps de la BL. Ces anticorps complexés ne sont pas détectés par les sérologies. Il n’est
alors pas étonnant que la séronégativité du patient se convertisse en séropositivité dans 36% des cas après le début du
traitement antibiotique et au cours du rétablissement.
De la même façon, la quantité d'anticorps peut augmenter en même temps que le nombre de bandes sur le Western
Blot pendant la progression du traitement et la récupération du patient. Ce n’est qu’après plusieurs années après un
traitement efficace que la réponse sérologique commence à diminuer. La sévérité de la maladie clinique est directement
proportionnelle à la charge spirochétale, à la durée de l'infection, et à la présence de co-infections. Ces facteurs sont
également proportionnels à l'intensité et à la durée du traitement requis pour le rétablissement.
D’autres maladies plus graves peuvent également causer l’affaiblissement des défenses, comme un stress sévère, les
médicaments immunosuppresseurs, et les maladies intercurrentes graves. C'est pourquoi les stéroïdes et d'autres
médicaments immunosuppressifs sont absolument contre-indiqués dans la maladie de Lyme. Ceci inclut
également les stéroïdes intra-articulaires. Beaucoup de conditions parentes ont comme conséquence l’installation
de la chronicité dans la maladie, ainsi il n'est pas étonnant que des dommages puissent survenir sur presque tous les
organes du corps humain. Par conséquent pour récupérer entièrement il ne faut pas seulement traiter toutes les
infections actives, mais tous les autres problèmes doivent également être traités d'une manière complète et
systématique. Aucun traitement ou médicament unique ne pourra provoquer le rétablissement complet du
patient malade. Ce n’est qu’en considérant tous les problèmes et en expérimentant des traitements et des
solutions pour chacun de ces problèmes, que nous pourrons permettre à nos patients de recouvrer pleinement
leur santé. De même, un patient ne se peut être en mesure de récupérer sauf s’il se conforme complètement et pour
chaque aspect du protocole de traitement. Ceci doit être souligné au patient, souvent à des occasions répétées. Il est
clair que chez la grande majorité des patients, la maladie de Lyme chronique affecte principalement le système nerveux.
Ainsi, une évaluation soigneuse peut inclure des tests de balayage neuropsychiatriques, des SPECT et des scanners
IRM, des analyses du LCR* lorsqu’elles sont utiles, ainsi que la participation de neurologues et de psychiatres informés
sur la maladie de Lyme et les douleurs cliniques, et parfois des spécialistes en psychopharmacologie.
AXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE
Un des effets néfastes de la maladie de Lyme chronique sur le système nerveux central, est la dégradation de l'axe
hypothalamo-hypophysaire. Des degrés variables d'insuffisance hypophysaire ont été observés chez ces patients, la
correction de Cette carence, permet la restauration de l'énergie, de la vigueur et de la libido, et la résolution de
l'hypotension persistante. Malheureusement, tous les spécialistes n’identifient pas l'insuffisance hypophysaire, en partie
en raison de la difficulté à obtenir un diagnostic à partir des tests de laboratoire. Cependant, les avantages certains à
diagnostiquer et à traiter cette insuffisance justifient l'effort requis pour une pleine rémission. Il est intéressant de
constater que chez un nombre significatif de ces patients, la réussite du traitement des infections peut avoir comme
conséquence une inversion du dysfonctionnement hormonal, et thérapies hormonales de substitution pourraient être
diminuées !
J'ai une vue d'ensemble de ce qu'est réellement la maladie de Lyme. Traditionnellement, Lyme définit une maladie
infectieuse causée par le spirochète, la Borrelia burgdorferi (Bb). Techniquement, cette considération est juste, mais
médicalement la maladie représente souvent beaucoup plus que cela, notamment lorsqu’elle se manifeste sous des
formes disséminées et chroniques. A l’inverse, je considère la maladie de Lyme comme une affection résultant d’une
morsure de tique infectée. Ceci inclut l’infection par la Borrelia burgdorferi, mais également les nombreuses coinfections
qui peuvent être évoquées. En outre, sous la forme chronique de Lyme, d'autres facteurs peuvent provoquer
un dysfonctionnement du rôle immunologique, les infections opportunistes, les co-infections, les toxines biologiques, les
déséquilibres métaboliques et hormonaux, le déconditionnement, etc. Je me réfèrerai à l'infection par la Borrelia b. sous
le nom de « Borreliose de Lyme» (BL), et emploierai la désignation « Lyme » et « maladie de Lyme » pour me rapporter
au sens plus large que j'ai décrit ci-dessus.
PRINCIPES GENERAUX
Vous pouvez généralement considérer la BL sous trois catégories : aigue, précocement disséminée, et chronique. Plus
le traitement est commencé tôt après le début de l'infection, plus le taux de succès est élevé. Cependant, puisqu'il est
plus facile de traiter la maladie dans sa forme précoce, cette catégorie de BL doit être prise TRÈS au sérieux. Les
infections non traitées referont surface inévitablement, en général sous une forme de Lyme chronique, avec ses
terribles problèmes de morbidité et les difficultés liées au diagnostic et au traitement ainsi que le coût élevé dans tous
les sens du terme. Ainsi, tandis que la majeure partie de ce document se consacre au patient chronique, plus
problématique, une grande attention est portée sur les phases primaires de cette maladie où la surveillance et les soins
les plus stricts doivent être apportés. Une question très importante réside dans la définition de la « maladie de Lyme
chronique ». En me basant sur mes données cliniques et le dernier compte rendu édité, j'offre la définition suivante.
Pour être reconnu malade chronique de la BL, ces trois critères doivent être présents :
1. Maladie existant depuis au moins une année (c'est approximativement à ce moment-là que le déficit immunitaire
atteint des niveaux cliniques significatifs).
2. Avoir des problèmes neurologiques majeurs persistants (tels que l'encéphalite l’encéphalopathie, la méningite, etc.)
ou des manifestations arthritiques actives (synovite active).
3. Avoir toujours une infection active à la Borrelia b. (Bb), indépendamment de la thérapie antibiotique antérieure (si tel a
été le cas). La Lyme chronique est une maladie tout à fait différente des phases primaires, principalement en raison de
son effet inhibiteur sur le système immunitaire (On a prouvé que la BL in vitro inhibe et tue cellules B et T, et diminuera
le taux des CD-57, cellules tueuses naturelles). En conséquence, l’infection par Borrelia b. est non seulement
entretenue et libre d'avancer, mais le problème des co-infections surgit également.
Les tiques peuvent contenir et transmettre une multitude de microbes pathogènes potentiels à l’hôte. La présentation
clinique de Lyme reflète donc quels sont les pathogènes présents et dans quelles proportions. Apparemment, dans des
infections précoces, avant que les dommages s’étendent au système immunitaire, si la charge bactérienne des coinfecteurs
est basse, et que la Lyme est traitée, plusieurs des autres microbes transmis par les tiques peuvent être
contenus et éliminés par le système immunitaire. Cependant, chez le patient chronique, en raison des défenses
diminuées, les composants individuels de la co-infection sont à présent suffisamment actifs de sorte qu'ils s’ajoutent
aussi aux manifestations de la maladie et doivent être traités.
En outre, beaucoup d'infections latentes qui peuvent être apparues avant la morsure de tique, par exemple le virus de
l'herpès, peuvent être réactivés et venir ainsi alourdir la maladie. Une conséquence malheureuse est que les essais
sérologiques peuvent devenir moins sensibles pendant la progression des infections, vraisemblablement en raison de
la diminution de la réaction immunologique sur laquelle ces tests sont basés. En outre, des complexes immunitaires se
créent, emprisonnant des anticorps de la BL. Ces anticorps complexés ne sont pas détectés par les sérologies. Il n’est
alors pas étonnant que la séronégativité du patient se convertisse en séropositivité dans 36% des cas après le début du
traitement antibiotique et au cours du rétablissement.
De la même façon, la quantité d'anticorps peut augmenter en même temps que le nombre de bandes sur le Western
Blot pendant la progression du traitement et la récupération du patient. Ce n’est qu’après plusieurs années après un
traitement efficace que la réponse sérologique commence à diminuer. La sévérité de la maladie clinique est directement
proportionnelle à la charge spirochétale, à la durée de l'infection, et à la présence de co-infections. Ces facteurs sont
également proportionnels à l'intensité et à la durée du traitement requis pour le rétablissement.
D’autres maladies plus graves peuvent également causer l’affaiblissement des défenses, comme un stress sévère, les
médicaments immunosuppresseurs, et les maladies intercurrentes graves. C'est pourquoi les stéroïdes et d'autres
médicaments immunosuppressifs sont absolument contre-indiqués dans la maladie de Lyme. Ceci inclut
également les stéroïdes intra-articulaires. Beaucoup de conditions parentes ont comme conséquence l’installation
de la chronicité dans la maladie, ainsi il n'est pas étonnant que des dommages puissent survenir sur presque tous les
organes du corps humain. Par conséquent pour récupérer entièrement il ne faut pas seulement traiter toutes les
infections actives, mais tous les autres problèmes doivent également être traités d'une manière complète et
systématique. Aucun traitement ou médicament unique ne pourra provoquer le rétablissement complet du
patient malade. Ce n’est qu’en considérant tous les problèmes et en expérimentant des traitements et des
solutions pour chacun de ces problèmes, que nous pourrons permettre à nos patients de recouvrer pleinement
leur santé. De même, un patient ne se peut être en mesure de récupérer sauf s’il se conforme complètement et pour
chaque aspect du protocole de traitement. Ceci doit être souligné au patient, souvent à des occasions répétées. Il est
clair que chez la grande majorité des patients, la maladie de Lyme chronique affecte principalement le système nerveux.
Ainsi, une évaluation soigneuse peut inclure des tests de balayage neuropsychiatriques, des SPECT et des scanners
IRM, des analyses du LCR* lorsqu’elles sont utiles, ainsi que la participation de neurologues et de psychiatres informés
sur la maladie de Lyme et les douleurs cliniques, et parfois des spécialistes en psychopharmacologie.
AXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE
Un des effets néfastes de la maladie de Lyme chronique sur le système nerveux central, est la dégradation de l'axe
hypothalamo-hypophysaire. Des degrés variables d'insuffisance hypophysaire ont été observés chez ces patients, la
correction de Cette carence, permet la restauration de l'énergie, de la vigueur et de la libido, et la résolution de
l'hypotension persistante. Malheureusement, tous les spécialistes n’identifient pas l'insuffisance hypophysaire, en partie
en raison de la difficulté à obtenir un diagnostic à partir des tests de laboratoire. Cependant, les avantages certains à
diagnostiquer et à traiter cette insuffisance justifient l'effort requis pour une pleine rémission. Il est intéressant de
constater que chez un nombre significatif de ces patients, la réussite du traitement des infections peut avoir comme
conséquence une inversion du dysfonctionnement hormonal, et thérapies hormonales de substitution pourraient être
diminuées !
CO-INFECTIONS
Un grand panel de recherches et d'expériences cliniques a démontré un phénomène presque universel chez tous les
patients chroniques de Lyme ; ils sont co-infectés par de multiples microbes pathogènes des tiques. On a observé que
ces patients pouvaient porter des espèces de babesia, des organismes de type bartonelle, des ehrlichia, des
anaplasmes, des mycoplasmes, et des virus. Rarement, des formes de levure ont été détectées dans le sang
périphérique. À un moment il a même été évoqué que des nématodes étaient un parasite des tiques. Les études ont
prouvé que la co-infection a comme conséquence une présentation clinique plus grave, avec des atteintes organiques
plus graves qui rendent la suppression des parasites plus difficile. En outre, on sait que les infections à Babesia, comme
la Borreliose de Lyme, sont immunosuppressives. Il existe des différences entre la présentation clinique du patient coinfecté
et la typologie d’un patient présentant une infection isolée. Il peut y avoir différents symptômes et signes
atypiques. La fiabilité des tests paracliniques* standards peut être faussée et les formes chroniques et persistantes de
chacune des infections est vraiment de plus en plus manifeste. Avec le temps, je suis convaincu qu’un grand nombre
d’autres microbes pathogènes seront trouvés. Par conséquent, les vraies présentations cliniques de Lyme, comme
nous avons appris à les reconnaître, et plus particulièrement les présentations tardives et plus graves, représentent
probablement des infections croisées avec beaucoup d’autres facteurs aggravants. Je laisse au lecteur le soin de
mesurer les implications que ce fait entraine dans les anomalies retrouvées entre les tests de laboratoire pour les
infections à Borrelia pures, et les convictions que les médecins se sont forgées à partir de leurs patients.
Je dois mettre l’accent sur le fait que tous les diagnostics des infections à tiques demeurent cliniques. Des
indices cliniques seront présentés plus tard dans ce rapport, mais la question des tests est brièvement récapitulée cidessous.
Dans la Borreliose de Lyme, le Western Blot est le test sérologique privilégié. Les tests de dépistage
d'antigène (capture d'antigène et PCR*), bien que peu sensibles, sont très précis et sont particulièrement utiles pour
évaluer un patient séronégatif ou présentant une maladie active ou encore pour déceler les rechutes postthérapeutiques.
Souvent, les tests de dépistage d'antigène sont les seuls marqueurs positifs de l'infection à la BL, il a
ainsi été rapporté que la séronégativité se produit dans 30 à 50% des cas. Néanmoins, la Borréliose de Lyme peut être
présente même si tous ces tests sont non-réactifs ! Le diagnostic clinique est donc exigé.
Pour la Babésia, aucun test n'est assez fiable à lui seul pour être employé de manière unique. Ce n’est que dans les
infections récentes (d’une durée de moins de deux semaines) que le frottis sanguin standard pourra être utile. Par la
suite, on peut employer la sérologie, la PCR, et l’analyse par hybridation in situ fluorescente («FISH»).
Malheureusement, plus d'une douzaine d'autres protozoaires peuvent être trouvés chez les tiques, bien plus
susceptibles de transporter d’autres espèces que la Babesia microti ; pourtant seuls les tests pour la babésia microti et
le WA-1* sont commercialisés actuellement ! En d'autres termes, le patient peut avoir une infection pour laquelle il peut
ne pas être testé. Ici, comme pour la Borrelia, l'évaluation clinique est l'outil de diagnostic incontournable.
Pour l’Ehrlichiose et l’Anaplasmose, par définition vous devez rechercher les formes mono et granulocytaires. On
peut faire réaliser un frottis sanguin, une PCR et une sérologie pour effectuer cette recherche. Beaucoup d’organismes
proches d’Ehrlichia mais non répertoriés peuvent être détectés chez les tiques mais ils peuvent ne pas être décelés par
les tests actuellement disponibles sur le marché, ainsi dans cette maladie aussi, ces tests ne peuvent être considérés que
comme
des compléments pour établir le diagnostic. Rarement, une fièvre dite
des
Montagnes Rocheuses peut coexister, et même s’installer de manière chronique. Heureusement, les protocoles de
traitement sont semblables pour tous les agents de ce groupe.
Pour la Bartonelle, il faudra employer à la fois la sérologie et la PCR. La PCR peut, comme pour la Borreliose de Lyme,
être exécutée sur le sang et le fluide cérébrospinal mais également sur des échantillons de biopsie. Malheureusement,
mon expérience prouve que même en pratiquant ces deux types de tests, environ 50% des cas cliniquement prouvés
s’avèreront négatifs.
Les expositions fréquentes aux Mycoplasmes sont courantes, provoquant une forte séropositivité, ainsi la PCR
demeure la meilleure manière de confirmer une infection active. Des infections chroniques virales peuvent être activées
chez le patient chronique, ceci est dû à un affaiblissement de la réaction immunitaire. Le diagnostic devrait être établi
sur les résultats des tests PCR et non sur les sérologies. Les virus couramment mis en cause concernent le HHV-6
(Virus de l’Herpès Humain), CMV (Cyto-Megalo-Virus), et EBV (virus d’Epstein Barr).
Montagnes Rocheuses peut coexister, et même s’installer de manière chronique. Heureusement, les protocoles de
traitement sont semblables pour tous les agents de ce groupe.
Pour la Bartonelle, il faudra employer à la fois la sérologie et la PCR. La PCR peut, comme pour la Borreliose de Lyme,
être exécutée sur le sang et le fluide cérébrospinal mais également sur des échantillons de biopsie. Malheureusement,
mon expérience prouve que même en pratiquant ces deux types de tests, environ 50% des cas cliniquement prouvés
s’avèreront négatifs.
Les expositions fréquentes aux Mycoplasmes sont courantes, provoquant une forte séropositivité, ainsi la PCR
demeure la meilleure manière de confirmer une infection active. Des infections chroniques virales peuvent être activées
chez le patient chronique, ceci est dû à un affaiblissement de la réaction immunitaire. Le diagnostic devrait être établi
sur les résultats des tests PCR et non sur les sérologies. Les virus couramment mis en cause concernent le HHV-6
(Virus de l’Herpès Humain), CMV (Cyto-Megalo-Virus), et EBV (virus d’Epstein Barr).
Conditions concourantesL'expérience a prouvé que des conditions concourantes existent chez ceux qui sont malades depuis longtemps.
L'évaluation d’un patient devrait inclure la recherche d’un diagnostic différentiel et la découverte d'autres anomalies
subtiles pouvant coexister. Il vous faudra doser la vitamine B12 et être préparé à suivre un traitement agressif à base de
thérapies parentérales. Si les complications neurologiques sont graves, il faudra alors envisager un traitement à base de
méthylcobalamine (comme décrit ci-dessous dans l’article consacré au régime alimentaire). L'insuffisance en
magnésium est très souvent présente et se révèle souvent majeure. L’hyperréflexie, les mouvements convulsifs
musculaires, l'irritabilité myocardique, le manque de force et les contractions musculaires spasmodiques sont les signes
de cette insuffisance. Le magnésium est avant tout un ion intracellulaire, ainsi le test sérologique n’est pas d’une grande
utilité. Les substitutions orales peuvent être prescrits pour l’entretien du capital en magnésium, mais les sujets ayant de
graves insuffisances auront besoin d’un dosage additionnel et parentéral : 1 gramme en intraveineuse ou en
intramusculaire au moins une fois par semaine jusqu'à la disparition de l'irritabilité neuromusculaire. Les anomalies
hypophysaires et endocriniennes sont bien plus courantes que ce que l’on pense généralement. Il faut tout évaluer, y
compris des niveaux d'hormone de croissance. Très souvent, toute une batterie de tests est prévue afin de cibler le
problème. Pour évaluer la thyroïde, il faut tester les niveaux de T3 et de T4 libres ainsi que la TSH, le balayage
nucléaire, si nécessaire, déterminera les auto-anticorps. L'activation de la cascade inflammatoire a été impliquée dans
le blocage des récepteurs cellulaires d'hormone. Une illustration de ce fait est la résistance à l'insuline ; le blocage des
récepteurs peut causer un hypothyroïdisme clinique et de ce fait l’hypothyroïdisme peut exister en dépit des niveaux
d'hormone normaux dans le sérum. Ceux-ci peuvent en partie expliquer la dyslipidémie* et la prise de poids qui est
notée chez 80% des patients chroniques de Lyme. En plus de mesurer les niveaux de T3 et T4 libres, il faut vérifier la
température corporelle matinale. Si un hypothyroïdisme est décelé, vous devez pouvoir le traiter avec des préparations
de T3 et T4 jusqu'à ce que les taux sanguins des deux hormones soient normalisés. Pour entretenir des taux normaux,
il est préférable de prescrire de la T3 à libération progressive.
L'hypotension à médiation neurologique (NMH*) n'est pas rare. Les symptômes peuvent inclure des palpitations, une
confusion et des tremblements, tout particulièrement après un effort ou après une position statique prolongée, une
intolérance à la chaleur, des vertiges, des évanouissements (ou un état proche de la syncope), et un besoin
irrépressible de s'asseoir ou de se coucher. On la confond souvent avec l’hypoglycémie qu'elle imite. La NMH peut
résulter d’une neuropathie autonome et des dyscrasies* endocriniennes. Si une NMH est présente, un traitement peut
diminuer considérablement la fatigue, les palpitations et l’impression d’ivresse ainsi qu’augmenter la vitalité. La NMH est
diagnostiquée par le test de la table d'inclinaison. Ce test doit être fait par un cardiologue et inclure le «fluid
challenge*» à l'Isuprel. Ceci démontrera non seulement si la NMH est présente, mais également les contributions
relatives à l’hypovolémie* et au dysfonctionnement sympathique. La thérapie de support immédiate est basée sur
l'expansion volémique* (Prise de sodium et de fluide et éventuellement Florinef plus potassium). Si ce n’est pas
suffisant, un bêta-bloquant peut être ajouté, en réponse au fluide challenge à l'Isuprel. Pour obtenir une guérison
définitive il faut reconstituer les taux d’hormones et traiter la maladie de Lyme ainsi que le dysfonctionnement particulier.
Balayage du cerveau par SPECT*
Contrairement à l’IRM* et à la TEP*, qui montrent la structure, le scanner à SPECT montre la fonction. Par conséquent
les scanners à SPECT nous fournissent une information inaccessible pour les rayons X, les balayages de TEP, les IRM,
ou même les scanners rotatifs. Chez la majorité des patients chroniques de la Borréliose de lyme, ces balayages sont
anormaux. Même si le diagnostic de Lyme n’est pas spécifiquement posé, si le scanner est anormal, il peut non
seulement mesurer les anomalies, mais selon les anomalies on peut alors opter pour une cause médicale ou
psychiatrique. En outre, les scanners répétés après un traitement peuvent être employés pour évaluer l'efficacité de ce
traitement. Il faut remarquer que l'amélioration des scanners devance de plusieurs mois les progrès cliniques. Si
l’examen est pratiqué par des radiologistes bien informés disposant d'un équipement à haute résolution, le scanner
montrera des anomalies caractéristiques de la maladie de Lyme : l’hypoperfusion globale avec encéphalopathie (elle
peut être homogène ou hétérogène). Les scanners décèlent un dysfonctionnement neuronal et/ou plusieurs degrés
d'insuffisance cérébro-vasculaire. Au besoin, pour évaluer les contributions relatives de ces deux processus, le scanner
à
SPECT peut être réalisé avant et après acétazolamide. Si le scanner fait après
injection d'acétazolamide révèle une
réversibilité significative des anomalies, alors il y a vasoconstriction qui peut être traitée avec des vaso-dilatateurs,
lesquels pourront faire disparaître quelques symptômes cognitifs. La thérapie peut comprendre l'acétazolamide, les
agonistes de la sérotonine et même le Ginkgo biloba, si il est de qualité pharmaceutique. Des essais thérapeutiques
avec ces derniers peuvent être nécessaires. L’Acétazolamide ne doit pas être administré en cas d’infection rénale ou
hépatique graves, d’anomalies d’électrolytes*, de grossesse, d’allergie aux sulfamides, d’une crise cardiaque récente,
ou encore si le patient suit un traitement comportant des doses élevées d’aspirine.
réversibilité significative des anomalies, alors il y a vasoconstriction qui peut être traitée avec des vaso-dilatateurs,
lesquels pourront faire disparaître quelques symptômes cognitifs. La thérapie peut comprendre l'acétazolamide, les
agonistes de la sérotonine et même le Ginkgo biloba, si il est de qualité pharmaceutique. Des essais thérapeutiques
avec ces derniers peuvent être nécessaires. L’Acétazolamide ne doit pas être administré en cas d’infection rénale ou
hépatique graves, d’anomalies d’électrolytes*, de grossesse, d’allergie aux sulfamides, d’une crise cardiaque récente,
ou encore si le patient suit un traitement comportant des doses élevées d’aspirine.
LA BORRELIOSE DE LYME
CONSEILS POUR LE DIAGNOSTIC
La Borreliose de Lyme (BL) est diagnostiquée cliniquement, puisqu’aucun test actuellement disponible, quel que soit le
type ou l’origine, n’est suffisamment fiable pour confirmer ou éliminer l'infection par ces microbes pathogènes, ni même
si ces infections sont responsables des symptômes du patient. Le tableau clinique entier doit être pris en considération,
ainsi que toutes les autres des plaintes du patient, avec la recherche des conditions concourantes et des diagnostics
différentiels. Souvent, une grande partie du diagnostic chez les patients atteints d’une maladie de Lyme ancienne et
disséminée implique d'éliminer d'autres maladies et de définir l'ampleur des dommages qui pourrait justifier des tests et
des traitements distincts. On devrait prendre en considération l’exposition éventuelle aux tiques, les éruptions (même
lorsqu’elles sont atypiques), l'évolution clinique typique chez un individu précédemment asymptomatique, et les résultats
des tests pour les microbes pathogènes des tiques. Un autre facteur très important est la présence ou l’absence de
réaction de Jarisch Herxheimer qui se traduit, pendant le traitement, par un cycle typique de quatre semaines avec des
accalmies et des aggravations en dent de scie et qui permet une amélioration de l’état général tout au long de lathérapie.
LES ERYTHEMES MIGRANTS
Les érythèmes migrants (EM) font partie du diagnostic de l'infection par la Borrelia, mais ils ne sont présents que dans
moins de 50% des cas. Même s’ils sont présents, le patient peut ne pas s’en apercevoir. C'est une lésion
érythémateuse à extension périphérique centrifuge qui peut être chaude. Rarement on peut ressentir une légère brûlure
ou une démangeaison. L'éruption de l’EM commencera quatre jours à plusieurs semaines après la morsure, et peut être
associée à des symptômes constitutionnels. Les lésions multiples ne sont présentes que dans moins de 10% des cas,
mais indiquent avec certitude une dissémination de la maladie. Certaines lésions ont une apparence atypique une
biopsie de la peau peut être utile. Lorsque l’on constate un centre ulcéré ou vésiculaire, cela peut indiquer une coinfection,
impliquant d'autres organismes que la Borrelia burgdorferi. Après qu'une morsure de tique, les sérologies
(ELISA, IFA*, Western Blots, etc.) ne deviendront positifs qu’après plusieurs semaines. Par conséquent, si l’on est en
présence d’un EM, le traitement doit commencer immédiatement, et on ne doit pas attendre les résultats des tests de la
Borrelia. Il ne faut pas passer à côté de l’occasion de traiter la maladie dans sa phase primaire, car c’est à ce moment
précis que taux de succès est le plus élevé. En effet, beaucoup de cliniciens bien informés ne demanderont même pas
un test pour la Borrelia devant ce cas.
Les érythèmes migrants (EM) font partie du diagnostic de l'infection par la Borrelia, mais ils ne sont présents que dans
moins de 50% des cas. Même s’ils sont présents, le patient peut ne pas s’en apercevoir. C'est une lésion
érythémateuse à extension périphérique centrifuge qui peut être chaude. Rarement on peut ressentir une légère brûlure
ou une démangeaison. L'éruption de l’EM commencera quatre jours à plusieurs semaines après la morsure, et peut être
associée à des symptômes constitutionnels. Les lésions multiples ne sont présentes que dans moins de 10% des cas,
mais indiquent avec certitude une dissémination de la maladie. Certaines lésions ont une apparence atypique une
biopsie de la peau peut être utile. Lorsque l’on constate un centre ulcéré ou vésiculaire, cela peut indiquer une coinfection,
impliquant d'autres organismes que la Borrelia burgdorferi. Après qu'une morsure de tique, les sérologies
(ELISA, IFA*, Western Blots, etc.) ne deviendront positifs qu’après plusieurs semaines. Par conséquent, si l’on est en
présence d’un EM, le traitement doit commencer immédiatement, et on ne doit pas attendre les résultats des tests de la
Borrelia. Il ne faut pas passer à côté de l’occasion de traiter la maladie dans sa phase primaire, car c’est à ce moment
précis que taux de succès est le plus élevé. En effet, beaucoup de cliniciens bien informés ne demanderont même pas
un test pour la Borrelia devant ce cas.
DIAGNOSTIC TARDIF
Si les sérologies sont positives, elles révèlent uniquement l'exposition aux micro-organismes mais n'indiquent pas
directement si le spirochète est effectivement encore présent. Puisque les sérologies de la BL donnent souvent des
résultats contradictoires, il faut faire pratiquer les tests par des laboratoires de référence. La recommandation d’un test à
deux étapes : utiliser le test ELISA comme un outil de criblage, suivi, s’il est positif, par un Western blot de confirmation,
est illogique dans cette maladie. Le test ELISA n'est pas assez sensible pour donner un résultat fiable, et il y a
beaucoup de patients atteints de Lyme dont le test ELISA est négatif alors que le Western blot donne le résultat inverse.
Je dois donc vous déconseiller d’employer le test ELISA. Il est préférable de demander une recherche d’IgM et d'IgG
par Western blot mais il faut que vous soyez conscient que dans les formes de la maladie ancienne, les IgM peuvent
réapparaître et par conséquent on ne peut pas associer un IgM réactif à une forme récente ou tardive de la maladie,
cela indique seulement une infection active. Dans les cas tardifs et séronégatifs de la maladie, 36% des patients
deviendront transitoirement séropositifs après une thérapie réussie. Dans la BL chronique, le taux de CD-57 est à la fois
utile et important (voir ci-dessous).Les comptes rendus des Western blots indiquent les bandes réactives. Les bandes 41KD apparaissent le plus tôt mais
peuvent provoquer des réactions croisées avec d'autres spirochètes. Les 18KD, 23-25KD (Osp C), 31KD (Osp A), 34KD
(Osp B), 37KD, 39KD, 83KD et les bandes 93KD sont spécifiques à l'espèce, mais apparaissent plus tard ou peuvent ne
jamais apparaître. Il faut au moins que la 41KD soit détectée avec une des bandes spécifiques. Les 55KD, 60KD, 66KD,
et 73KD ne sont pas spécifiques et non diagnostiquées.
Des tests par PCR sont disponibles à présent, et bien qu'ils soient très spécifiques, la sensibilité demeure faible, elle est
probablement inférieure à 30%. Ceci est du au fait que la BL cause une infection profonde dans les tissus et n’est que
transitoirement détectable dans les fluides. Par conséquent, tout comme pour les cultures sérologiques, de multiples
échantillons doivent être collectés pour augmenter l’efficacité du test ; un résultat négatif n'élimine pas une infection,
mais un test positif est significatif. Vous pouvez pratiquer des tests sur le sang entier, la couche leucocyto-plaquettaire,
l’urine, les fluides spinaux et autres sérums, ainsi que des biopsies de tissu. Plusieurs PCR peuvent être effectuées ;
vous pouvez également demander une PCR sur le sang entier, le sérum et l'urine au moment de l’activation des symptômes.
Le
patient ne doit pas être sous l’effet des antibiotiques depuis au moins six
semaines avant le test, ceci
pour obtenir le résultat le plus fiable.
La capture de l'antigène est de plus en plus courante, et peut être faite sur l'urine, le LCR, et le fluide synovial. La
sensibilité est encore basse (de l'ordre de 30%), mais la spécificité est haute (de plus de 90%). Les sérums spinaux ne
sont pas habituellement pas recommandés, car un sérum négatif n'élimine pas la maladie de Lyme. On retrouve
souvent des anticorps à la Borrelia dans les cas de méningite de Lyme ; en revanche, on les détecte rarement dans les
méningites non cérébrospinales, même en cas d’encéphalopathie. Même dans un cas de méningite, des anticorps ne
sont détectés dans le LCR que chez moins de 13% des patients présentant une maladie ancienne ! Par conséquent,
des fluides spinaux sont seulement pratiqués pour les patients présentant des manifestations neurologiques prononcées
chez lesquels le diagnostic est incertain s'ils sont séronégatifs, ou si le tableau symptomatique est toujours significatif à
la fin du traitement. Ceci fait, le but est à présent d'éliminer d’éventuelles affections supplémentaires, et de détecter la
présence possible des antigènes de la BL (et de la Bartonelle) ou des acides nucléiques. Il est particulièrement
important de rechercher une élévation de la protéinémie et des globules blancs, qui indiquerait la nécessité d’une
thérapie plus agressive, comme la pression du liquide céphalorachidien, qui peut être élevée et intensifier les maux de
tête, particulièrement chez les enfants. J’appelle expressément les cliniciens à pratiquer des biopsies sur toutes les
lésions de peau et des éruptions non expliquées et à exécuter des PCR et une histologie soigneuse. Vous devrez
informer l’anatomo pathologiste pour qu’il exécute une recherche de spirochètes.
pour obtenir le résultat le plus fiable.
La capture de l'antigène est de plus en plus courante, et peut être faite sur l'urine, le LCR, et le fluide synovial. La
sensibilité est encore basse (de l'ordre de 30%), mais la spécificité est haute (de plus de 90%). Les sérums spinaux ne
sont pas habituellement pas recommandés, car un sérum négatif n'élimine pas la maladie de Lyme. On retrouve
souvent des anticorps à la Borrelia dans les cas de méningite de Lyme ; en revanche, on les détecte rarement dans les
méningites non cérébrospinales, même en cas d’encéphalopathie. Même dans un cas de méningite, des anticorps ne
sont détectés dans le LCR que chez moins de 13% des patients présentant une maladie ancienne ! Par conséquent,
des fluides spinaux sont seulement pratiqués pour les patients présentant des manifestations neurologiques prononcées
chez lesquels le diagnostic est incertain s'ils sont séronégatifs, ou si le tableau symptomatique est toujours significatif à
la fin du traitement. Ceci fait, le but est à présent d'éliminer d’éventuelles affections supplémentaires, et de détecter la
présence possible des antigènes de la BL (et de la Bartonelle) ou des acides nucléiques. Il est particulièrement
important de rechercher une élévation de la protéinémie et des globules blancs, qui indiquerait la nécessité d’une
thérapie plus agressive, comme la pression du liquide céphalorachidien, qui peut être élevée et intensifier les maux de
tête, particulièrement chez les enfants. J’appelle expressément les cliniciens à pratiquer des biopsies sur toutes les
lésions de peau et des éruptions non expliquées et à exécuter des PCR et une histologie soigneuse. Vous devrez
informer l’anatomo pathologiste pour qu’il exécute une recherche de spirochètes.
ANALYSE DES CD-57
Notre capacité à mesurer les taux de CD-57* représente une avancée dans le diagnostic et le traitement de la
Borreliose. Les infections chroniques à la Borréliose de Lyme sont connues pour inhiber le système immunitaire et
peuvent diminuer la quantité des CD-57, cellules tueuses naturelles. Comme dans l'infection par le HIV, où l’on peut
déterminer l’importance de l’infection grâce aux taux anormalement bas de cellules T qui servent de marqueurs, dans la
Borreliose de Lyme nous pouvons interpréter le taux de diminution des CD-57 comme l’activation de l'infection à la
Borreliose de Lyme, et à la fin du traitement, une rechute est susceptible de se produire. Elle peut tout aussi bien être
employée comme simple test de criblage, peu onéreux, parce qu'à ce niveau, nous croyons que seule la Borrelia peut
permettre une diminution des CD-57. Ainsi, un patient malade présentant un taux élevé de CD-57 est probablement
atteint d’une autre infection que Lyme ; il peut s’agir d’une co-infection. Quand ce test est exécuté par LabCorp (le
laboratoire que nous privilégions actuellement en raison des études réalisées sur leurs analyses), nous nous attendons
à ce que nos patients atteints de la maladie de Lyme aient un taux supérieur à 60 ; le taux normal étant supérieur à 200.
Ce taux peut varier dans le temps et il n’augmente jamais au cours du traitement. A l’inverse, il reste bas jusqu'à ce que
l'infection à la Borrelia soit sous contôle, et alors le taux grimpera. Si les taux des CD 57 sont anormaux à la fin d’une
thérapie antibiotique, alors une rechute se produira presque certainement.
LISTE DES SYMPTÔMES COURANTS
Il ne faut pas considérer cette liste comme un plan de diagnostic, elle est fournie pour améliorer l'entrevue au cabinet.
Le fait de prendre en compte les différentes plaintes se rapportant à des organes spécifiques et à des co-infections
spécifiques permet de répertorier et donc de clarifier les diagnostics et aide à déterminer la distribution poly-systémique.
Avez-vous eu un des symptômes suivants en relation avec la maladie ?
(Entourer la réponse Oui ou Non)
Morsure de tique………………………………………….. O / N
Erythème migrant de type rash (cercle discret) ………. O / N
Eruption visible sur une large zone ……………………..O / N
Eruption linéaire, stries rouges ………………………….O / N
Sévérité et fréquence des symptômes (aucun – léger – modéré – sévère – inexistant – occasionnel – récurrent –
constant)
Gonflement persistant des glandes
Gorge endolorie
Fièvres
Voûte plantaire endolorie, en particulier le matin
Douleur articulaires : doigts, orteils, chevilles, poignets, genoux, coudes, hanches, épaules
Gonflement des articulations : doigts, orteils, chevilles, poignets, genoux, coudes, hanches, épaules
Douleur dorsale non expliquée
Rigidité des articulations ou du dos
Douleur ou crampes musculaires
Faiblesse musculaire évidente
Contraction des muscles du visage ou d'autres muscles
Confusion, difficulté éprouvée à la réflexion, à la concentration, à la lecture, à comprendre un problème contenant de
nouvelles informations
Difficulté à trouver ses mots, oubli des noms
Manque de mémoire, lacunes de la mémoire à court terme
Désorientation pauvre, tendance à se perdre, à se tromper d’endroit
Lapsus, mauvais choix de mots, erreurs de langage
Variations d'humeur, irritabilité, dépression
Anxiété, attaques de panique
Psychoses (hallucinations, illusions, paranoïa, bipolarité)
Tremblements
Crises végétatives*
Céphalées
Sensibilité à la lumière
Sensibilité au bruit
Vision : double, trouble, floue
Otalgies
Audition : bourdonnements, sifflements, diminution de l’audition
Augmentation des nausées, vertiges, étourdissements avec perte de l'équilibre, sensation d’ivresse
Ronflements, sonnant,
Distraction, esprit « brumeux », incontrôlable besoin de se reposer ou de s’allonger
Fourmillements, engourdissements, sensations de brûlures ou de coups de poignards, douleurs aigues,
hypersensibilité dermatologique Paralysie faciale de Bell
Douleurs dentaires
Grincements et craquements du cou, rigidité, douleur cervicale Fatigue, traits tirés, baisse de la vitalité
Insomnie, sommeil irrégulier, réveils anticipés
Temps de sommeil excessif
Besoin de faire une sieste pendant la journée
Gain de poids non expliqué
Perte de poids non expliquée
Alopécie sans raisons
Douleur dans la zone génitale
Irrégularité menstruelle non expliquée
Production de lait non expliquée
Douleur dans les seins
Vessie irritée ou dysfonctionnement de la vessie
Dysfonctionnement érectile
Perte de la libido
Ecoeurements ou nausées
Remontées acides, douleur d'estomac
Constipation
Diarrhée
Douleurs abdominales, crampes
Murmure ou prolapsus des valves cardiaques ?
Palpitations ou arythmie cardiaque «blocage de l’influx électrique» sur l’ECG*
Douleurs pleurales ou cage thoracique endolorie
Congestion cérébrale
Dyspnée*, «manque d’air», toux chronique non expliquée
Sueurs nocturnes
Effets accentués de l’alcool ou moins bonne résistance à l'alcool
Récurrence des symptômes tous les 4 semaines
Sensation d’incapacité
LISTE AIDANT AU DIAGNOSTIC
Pour aider le clinicien, un panel de critères de diagnostics a été développé grâce à la participation de douzaines
médecins expérimentés dans le domaine. Le dossier qu’ils ont monté et peaufiné au cours des années, s'est avéré
extrêmement utile non seulement pour le clinicien, mais également pour aider à clarifier le diagnostic pour des
bénéficiaires du tiers payant et les Utilization Review Commitees*. Il est important de noter que les critères de rapport
publiés par la CDC* ne s’occupent que de la surveillance, pas du diagnostic. Ils ne devraient pas être utilisés dans le
seul but de diagnostiquer la maladie de Lyme ou d’établir des directives exclusivement en vue de la validation d’un
diagnostic pour les assurances, ni employé pour déterminer l'admissibilité à une couverture sociale.
Exposition aux tiques dans une région endémique ………………………………………………….….. 1
Témoignage du patient et évolution des symptômes dans le temps, conformes à Lyme …………... 2
Signes et symptômes systémiques conformes à l'infection de la Bb (tout autre étiologie écartée) : Symptôme isolé, par
exemple, mono-arthrite ............ ............ ............ ............ ............ ..................................................... 1
Deux symptômes ou plus. Par exemple, mono-arthrite et paralysie faciale. ............ ......................... 2
Erythème migrant médicalement confirmé............ ............ ............ ............ ............ ......................... 7
Acrodermatite atrophiante chronique confirmée par biopsie ............ ............ ............ ........................7
Séropositivité…. ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ .......................... 3
Séroconversion de sérums géminés ............ ............ ............ ............ ............ .................................. 4
Microscopie de tissu par amplification argent. ............ ............ ............ ............ ............ ................... 3
Microscopie de tissu par immunofluorescence monoclonale ...... ............ ............ ............ .................4
Culture positive ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ............ ................4
Dépistage de l'antigène de la Borrelia b. ............ ............ ............ ............ ............ ........................... 4
Dépistage de l’ADN et de l’ARN de la Borrelia b. ............ ............ ............ ............ ........................... 4
DIAGNOSTIC
Borreliose de Lyme fortement probable ................................................................................................7 ou plus
Borreliose de Lyme possible .......... ............ ............ ............ ............ ............ ………………............... 5-6
Borreliose peu probable ........... ............ …………………….............. ............ ............ ............ ............ 4 ou moins
Pour répondre le plus justement à ces critères, je vous suggère d’indiquer si la Borreliose de Lyme Borreliosis est « peu
probable », « possible », ou « fortement probable » en vous basant sur les critères suivants - énumérez alors les
critères.
PROTOCOLE DE TRAITEMENT DE LA MALADIE DE LYME
BORRELIOSE DE LYME
INFORMATIONS GENERALES
Après une morsure de tique, la Borrelia se diffuse rapidement dans le sang et elle peut, par exemple, être trouvée dans
le système nerveux central douze heures après avoir pénétré la circulation sanguine. C'est pourquoi les infections
même récentes exigent une thérapie antibiotique massive avec une molécule capable de pénétrer tous les tissus dans
les concentrations que l’on connaît pour être bactéricides à l'organisme. Il a été démontré que plus l’atteinte à la
Borreliose de Lyme est ancienne, plus la durée du traitement doit
être longue, et plus la nécessité d’un traitement
agressif
accroit. Beaucoup de preuves ont été
accumulées indiquant les effets néfastes et graves de l'utilisation
concourante d’immunosuppresseurs comprenant les stéroïdes chez le patient présentant une infection active à la
Borrelia burgdorferi. Les stéroïdes ou tout autre immunosuppresseur ne doivent jamais être administrés à un
patient qui peut avoir, même auparavant souffert de la maladie de Lyme, Auquel cas, de sérieuses et
permanentes altérations peuvent en résulter, en particulier s'ils sont administrés sur le long terme. Si une
thérapie immunosuppressive est absolument nécessaire, il faut alors initier un traitement antibiotique efficace au moins
48 heures avant de débuter les immunosuppresseurs.
RESISTANCE AUX TRAITEMENTS
La Borrelia sécrète des bêta-lactamases* et des céphalosporines, lesquels, sous certaines contraintes, peuvent
provoquer une résistance aux céphalosporines et aux pénicillines.
C'est apparemment un système enzymatique à action lente, que l’on peut vraisemblablement combattre en prescrivant les dosages de substances plus élevés ou plus
continus, en particulier s’ils sont administrés de manière soutenue par des perfusions continues (cefotaxime) et
par des préparations retard* (pénicilline benzathine). Néanmoins, certains traitements par pénicilline et
céphalosporine s’avèrent infructueux en répondant aux substances sulbactam/ampicilline, imipenem, et vancomycin, qui
agissent par différents mécanismes que les pénicillines et les céphalosporines sur les parois cellulaires.
L'endocardite végétante a été associée à la Borrelia burgdorferi, mais les végétations peuvent être trop petites pour être
détectées par une échocardiographie. Il faut garder cela présent à l'esprit face à des patients présentant un souffle au
coeur, car cela peut expliquer pourquoi certains patients semblent rechuter continuellement même après une longue
antibiothérapie
MULTI-THERAPIE
Le traitement de la maladie de Lyme chronique exige habituellement des associations d’antibiotiques. Il y a quatre
raisons à cela :
1. Deux compartimentsLes Borrelia b. peuvent être trouvées dans le fluide et les tissus compartimentaux*, pourtant aucun antibiotique
actuellement employé pour traiter des infections à la Borrelia ne sera efficace pour agir sur les deux compartiments à la
fois. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire d’opter pour une thérapie associative chez les patients gravement
atteints. Dans une association logique l’on pourrait employer, par exemple, l'azithromycine avec de la pénicilline.
2. La place intra cellulaireUne autre raison, soulevée ci-après, est le fait que la Borrelia peut pénétrer, rester vivante dans des cellules et esquiver
les effets des agents extracellulaires. Les associations typiques comprennent un antibiotique extracellulaire avec un
agent intracellulaire comme un dérivé d’érythromycine avec un métronidazole. Il faut remarquer que quelques experts
déconseillent la co-administration d’antibactériens avec des agents bactériostatiques, d’où la recommandation d'éviter
l’association d’un traitement contre les kystes avec de la tétracycline.
3. Les formes L (sphéroplaste)La Borrelia est reconnue pour avoir la capacité d’exister sous au moins deux, et probablement trois formes
morphologiques différentes : le spirochète, le sphéroplaste (ou forme L), et la forme kystique récemment découverte
(actuellement, il existe une polémique pour savoir si le kyste est différent de la forme L). Les formes L et les formes
kystiques ne contiennent pas de paroi cellulaire, et les antibiotiques à bêta-lactamase ne peuvent donc pas les affecter.
Les sphéroplastes semblent répondre aux tétracyclines et aux dérivés d'érythromycine complexes. Apparemment, la
Borrelia peut subir une mutation entre les trois formes durant l'infection. C’est pour cela qu’il est sans doute nécessaire
de suivre des traitements antibiotiques à spectres différents en respectant des cycles et/ou de prescrire une association
d’agents hétérogène.
concourante d’immunosuppresseurs comprenant les stéroïdes chez le patient présentant une infection active à la
Borrelia burgdorferi. Les stéroïdes ou tout autre immunosuppresseur ne doivent jamais être administrés à un
patient qui peut avoir, même auparavant souffert de la maladie de Lyme, Auquel cas, de sérieuses et
permanentes altérations peuvent en résulter, en particulier s'ils sont administrés sur le long terme. Si une
thérapie immunosuppressive est absolument nécessaire, il faut alors initier un traitement antibiotique efficace au moins
48 heures avant de débuter les immunosuppresseurs.
RESISTANCE AUX TRAITEMENTS
La Borrelia sécrète des bêta-lactamases* et des céphalosporines, lesquels, sous certaines contraintes, peuvent
provoquer une résistance aux céphalosporines et aux pénicillines.
C'est apparemment un système enzymatique à action lente, que l’on peut vraisemblablement combattre en prescrivant les dosages de substances plus élevés ou plus
continus, en particulier s’ils sont administrés de manière soutenue par des perfusions continues (cefotaxime) et
par des préparations retard* (pénicilline benzathine). Néanmoins, certains traitements par pénicilline et
céphalosporine s’avèrent infructueux en répondant aux substances sulbactam/ampicilline, imipenem, et vancomycin, qui
agissent par différents mécanismes que les pénicillines et les céphalosporines sur les parois cellulaires.
L'endocardite végétante a été associée à la Borrelia burgdorferi, mais les végétations peuvent être trop petites pour être
détectées par une échocardiographie. Il faut garder cela présent à l'esprit face à des patients présentant un souffle au
coeur, car cela peut expliquer pourquoi certains patients semblent rechuter continuellement même après une longue
antibiothérapie
MULTI-THERAPIE
Le traitement de la maladie de Lyme chronique exige habituellement des associations d’antibiotiques. Il y a quatre
raisons à cela :
1. Deux compartimentsLes Borrelia b. peuvent être trouvées dans le fluide et les tissus compartimentaux*, pourtant aucun antibiotique
actuellement employé pour traiter des infections à la Borrelia ne sera efficace pour agir sur les deux compartiments à la
fois. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire d’opter pour une thérapie associative chez les patients gravement
atteints. Dans une association logique l’on pourrait employer, par exemple, l'azithromycine avec de la pénicilline.
2. La place intra cellulaireUne autre raison, soulevée ci-après, est le fait que la Borrelia peut pénétrer, rester vivante dans des cellules et esquiver
les effets des agents extracellulaires. Les associations typiques comprennent un antibiotique extracellulaire avec un
agent intracellulaire comme un dérivé d’érythromycine avec un métronidazole. Il faut remarquer que quelques experts
déconseillent la co-administration d’antibactériens avec des agents bactériostatiques, d’où la recommandation d'éviter
l’association d’un traitement contre les kystes avec de la tétracycline.
3. Les formes L (sphéroplaste)La Borrelia est reconnue pour avoir la capacité d’exister sous au moins deux, et probablement trois formes
morphologiques différentes : le spirochète, le sphéroplaste (ou forme L), et la forme kystique récemment découverte
(actuellement, il existe une polémique pour savoir si le kyste est différent de la forme L). Les formes L et les formes
kystiques ne contiennent pas de paroi cellulaire, et les antibiotiques à bêta-lactamase ne peuvent donc pas les affecter.
Les sphéroplastes semblent répondre aux tétracyclines et aux dérivés d'érythromycine complexes. Apparemment, la
Borrelia peut subir une mutation entre les trois formes durant l'infection. C’est pour cela qu’il est sans doute nécessaire
de suivre des traitements antibiotiques à spectres différents en respectant des cycles et/ou de prescrire une association
d’agents hétérogène.
4. La forme kystiqueLorsqu’elles se retrouvent dans un environnement hostile, tel qu’un milieu de croissance privé de nutriments, le LCR, ou
le sérum avec certains antibiotiques supplémentaires, les Borrelia peuvent muter d’une forme en spirale (le
« spirochète ») à une forme kystique. Ce kyste semble être capable de rester latent, mais une fois placé dans un
environnement plus favorable à sa croissance, la Borrelia peut retrouver sa forme de spirochète. Les antibiotiques
utilisés généralement pour la maladie de Lyme ne tuent pas la forme kystique de la Borrelia. Cependant, les tests de
laboratoire prouvent que le métronidazole et le tinidazole la perturberont. Par conséquent, on peut ajouter au régime du
patient souffrant d’infection chronique avec résistance de la maladie, du metronidazole (ou du tinidazole). Vous
trouverez plus de détails sur ce sujet dans la partie consacrée aux alternatives de traitement.
NEUROTOXINE DE LA BORRELIA(avec tous nos remerciements au Docteur Shoemaker)
Deux groupes ont prouvé que la Borrelia, comme plusieurs autres bactéries, produisent des neurotoxines. Ces
composés, comme il a été mis en évidence, peuvent causer plusieurs symptômes d’encéphalopathie, une réaction
inflammatoire continue, un symptôme « viral » courant dans les manifestations de la maladie de Lyme ancienne, et
peuvent agir également sur l'action hormonale en bloquant les récepteurs d'hormone. Actuellement, il n'y a aucun test
de dépistage disponible pour vérifier la présence de cette composante et la quantité de toxines ne peut être mesurée
non plus. Des analyses indirectes sont actuellement utilisées, telles que les mesures d'activation de cytokine et de
résistance hormonale. Un test sur la sensibilité au contraste visuel (test de VCS) est ainsi tout à fait utile pour
documenter les effets de la neurotoxine sur le SNC*, et pour suivre les effets des traitements. Ce test est disponible
dans quelques centres et sur Internet. Il a été mentionné que plus la maladie de Lyme dure, plus la neurotoxine est
présente dans le corps. Elle est probablement stockée dans les tissus gras, et une fois qu’elle s’y est installée, elle y
reste pour très longtemps. Ceci peut être du à la circulation entérohépatique, où la toxine est excrétée par la bile dans la
région intestinale, mais alors est réabsorbée de la région intestinale à nouveau vers la circulation sanguine. Ceci
constitue la base du traitement. Deux des médicaments capables de lier ces toxines sont la résine de cholestyramine et
les pilules de Welchol. Si la prise orale est suffisamment dosée, la neurotoxine présente dans la région intestinale se
colle à la résine, est emprisonnée, puis excrétée. Ainsi, au bout de plusieurs semaines, le niveau de neurotoxine est
épuisé et l’on assiste à une amélioration clinique. L’expérience montre couramment une amélioration au bout de trois
semaines, mais le traitement peut continuer pendant un mois ou davantage. Une répétition du traitement est toujours
possible. Ces médicaments peuvent non seulement fixer beaucoup de drogues mais également d’autres médicaments
et suppléments vitaminiques. Par conséquent il faut respecter un délai d’une demi-heure à deux heures après une dose
de cette fibre.
La Cholestyramine devra être prise deux à quatre fois par jour, et la posologie du Welchol est de trois pilules deux fois
par jour. Tandis que l’utilisation de ce dernier est évidemment beaucoup plus simple, il est cependant moins efficace
que la Cholestyramine. Les effets secondaires principaux sont le ballonnement et la constipation qui seront mieux
maîtrisés avec une consommation accrue de liquide et l’utilisation de laxatifs doux.TRAITEMENT DE LA BORRELIOSE DE LYME
INFORMATIONS SUR LE TRAITEMENT
Il n'existe aucun antibiotique universellement efficace pour traiter la Borreliose de Lyme. Le choix du médicament utilisé
et du dosage prescrit seront différents selon les personnes en raison de multiples facteurs. Ceux-ci incluent la durée et
la sévérité de la maladie, la présence de co-infections, les insuffisances immunitaires, l'utilisation notoire
d'immunosuppresseurs pendant l’infection, l'âge, le poids, la fonction gastro-intestinale, les niveaux de sang réalisés, et
la tolérance du patient. Les doses avérées efficaces sont souvent médicalement plus hautes que celles recommandées
dans les textes les plus anciens. On peut expliquer cela par la pénétration profonde de la Borrelia dans les tissu, sa
présence dans le SNC incluant l'oeil, dans des cellules, dans des tendons, et parce que très peu de souches de cet
organisme à présent connues ont été testées aux sensibilités antibiotiques. En outre, toutes les études zoologiques sur
la sensibilité menées jusqu’à présent n’ont concerné que la forme précoce de la maladie et ont été pratiquées sur des
sujets qui se comportent différemment des hôtes humains. Il faut donc commencer par un régime approprié à
l’environnement, et au besoin, le modifier de temps en temps, en fonction des concentrations antibiotiques retrouvés
dans les sérologies et la réponse clinique.
ANTIBIOTIQUES
Il y a quatre types d'antibiotiques utilisés en général pour le traitement de la Borreliose.
Les tétracyclines
Comprenant la doxycycline et la minocycline, elles sont bactériostatiques sauf si elles sont prescrites à fortes doses. Il
faut atteindre des concentrations élevées dans le sang, sinon la thérapie échouera tant dans le traitement de la maladie
précoce que de la maladie ancienne. Cependant, il peut être difficile de tolérer ces doses élevées. Par exemple, la
doxycycline peut être très efficace mais seulement si certaines concentrations plasmatiques sont atteintes, que ce soit
par des doses orales élevées (300 à 600 mg par jour) ou par administration parentérale. Une cinétique éradicatrice
indique qu'une grande concentration sanguine et tissulaire est plus efficace que le maintien des niveaux, ce qui est le
cas avec la doxycycline, les doses orales de 200 mg bid* sont plus efficaces que les 100 mg qid*. De même, c'est la
raison pour laquelle les doses de 400 mg par intraveineuse sont plus efficaces en étant administrées une fois par jour
que par toute autre posologie orale.
Les pénicillines
Elles sont bactéricides. Comme prévu, dans la tentative de maîtriser une infection par organisme à gram négatif tel que
la Borreliose, l’amoxicilline s'avère plus efficace que la pénicilline V orale. Pour affecter ces agents pourvus d’une paroi
cellulaire, l’utilisation des pénicillines permet une cinétique tueuse efficace si les concentrations bactéricides sont
soutenues pendant 72 heures. Ainsi le but est d'essayer de maintenir une bonne concentration sanguine et tissulaire.
Cependant, puisque les concentrations sanguines sont extrêmement variables selon les patients, il faut les évaluer
régulièrement. En raison de sa courte demi-vie* et de la nécessité d’être employée à des doses élevées, l’amoxicilline
est habituellement administrée avec du probenecide. Une alternative intéressante est la pénicilline de benzathine
(«Bicillin-LA»). Il s’agit d’une injection intramusculaire « retard », et bien que les doses soient relativement faibles, une
forte concentration sanguine et tissulaire soutenue permet l’efficacité de cette préparation.
Les céphalosporines
Elles doivent être de 3ème génération : les préparations de première génération sont rarement efficaces et les
compositions de deuxième génération sont comparables à l'amoxicilline et à la doxycycline in vitro et in vivo. Grâce à
leurs CMB* très basses (0.06 pour le ceftriaxone) et à leurs demi-vies relativement longues, les préparations de
troisième génération sont actuellement les plus efficaces des céphalosporines. On a démontré la performance des
céphalosporines quand la pénicilline et la tétracycline s’avéraient inefficaces. Le Cefuroxime Axetil (Ceftin), une
molécule de deuxième génération, est également efficace contre le staphylocoque et peut ainsi être utile pour traiter les
érythèmes migrants atypiques qui peuvent traduire une co-infection en plus de la Borreliose, révélant la présence de
germes pathogènes de la peau courants. En raison des effets secondaires de cet agent, il n’est pas souvent utilisé
comme traitement de première intention. Comme pour les pénicillines, il faut essayer d’atteindre de fortes doses dans le
sang et dans les tissus en réajustant fréquemment les posologies et/ou en utilisant du probénecide. Il faut, si possible,
mesurer les concentrations sanguines. Concernant l’emploi de céphalosporine de troisième génération, plusieurs points
doivent rester présents à l’esprit : Le Ceftriaxone est administré deux fois par jour, permettant de suivre une thérapie
chez soi, mais connaît 95% d'excrétion biliaire, il peut se cristalliser dans le tractus biliaire et provoquer une
cholécystite*. L'excrétion gastro-intestinale entraîne de gros effets sur la flore intestinale. On peut réduire les
problèmes biliaires et de surinfection grâce à la ceftriaxone si elle est donnée sans interruption, ainsi la recommandation
courante est de l'administrer chaque semaine pendant quatre jours d’affilée. Le céfotaxime, qui doit être donné au moins
toutes les huit heures ou en perfusion continue, est moins pratique, mais comme il ne provoque que 5% d'excrétion
biliaire, il ne cause jamais de dépôts biliaires et peut avoir moins d'effets indésirables sur la flore intestinale.
L’érythromycine
Elle s'est avérée presque inefficace en monothérapie. L'azithromycin d'azalide est légèrement plus efficace mais
toujours de moindre performance en cas de prise orale. Administrée par intraveineuse, elle donne de bien meilleurs
résultats. La clarithromycine est plus efficace que l'azithromycine si elle est administrée par voie orale, mais peut être
difficile à tolérer en raison de sa tendance à favoriser la prolifération de levures, un après-goût désagréable, et une
faible tolérance gastro-intestinale aux doses élevées requises. Ces problèmes sont beaucoup moins accentués avec la
telithromycine, ketolide oral, qui est généralement bien toléré. Les érythromycines (et les dérivés des dernières
générations mentionnés ci-dessus) ont des CMB considérablement basses, ils se concentrent très bien dans les tissus
et pénètrent les cellules, ainsi ils devraient être des agents idéaux. Pourtant, l'érythromycine est inefficace ; les premiers
résultats cliniques avec l'azithromycine (et dans une certaine mesure, la clarithromycine) ont été décevants. On pense
que quand la Borrelia est dans une cellule, elle est retenue dans une vacuole* et baigne dans un liquide au pH faible ;
cette acidité peut inactiver l'azithromycine et la clarithromycine. Par conséquent, ces substances sont administrées
simultanément à l’hydroxychloroquine ou à l'amantadine, qui élèvent le pH vacuolaire, permettant à ces antibiotiques
d’être plus efficaces. On ne sait pas encore si cette même technique contribuera à rendre l'érythromycine plus efficace
dans le traitement de la Borréliose. Une autre alternative consiste à administrer l'azithromycine de manière parentérale.
Les résultats sont excellents, sauf en ce qui concerne les brutales réactions de Jarisch-Herxheimer. La télithromycine,
par ailleurs, reste stable dans un environnement intracellulaire acide, ce qui explique sans doute pourquoi cette
préparation est de loin la plus efficace de cette catégorie, et elle peut remplacer les autres chez la majorité des patients
atteints de la Borreliose. De même, elle permet de rendre inutile la co-administration d'amantadine ou
d’hydroxychloroquine. Cet antibiotique a d'autres avantages - il a été élaboré pour empêcher les résistances,
il
n'a presque aucun impact négatif sur les E. coli* du tractus intestinal
(réduisant de façon encourageante le risque de
diarrhée), et il peut être pris avec ou sans nourriture.
Il comporte cependant des inconvénients :
1. Peut interagir sur une grande variété de médicaments car c'est un inhibiteur du cytochrome CYP3A4*. Il est
essentiel de prendre cet élément en considération car de nombreux patients atteints de Lyme prennent concurremment
une variété de médicaments, qui sont d’ailleurs souvent prescrits par différents praticiens.
2. Peut rallonger l'intervalle QT* qui devrait d’ailleurs être mesuré avant de prescrire ce médicament, et s’il est à la
limite, revérifier après le début du traitement.
3. Peut transitoirement causer une vision trouble, un retard d’accommodation, et même une vision double.
4. Peut provoquer une augmentation des enzymes hépatiques. Des analyses de sang doivent être faites régulièrement
pour surveiller leur taux.
5. Les précautions habituelles de n'importe quel antibiotique s’appliquent également toujours pour le risque d'allergie,
les effets sur l’estomac, les réactions d’Herxheimer, etc.
Intervalle QTc*
• Le QTc est l’intervalle QT* corrigé pour la mesure de la fréquence cardiaque
• Mesurer la dérivation précordiale* qui a l’onde T* la plus ample (habituellement V-2 ou V-5)
• Mesurer du début de l’onde Q* à la fin de l’onde T
• L’intervalle QT est inversement lié au rythme cardiaque (une impulsion lente a comme conséquence un plus long QT)
• QTc = QT ÷ intervalle RR
• Normes : Femmes <450, Hommes <470
• but : K+ > 4.0, Mg++ > 2.0 ; éviter l’hypocalcémie
Le Métronydazole (Flagyl)
un environnement hostile, tel qu’un milieu de croissance privé de nutriments, le LCR, ou le sérum avec certains
antibiotiques supplémentaires, les Borrelia peuvent muter d’une forme en spirale (le « spirochète ») à une forme
kystique.
Ce kyste semble être capable de rester latent, mais une fois placé dans un environnement plus favorable à sa
croissance, la Borrelia peut retrouver sa forme spirochètale. Les antibiotiques généralement utilisés contre la maladie de
Lyme, tels que la pénicilline ou les céphalosporines n’éradiquent pas la forme kystique de la Borreliose. Cependant, les
tests de laboratoire prouvent que le métronidazole l’éliminera. Par conséquent, on tend à présent à traiter le patient
chronique présentant une maladie résistante en combinant le métronidazole avec un ou deux autres antibiotiques pour
cibler toutes les formes de Borreliose. Puisque les tests de laboratoire prouvent que les tétracyclines peuvent entraver
l'effet du Flagyl, ce type de médicament ne devrait pas être employé dans ces combinaisons bi ou tri thérapeutiques.
Certains cliniciens préfèrent recommander le tinidazole qui pourrait être aussi efficace tout-en présentant moins d’effets
secondaires. Cependant, cette information n’a pas encore été documentée. Précautions importantes :
1. Le Flagyl est déconseillé pendant la grossesse, car il y a un risque de malformations à la naissance.
2. Aucune consommation d'alcool ! Un grave, effet « Antabuse » se produira, consistant en d’importantes nausées, des
rougeurs, des céphalées, et autres symptômes.
3. La prolifération de levures est particulièrement courante. Un régime strict antimycosique doit être suivi.
4. Le Flagyl peut irriter le système nerveux à court terme, il peut entre autres causer irritabilité, sensations d’ivresse etc.
à plus long terme, il peut affecter les nerfs périphériques, causant fourmillements, engourdissements, etc. Si ces effets
restent légers, il suffira de réduire la posologie. Souvent, un supplément en vitamine B peut faire cesser ces
symptômes. Si les symptômes nerveux persistent ou sont violents, alors il faut interrompre le traitement par
métronidazole sans quoi, ces symptômes peuvent s’installer de façon durable.
5. Les fortes réactions de type Herxheimer des réactions ont été observées chez presque tous les patients.
La rifampine
Cet antibiotique bien connu est utilisé depuis des décennies. Il est principalement employé pour traiter la tuberculose,
mais on a eu recours à lui dans d'autres situations, telles que la prévention de la méningite pour les sujets exposés,
pour traiter un staphylocoque résistant, etc. La rifampine peut être potentiellement efficace dans le traitement contre la
Bartonelle, l’Ehrlichia, la Mycoplasmose, et la Borreliose. Jusqu’à présent, aucune étude clinique formelle n’a été
instruite sur l'utilisation de ce médicament contre ces maladies, mais beaucoup de patients traités par rifampine ont eu
des résultats favorables. Si cette molécule est administrée, des analyses de sang régulières (NFS, enzymes
hépatiques) sont habituellement exécutées pour surveiller pour les effets secondaires.
diarrhée), et il peut être pris avec ou sans nourriture.
Il comporte cependant des inconvénients :
1. Peut interagir sur une grande variété de médicaments car c'est un inhibiteur du cytochrome CYP3A4*. Il est
essentiel de prendre cet élément en considération car de nombreux patients atteints de Lyme prennent concurremment
une variété de médicaments, qui sont d’ailleurs souvent prescrits par différents praticiens.
2. Peut rallonger l'intervalle QT* qui devrait d’ailleurs être mesuré avant de prescrire ce médicament, et s’il est à la
limite, revérifier après le début du traitement.
3. Peut transitoirement causer une vision trouble, un retard d’accommodation, et même une vision double.
4. Peut provoquer une augmentation des enzymes hépatiques. Des analyses de sang doivent être faites régulièrement
pour surveiller leur taux.
5. Les précautions habituelles de n'importe quel antibiotique s’appliquent également toujours pour le risque d'allergie,
les effets sur l’estomac, les réactions d’Herxheimer, etc.
Intervalle QTc*
• Le QTc est l’intervalle QT* corrigé pour la mesure de la fréquence cardiaque
• Mesurer la dérivation précordiale* qui a l’onde T* la plus ample (habituellement V-2 ou V-5)
• Mesurer du début de l’onde Q* à la fin de l’onde T
• L’intervalle QT est inversement lié au rythme cardiaque (une impulsion lente a comme conséquence un plus long QT)
• QTc = QT ÷ intervalle RR
• Normes : Femmes <450, Hommes <470
• but : K+ > 4.0, Mg++ > 2.0 ; éviter l’hypocalcémie
Le Métronydazole (Flagyl)
un environnement hostile, tel qu’un milieu de croissance privé de nutriments, le LCR, ou le sérum avec certains
antibiotiques supplémentaires, les Borrelia peuvent muter d’une forme en spirale (le « spirochète ») à une forme
kystique.
Ce kyste semble être capable de rester latent, mais une fois placé dans un environnement plus favorable à sa
croissance, la Borrelia peut retrouver sa forme spirochètale. Les antibiotiques généralement utilisés contre la maladie de
Lyme, tels que la pénicilline ou les céphalosporines n’éradiquent pas la forme kystique de la Borreliose. Cependant, les
tests de laboratoire prouvent que le métronidazole l’éliminera. Par conséquent, on tend à présent à traiter le patient
chronique présentant une maladie résistante en combinant le métronidazole avec un ou deux autres antibiotiques pour
cibler toutes les formes de Borreliose. Puisque les tests de laboratoire prouvent que les tétracyclines peuvent entraver
l'effet du Flagyl, ce type de médicament ne devrait pas être employé dans ces combinaisons bi ou tri thérapeutiques.
Certains cliniciens préfèrent recommander le tinidazole qui pourrait être aussi efficace tout-en présentant moins d’effets
secondaires. Cependant, cette information n’a pas encore été documentée. Précautions importantes :
1. Le Flagyl est déconseillé pendant la grossesse, car il y a un risque de malformations à la naissance.
2. Aucune consommation d'alcool ! Un grave, effet « Antabuse » se produira, consistant en d’importantes nausées, des
rougeurs, des céphalées, et autres symptômes.
3. La prolifération de levures est particulièrement courante. Un régime strict antimycosique doit être suivi.
4. Le Flagyl peut irriter le système nerveux à court terme, il peut entre autres causer irritabilité, sensations d’ivresse etc.
à plus long terme, il peut affecter les nerfs périphériques, causant fourmillements, engourdissements, etc. Si ces effets
restent légers, il suffira de réduire la posologie. Souvent, un supplément en vitamine B peut faire cesser ces
symptômes. Si les symptômes nerveux persistent ou sont violents, alors il faut interrompre le traitement par
métronidazole sans quoi, ces symptômes peuvent s’installer de façon durable.
5. Les fortes réactions de type Herxheimer des réactions ont été observées chez presque tous les patients.
La rifampine
Cet antibiotique bien connu est utilisé depuis des décennies. Il est principalement employé pour traiter la tuberculose,
mais on a eu recours à lui dans d'autres situations, telles que la prévention de la méningite pour les sujets exposés,
pour traiter un staphylocoque résistant, etc. La rifampine peut être potentiellement efficace dans le traitement contre la
Bartonelle, l’Ehrlichia, la Mycoplasmose, et la Borreliose. Jusqu’à présent, aucune étude clinique formelle n’a été
instruite sur l'utilisation de ce médicament contre ces maladies, mais beaucoup de patients traités par rifampine ont eu
des résultats favorables. Si cette molécule est administrée, des analyses de sang régulières (NFS, enzymes
hépatiques) sont habituellement exécutées pour surveiller pour les effets secondaires.
La
rifampine peut également provoquer une coloration de l'urine, des larmes et de
la sueur (oranges tendant vers le brun). Elle peut également tacher
certains types de verres de contact perméables à l'eau. La rifampine est déconseillée pendant la grossesse. En
conclusion, la rifampine, en raison de son effet inducteur sur les cytochromes (CYP3A4), ne doit pas être administrée en
même temps que d'autres médicaments, car elle peut provoquer une baisse de la concentration et de l’effet des
traitements concomitants. Il faut être bien averti de ces éventuelles interactions médicamenteuses.
La pénicilline-benzathine
Des études comparatives menées sur la pénicilline-benzathine publiées par Fallon à l'université de Colombie, ont
prouvé que la thérapie parentérale était supérieure à la thérapie orale chez les patients chroniques. Les alternatives de
traitement incluent des intraveineuses à diffusion lente de pénicilline G (pénicilline-benzathine, ou « Bicillin-LA ») ou des
antibiotiques intraveineux. Pour qu’un antibiotique de la catégorie des pénicillines puisse être efficace, les courbes de
bactéricidie montrent que des concentrations antibiotiques significatives doivent être soutenues pendant 72 heures. La
Bicillin LA est une formule à diffusion continue qui remplit ces critères. En se référant aux études publiées sur les
enfants et les adultes, ainsi qu’à plus d’une décennie d'expériences dans cette thérapie de pointe, les médecins traitant
la maladie de Lyme ont établi l'efficacité, la sûreté et l'utilité de ce médicament. Chez beaucoup de patients il est plus
efficace que les antibiotiques oraux pour traiter la maladie de Lyme, et équivaut étroitement aux thérapies
intraveineuses en termes d'efficacité si la dose est suffisamment forte. La posologie est habituellement de trois ou
quatre fois par semaine pendant six à douze mois. Il a l'avantage d'être relativement peu coûteux, exempt d’effets
secondaires sur le système gastro-intestinal, peu susceptible de favoriser la prolifération de levures, et a traversé des
décennies avec performance, en gardant toute sa fiabilité. En conclusion, un avantage supplémentaire est que les
membres de la famille peuvent être formés pour administrer ce traitement chez eux.
certains types de verres de contact perméables à l'eau. La rifampine est déconseillée pendant la grossesse. En
conclusion, la rifampine, en raison de son effet inducteur sur les cytochromes (CYP3A4), ne doit pas être administrée en
même temps que d'autres médicaments, car elle peut provoquer une baisse de la concentration et de l’effet des
traitements concomitants. Il faut être bien averti de ces éventuelles interactions médicamenteuses.
La pénicilline-benzathine
Des études comparatives menées sur la pénicilline-benzathine publiées par Fallon à l'université de Colombie, ont
prouvé que la thérapie parentérale était supérieure à la thérapie orale chez les patients chroniques. Les alternatives de
traitement incluent des intraveineuses à diffusion lente de pénicilline G (pénicilline-benzathine, ou « Bicillin-LA ») ou des
antibiotiques intraveineux. Pour qu’un antibiotique de la catégorie des pénicillines puisse être efficace, les courbes de
bactéricidie montrent que des concentrations antibiotiques significatives doivent être soutenues pendant 72 heures. La
Bicillin LA est une formule à diffusion continue qui remplit ces critères. En se référant aux études publiées sur les
enfants et les adultes, ainsi qu’à plus d’une décennie d'expériences dans cette thérapie de pointe, les médecins traitant
la maladie de Lyme ont établi l'efficacité, la sûreté et l'utilité de ce médicament. Chez beaucoup de patients il est plus
efficace que les antibiotiques oraux pour traiter la maladie de Lyme, et équivaut étroitement aux thérapies
intraveineuses en termes d'efficacité si la dose est suffisamment forte. La posologie est habituellement de trois ou
quatre fois par semaine pendant six à douze mois. Il a l'avantage d'être relativement peu coûteux, exempt d’effets
secondaires sur le système gastro-intestinal, peu susceptible de favoriser la prolifération de levures, et a traversé des
décennies avec performance, en gardant toute sa fiabilité. En conclusion, un avantage supplémentaire est que les
membres de la famille peuvent être formés pour administrer ce traitement chez eux.
La ceftriaxone
Une catégorie de patients atteints de la maladie de
Lyme chronique et sévère due à la Borrelia burgdorferi portent
une
infection persistante en dépit des traitements antibiotiques précédemment reçus, lesquels ont pu éliminer la maladie
chez les individus moins atteints. Les mécanismes de cette résistance ont été l’objet de moult articles analysés par des
confrères. Ils comprennent la persistance de la Borrelia b. dans les zones protectrices, l'inhibition et la lyse* des
lymphocytes, la survie dans des vacuoles phagocytaires, les décalages antigéniques, la croissance lente, les
changements de formes, ainsi que la dormance* et la latence. Une approche très réussie chez le patient le plus atteint,
éditée au début des années 90, consiste à employer des doses plus élevées de ceftriaxone dans une thérapie pulsée.
Depuis lors, l’expérience clinique s’est documentée sur ce concept, et au congrès de la MLDA* en septembre 2002,
Cichon présenta de nouvelles données sur la thérapie pulsée et élevée qui soutient et affine ce concept. Ce traitement
est maintenant considéré comme habituel dans l’utilisation de la ceftriaxone.
La posologie du traitement par ceftriaxone repose sur des doses de 4 grammes par jour administrées soit de 2
grammes par intraveineuse, deux fois par jour, ou 4 grammes à diffusion lente une fois par jour, quatre jours par
semaine sans interruption, généralement pendant 14 semaines ou plus. Un tel régime est non seulement plus efficace
chez le patient chronique de Lyme, mais les pauses régulières dans le traitement diminuent les éventuelles
complications liées à une thérapie antibiotique intensive par ceftriaxone, tel que la cristallisation dans les voies biliaires
et les colites. Par conséquent un traitement plus efficace et plus sûr qui, en vertu des pauses thérapeutiques, est moins
coûteux et dispense au patient un style de vie plus accommodant. Le procédé d’héparine Lock* (méthode privilégiée)
permet alors les intraveineuses.
infection persistante en dépit des traitements antibiotiques précédemment reçus, lesquels ont pu éliminer la maladie
chez les individus moins atteints. Les mécanismes de cette résistance ont été l’objet de moult articles analysés par des
confrères. Ils comprennent la persistance de la Borrelia b. dans les zones protectrices, l'inhibition et la lyse* des
lymphocytes, la survie dans des vacuoles phagocytaires, les décalages antigéniques, la croissance lente, les
changements de formes, ainsi que la dormance* et la latence. Une approche très réussie chez le patient le plus atteint,
éditée au début des années 90, consiste à employer des doses plus élevées de ceftriaxone dans une thérapie pulsée.
Depuis lors, l’expérience clinique s’est documentée sur ce concept, et au congrès de la MLDA* en septembre 2002,
Cichon présenta de nouvelles données sur la thérapie pulsée et élevée qui soutient et affine ce concept. Ce traitement
est maintenant considéré comme habituel dans l’utilisation de la ceftriaxone.
La posologie du traitement par ceftriaxone repose sur des doses de 4 grammes par jour administrées soit de 2
grammes par intraveineuse, deux fois par jour, ou 4 grammes à diffusion lente une fois par jour, quatre jours par
semaine sans interruption, généralement pendant 14 semaines ou plus. Un tel régime est non seulement plus efficace
chez le patient chronique de Lyme, mais les pauses régulières dans le traitement diminuent les éventuelles
complications liées à une thérapie antibiotique intensive par ceftriaxone, tel que la cristallisation dans les voies biliaires
et les colites. Par conséquent un traitement plus efficace et plus sûr qui, en vertu des pauses thérapeutiques, est moins
coûteux et dispense au patient un style de vie plus accommodant. Le procédé d’héparine Lock* (méthode privilégiée)
permet alors les intraveineuses.
EVOLUTION AU COURS DU TRAITEMENT
Etant donné que le spirochète a un temps de génération très long (de 12 à 24 heures in vitro et probablement beaucoup
plus in vivo) et qu’il peut connaître des périodes de dormance, pendant lesquelles les antibiotiques ne tueront pas
l'organisme, le traitement doit être poursuivi pendant une longue période afin de supprimer tous les symptômes actifs et
d'empêcher une rechute, particulièrement dans des cas d’infections anciennes. Si le traitement est interrompu avant que
tous les symptômes de l'infection active aient été supprimés, le patient restera atteint et rechutera probablement plus
tard. Généralement une infection récente à la Borréliose doit être traitée pendant quatre à six semaines, et une
Borréliose ancienne exige habituellement quatre à six mois minimum de traitement continu. Tous les patients ne
répondent pas de la même façon et la thérapie doit être individualisée. Il n'est pas rare pour un patient qui a été malade
pendant de longues années d’avoir besoin d’un traitement ouvert ; en effet, quelques patients auront besoin d’une
thérapie d'entretien continue pendant des années pour se maintenir en forme. Plusieurs jours après le début d’une
thérapie antibiotique appropriée, les symptômes s’amplifient
souvent violemment; ils sont dus à la lyse des spirochètes
lors de la libération d’une grande quantité d’agents antigéniques
et probablement des toxines bactériennes. Ce
phénomène est connu sous le terme de réaction de type Jarisch
Herxheimer. Puisqu’il faut 48 à 72 heures de thérapie
pour que l’élimination bactérienne commence, la réaction
d’Herxheimer est donc retardée. Dans le traitement de la
syphilis, ces réactions peuvent se produire dans les heures qui
suivent.
On a observé une recrudescence des symptômes
respectant des cycles de quatre semaines. Cette singularitécorrespond sans doute au cycle des cellules de l'organisme, qui coïncide avec la phase de croissance survenant une
fois par mois (la croissance périodique est commune dans toutes les espèces de Borrelia). Etant donné que les
antibiotiques n’élimineront les bactéries que pendant leur phase de croissance, la thérapie est conçue pour encadrer au
moins un cycle entier de génération. C'est pourquoi la durée minimum du traitement doit être au moins de quatre
semaines. Si les antibiotiques fonctionnent, avec le temps, les réactions violentes diminueront tant en intensité qu’en durée. L'occurrence même des cycles mensuels continus indique que l’agent organique est encore présent et qu’il faut
continuer le traitement antibiotique. En poursuivant le
traitement, ces réactions symptomatiques mensuelles
s’amplifient
et traduisent probablement des réactions de type Herxheimer
récurrentes au moment où la Borrelia passe en phase de
vulnérabilité avant d’être lysée. Pour des raisons obscures, les
réactions les plus violentes ont lieu lors de la quatrième
semaine du traitement. L'observation montre que plus cette
réaction est importante, plus la charge microbienne est
importante et donc plus le patient est atteint. Pour ceux qui
présentent une maladie nettement symptomatique ancienne
et qui suivent une thérapie par intraveineuse, les réactions
d’Herxeimer peuvent être très graves, semblables aux
symptômes de la maladie sérique*, et peuvent être associés à une
leucopénie* et/ou à une augmentation des
enzymes hépatiques passagères.
Dans ce cas, il faudra diminuer la dose temporairement, ou interrompre le
traitement
pendant plusieurs jours, avant de le reprendre à des doses inférieures. Quand les patients ont la possibilité de continuer
ou de reprendre le traitement, alors leur état continue de s’améliorer. Ceux dont le traitement est interrompu
définitivement auront habituellement besoin de recommencer une thérapie car les symptômes seront toujours présents
ou réapparaitront en raison de la subsistance de l’infection. Les patients suivant une thérapie par intraveineuse et
présentant une forte réaction à partir de la quatrième semaine devront poursuivre les antibiotiques parentéraux pendant
plusieurs mois, car lorsque cette réaction mensuelle diminue en intensité, un traitement oral ou intramusculaire peut
prendre le relai. En effet, c’est sur la base de cette observation que le clinicien déterminera la fin du traitement par
intraveineuse. Généralement la thérapie par intraveineuse est donnée jusqu'à ce qu'il y ait une réponse positive claire,
et alors on modifie le traitement dont l’administration se fait par intramusculaire ou per os* jusqu'à ce jusqu’à ce que le
patient soit exempt de signe d'infection pendant 4 à 8 semaines. Quelques patients, cependant, auront une mauvaise
réponse à l’intramusculaire ou au traitement per os et le traitement par intraveineuse devra être employée tout au long
de la thérapie. Comme cité précédemment, la leucopénie peut être un signe d’Ehrlichiose persistante, ainsi il faut bien
examiner la question. Les échecs de traitement répétés doivent alerter le clinicien sur la possibilité d'une insuffisance
immunologique autre sous-jacente, et un dépistage dans ce sens peut être conseillé. Évidemment, l’éventualité d’une
co-infection doit être prise en compte, et une recherche pour un diagnostic différentiel doit être dirigée.
Il y a trois éléments qui peuvent produire un échec du traitement indépendamment de la thérapie choisie : l’indiscipline,
la consommation d'alcool, et le manque de sommeil. Il faut conseiller au patient de faire une pause au moment (ou
idéalement avant) des inévitables coups de fatigue du milieu de l’après midi (La sieste est fortement encouragée).
Tous les patients doivent noter leurs symptômes quotidiennement dans un journal intime qui devra être soigneusement
détaillé pour nous aider à documenter l’existence du cycle classique de quatre semaines, pour nous permettre de juger
des effets du traitement et pour déterminer le point final du traitement. Ces journaux intimes doivent renseigner les
températures corporelles de fin d'après-midi, les résultats physiques, notes des thérapeutes, et les tests cognitifs afin de
déterminer le meilleur moment pour modifier le traitement ou mettre un terme aux antibiotiques. Il faut toujours se
souvenir qu'il n'y a actuellement aucun test pour le traitement, ainsi ce suivi clinique joue un rôle important dans la
thérapeutique de la maladie de Lyme.
pendant plusieurs jours, avant de le reprendre à des doses inférieures. Quand les patients ont la possibilité de continuer
ou de reprendre le traitement, alors leur état continue de s’améliorer. Ceux dont le traitement est interrompu
définitivement auront habituellement besoin de recommencer une thérapie car les symptômes seront toujours présents
ou réapparaitront en raison de la subsistance de l’infection. Les patients suivant une thérapie par intraveineuse et
présentant une forte réaction à partir de la quatrième semaine devront poursuivre les antibiotiques parentéraux pendant
plusieurs mois, car lorsque cette réaction mensuelle diminue en intensité, un traitement oral ou intramusculaire peut
prendre le relai. En effet, c’est sur la base de cette observation que le clinicien déterminera la fin du traitement par
intraveineuse. Généralement la thérapie par intraveineuse est donnée jusqu'à ce qu'il y ait une réponse positive claire,
et alors on modifie le traitement dont l’administration se fait par intramusculaire ou per os* jusqu'à ce jusqu’à ce que le
patient soit exempt de signe d'infection pendant 4 à 8 semaines. Quelques patients, cependant, auront une mauvaise
réponse à l’intramusculaire ou au traitement per os et le traitement par intraveineuse devra être employée tout au long
de la thérapie. Comme cité précédemment, la leucopénie peut être un signe d’Ehrlichiose persistante, ainsi il faut bien
examiner la question. Les échecs de traitement répétés doivent alerter le clinicien sur la possibilité d'une insuffisance
immunologique autre sous-jacente, et un dépistage dans ce sens peut être conseillé. Évidemment, l’éventualité d’une
co-infection doit être prise en compte, et une recherche pour un diagnostic différentiel doit être dirigée.
Il y a trois éléments qui peuvent produire un échec du traitement indépendamment de la thérapie choisie : l’indiscipline,
la consommation d'alcool, et le manque de sommeil. Il faut conseiller au patient de faire une pause au moment (ou
idéalement avant) des inévitables coups de fatigue du milieu de l’après midi (La sieste est fortement encouragée).
Tous les patients doivent noter leurs symptômes quotidiennement dans un journal intime qui devra être soigneusement
détaillé pour nous aider à documenter l’existence du cycle classique de quatre semaines, pour nous permettre de juger
des effets du traitement et pour déterminer le point final du traitement. Ces journaux intimes doivent renseigner les
températures corporelles de fin d'après-midi, les résultats physiques, notes des thérapeutes, et les tests cognitifs afin de
déterminer le meilleur moment pour modifier le traitement ou mettre un terme aux antibiotiques. Il faut toujours se
souvenir qu'il n'y a actuellement aucun test pour le traitement, ainsi ce suivi clinique joue un rôle important dans la
thérapeutique de la maladie de Lyme.
CHOIX DES MOLECULES ET DES DOSES D’ANTIBIOTIQUES
THERAPIE ORALE
Toujours vérifier les concentrations sanguines des molécules soulignées, puis ajuster la dose pour atteindre un niveau
maximal supérieur à dix et un minima trois fois plus élevé.
En fonction de cela, les posologies détaillées ci-dessous peuvent être augmentées. Choisir la doxycycline comme
traitement de première intention pour traiter une maladie de Lyme récente en raison des co-infections d'Ehrlichia
éventuelles.
Amoxicilline
- Adultes : 1g q8h* plus probénécide 500mg q8h ; Des doses jusqu'à 6 grammes par jour sont souvent nécessaires.
- Grossesse : 1g q6h à ajuster.
- Enfants : 50 mg/kg/jour à répartir en doses de q8h.
Doxycycline
- Adultes : 200mg bid au moment des repas ; les doses égales à 600 sont souvent nécessaires, car la doxycycline ne
peut être efficace qu’à des concentrations sanguines élevées.
- Enfants et grossesse : contre-indiqué.
Si les niveaux sont trop bas à des doses bien tolérées, administrer de manière parentérale ou changer de molécule.
Cefuroxime Axetil
Traitement oral alternatif qui peut être opérant quand l’amoxicilline et la doxycycline se révèlent inefficaces. Utile contre
les poussées d’érythèmes migrants communes dans les co-infections par des germes pathogènes de la peau.
- Adultes et grossesse : 1g q12h et ajuster.
- Enfants : 125 à 500mg q12h en fonction du poids.
Tétracycline
- Adultes uniquement, et pas pendant la grossesse. 500mg tid* ou qid.
- Erythromycine
Réponse faible, non recommandé.
Azithromycine
- Adultes : 500 à 1200mg/jour.
- Adolescents : 250 à 500 mg/jour en complément de 200 à 400mg/jour d’hydroxychloroquine ou de 100 à 200mg/jour
d’amantadine.
- Grossesse et enfants en bas âge : contre-indiqué.
L’administration orale donne des résultats globaux faibles.
Clarithromycine
- Adultes : 250 à 500mg q6h en complément de 200 à 400mg/jour d’hydroxychloroquine, ou de 100 à 200 mg/jour
d'amantadine.
- Grossesse et enfants en bas âge : contre-indiqué.
Médicalement plus efficace que l'azithromycine.
Télithromycine
- Adultes et adolescents : 800mg, une fois par jour.
Evite d’avoir recours à l'amantadine ou à l’hydroxychloroquine.
Actuellement, c’est la molécule la plus efficace de cette catégorie et probablement le meilleur traitement oral si elle est
bien tolérée. Se préparer à des réactions d’Herxheimer fortes et prolongées. Surveiller les interactions
médicamenteuses (inhibiteur CYP3A-4), vérifier l'intervalle QTc, et contrôler les taux d’enzymes hépatiques.
Grossesse : contre-indiqué.
Augmentin
Les doses d’augmentin ne doivent pas dépasser 3 comprimés/jour à cause du clavulanate qu’il contient ; ainsi
administré en même temps que l'amoxicilline, pour que la dosage total de la molécule d'amoxicilline soit égal à celle
indiquée ci-après. Cette combinaison peut être efficace quand la bêta-lactamase de la Borrelia devient significative.
Augmentin XR 1000
Il s’agit d’une « préparation retard », à diffusion progressive et constitue un meilleur choix que l’Augmentin standard. Les
doses vont de 1000mg q8h à 2000mg q12h en fonction des concentrations sanguines.
Chloramphénicol
Il n’est pas recommandé car ses effets bénéfiques n’ont pas été prouvés et il est potentiellement toxique.
Métronidazole
500 à 1500mg / jour en prises réparties.
Femmes enceintes : contre-indiqué – Uniquement pour les adultes.
THERAPIE PARENTERALE
Ceftriaxone
Risque d’agglomérats biliaire (par conséquent une co-administration d’Actigall est souvent nécessaire - un à trois
comprimés par jour).
- Adultes et grossesse : 2g q12h, 4 jours à suivre chaque semaine
- Enfants : de 75 mg/kg/jour à 2g/jour. Efficacité comparable à la céfotaxime ; pas de complications biliaires
- Adultes et grossesse : 6g à 12g par jour. Peut être donné q8h en doses réparties, mais sera plus efficace en perfusion
continue. Si vous dépassez 6 grammes par jour référez-vous au schéma de la thérapie pulsée.
- Enfants : de 90 à 180 mg/kg/jour q6h (de préférence) ou q8h pour ne pas excéder 12 grammes par jour.
Doxycycline Exige un cathéter central car cette préparation est caustique. Étonnamment efficace, sans doute en raison
des fortes concentrations sanguines atteintes lorsqu’elle est quotidiennement et parentéralement administrée à des
dosages uniques et élevés, elle optimise la cinétique éradicatrice.
Toujours mesurer les concentrations sanguines.
- Adultes : Commencer par 400mg q24h et ajuster selon les concentrations atteintes.
- Grossesse et enfants en bas âge : contre-indiqué.
Azithromycine
Exige un cathéter central car cette préparation est caustique. Adolescents et adultes : de 500 à 1000mg par jour.
Pénicilline G
La pénicilline G par intraveineuse est d’une moindre efficacité et non recommandée.
Benzathine-Pénicilline
Alternative intramusculaire à la thérapie orale étonnamment efficace. Il peut être nécessaire de commencer par de
faibles doses, des réactions prolongées (6 semaines ou plus) de type Herxheimer ont été rapportées.
- Adultes : 1.2 millions d’unités, trois à quatre fois par semaine. - Adolescents : 1.2 à 3.6 millions d'unités par semaine.
- Grossesse : Pas de contre-indication
Vancomycine
Considérée comme un des meilleurs antibiotiques contre la maladie de Lyme, mais son éventuelle toxicité limite son
usage.
Cette substance convient parfaitement à une thérapie pulsée et réduit au minimum ces effets. Administrer des doses
standard et vérifier les concentrations.
Primaxin et Unisyn
Efficacité similaire à celle du céfotaxime mais agissent souvent quand les céphalosporines ont échoué.
Doit être pris de q6h à q8h.
Cefuroxime
Utile mais son efficacité n’a pas été prouvée meilleure la ceftriaxone ou la céfotaxime.
Ampicilline
Intraveineuse plus efficace que la pénicilline G. Doit être effectuée q6h.
CATÉGORIES DE TRAITEMENTPROPHYLAXIE des catégories à hauts risques - mesures éducatives et préventives. Pas d’antibiothérapie préventive.
MORSURES DE TIQUES – Tiques accrochées à la peau sans signes ou symptômes de Lyme
Choix d’un éventuel traitement selon le type de tique, si elle vient d'une zone endémique, la façon dont elle a été
enlevée et la durée de son contact avec la peau (note : il ne suffit que de quatre heures de contact pour que des
microbes pathogènes soient transmis). Le risque de transmission est plus élevé si la tique est gorgée de sang, ou si elle
a été enlevée incorrectement permettant à la tique de régurgiter dans la morsure. Les morsures à haut risque sont
traitées comme suit (se rappeler la possibilité d’une co-infection ! ) :
1) Adultes : Thérapie orale pendant 28 jours.
2) Grossesse : 1000mg d'Amoxicilline q6h pendant 6 semaines. Dépister la Babesia, la Bartonelle et l’Ehrlichia.
Alternative : 1000mg de Cefuroxime Axetil q12h pendant 6 semaines.
3) Enfants en bas âge : Thérapie orale pendant 28 jours.
DETECTION PRECOCE DE L’INFECTION
Erythème migrant isolé sans des symptômes constitutionnels
1) Adultes : La thérapie orale est de 6 semaines minimum et elle doit être poursuivie pendant au moins un mois après
disparition des symptômes et signes cliniques.
2) Grossesse :
- 1er et 2eme trimestres : Intraveineuse pendant 30 jours puis traitement oral pendant 6 semaines
- 3ème trimestre : Thérapie orale pendant au moins 6 semaines. Pratiquer des tests de dépistage tous les trimestres
pour la Babesia et l’Ehrlichia.
3) Enfants : thérapie orale pendant au moins semaines 6.
DISSEMINATION DE LA MALADIE
Lésions multiples, symptômes constitutionnels, lymphadénopathie, ou toute autre manifestation de dissémination.
Dissémination récente
Symptômes plus légers présents depuis moins d'une année et non compliqués d’une insuffisance immunitaire ou d’un
traitement stéroïde antérieur :
1) Adultes : Thérapie orale jusqu'à disparition des signes de la maladie active, poursuivre pendant 4 à 8 semaines après
disparition de ces signes (En général 4 à 6 mois)
2) Grossesse : Mêmes recommandations que pour la maladie localisée, mais poursuite du traitement tout-au long de la
grossesse.
3) Enfants : Thérapie orale dont la durée dépendra de la réponse clinique.
Solutions alternatives parentérales
A l’attention des patients les plus atteints et en cas de non réponse ou d’intolérance à la thérapie orale :
1) Adultes et enfants : Thérapie par intraveineuse jusqu’à une nette amélioration, en respectant un minimum de 6
semaines. Poursuivre avec la thérapie orale ou intramusculaire de Benzathine-penicilline jusqu'à disparition des signes
de la maladie active pendant 6 à 8 semaines. Il est possible d’avoir à nouveau recours aux intraveineuses si les
thérapies orales et intramusculaires échouent.
2) Grossesse : Intraveineuse puis thérapie orale comme indiqué ci-dessus.
Dissémination tardive de la maladie
Présente depuis plus d’un an, patients plus sévèrement atteints, et ceux ayant reçu un traitement antérieur significatif à
base de stéroïdes ou toute autre cause d'immunité altérée :
1) Adultes et grossesse : Thérapie par intraveineuse prolongée (14 semaines ou plus), puis thérapie orale ou
intramusculaire, si efficace, jusqu’au même résultat final. Une thérapie combinée comportant au moins deux
antibiotiques différents est presque toujours nécessaire.
2) Enfants : Thérapie par intraveineuse pendant 6 semaines ou plus, puis traitement orale ou par intramusculaire suivi
comme décrit ci-dessus. Les thérapies combinées sont généralement nécessaires.
MALADIE CHRONIQUE DE LYME (infection persistante/récurrente)
Par définition, cette catégorie se compose de patients présentant une infection active, d'une durée plus longue, qui ont
de plus fortes probabilités de porter des charges très élevées de spirochètes, des mécanismes de défense plus faibles,
probablement des souches plus virulentes ou plus résistantes, et sont probablement co-infectés. Les neurotoxines
peuvent également être significatives chez ces patients. Il faut rechercher et traiter tous les problèmes et dépister les
infections concourantes comprenant virus, chlamydias, et mycoplasmes. Une analyse du système endocrinien est toutà-
fait indiquée. Ces patients ont besoin d'un diagnostic précis pour tous leurs problèmes, et chaque anomalie doit être
renseignée. Ce groupe aura très probablement besoin d’une thérapie parentérale, à doses particulièrement élevées,
d’une thérapie pulsée, et de thérapies antibiotiques combinées, y compris du métronidazole. La thérapie antibiotique
devra continuer pendant de longs mois, et il est possible qu’il faille modifier la thérapie antibiotique périodiquement par
paliers pendant le rétablissement. Il faut être très à l’écoute des effets liés au traitement tels que les hépatites
médicamenteuses, la prolifération de levures, les complications intraveineuses par cathéter, et les anomalies retrouvées
dans les numérations de formule sanguine. Si le traitement peut être poursuivi sur un long terme, alors il y a de grandes
chances de rétablissement. Cependant, une attention particulière doit être prêtée à toutes les conditions d’utilisation des
traitements pour obtenir ce rétablissement ; et pas uniquement celles relatives aux antibiotiques, il faudra également
respecter les programmes de réhabilitation et d'exercices, les suppléments alimentaires, le repos imposé, les apports
réduits en hydrates de carbone, le régime à haute teneur en fibres, la prise en considération des sensibilités
alimentaires, la prévention du stress, la non consommation de caféine et d'alcool, et absolument aucun
immunosuppresseur, même les stéroïdes locaux (comme les injections intra-articulaires, par exemple).
Malheureusement, tous les patients atteints de la maladie de Lyme chronique ne récupéreront pas entièrement et le
traitement peut ne pas supprimer l'infection active de la Borrelia. Il se peut que ces personnes doivent suivre une
thérapie antibiotique ouverte et continue, car ils rechutent à chaque arrêt des traitements antibiotiques. Une thérapie
antibiotique d'entretien pour ces personnes est donc obligatoire. Chez les patients atteints de la maladie de Lyme
chronique, et qui ne répondent pas entièrement aux antibiotiques, on doit rechercher une explication. Il s’avère très
souvent que ces patients souffrent d’insuffisance hypophysaire à des degrés variables. Les anomalies peuvent être
extrêmement subtiles, et le test de provocation*doit être fait pour un diagnostic sûr. La fatigue persistante, le manque
de force, l'hypotension, et la perte de la libido suggèrent cette éventualité. De même, un petit nombre significatif de ces
patients abritent des niveaux toxiques de métaux lourds. Un test de provocation réalisé par des cliniciens bien informés
et expérimentés est nécessaire pour le diagnostic. Le traitement doit être orienté sur la correction des anomalies
spécifiques trouvées, et il faut pratiquer de nouveaux tests après la fin du traitement pour évaluer son efficacité ; alors
on pourra mettre un point final à la thérapie. Il faut toujours penser à ce cas de figure lorsque la réponse immunitaire est
faible et que les signes et symptômes neuropathiques persistent.
CONSEILS SUR LA THERAPIE PARENTERALE(Les informations qui suivent sont uniquement des directives et ne sont pas censées être absolues. Elles sont basées
sur l'étude rétrospective de plus de 600 patients présentant la maladie de Lyme ancienne.)
• Maladie persistant depuis plus d'une année
• Thérapie immunosuppressive antérieure pendant l’infection à la Borreliose
• Synovite* active avec un taux élevé de sédimentation
• Elévation de la protéine ou des cellules dans le LCR
NOUVELLES ALTERNATIVES DE TRAITEMENT
THERAPIE PULSEE
Elle consiste à administrer des antibiotiques (habituellement les parentéraux) pendant 2 à 4 jours d’affilée par semaine.
Ceci comporte plusieurs avantages :
• Les dosages sont doublés (par ex : le cefotaxime, 12 grammes par jour), augmentant son efficacité
• Des médicaments toxiques peuvent être utilisés avec plus de sûreté
• Peuvent être efficaces alors que les posologies quotidiennes conventionnelles mènent à des échecs. (par ex : la
vancomycine)
• Le traitement par intraveineuse peut être plus facile ou offrir une meilleure tolérance.
• Permet au patient un style de vie plus accommodant
• Souvent moins coûteux que les posologies quotidiennes
Il faut noter que l’on s'attend à ce que ce type de traitement soit poursuivi pendant dix semaines au minimum, et souvent
se prolonger au-delà de vingt semaines. L'efficacité de ce régime repose sur le fait qu’il faut un apport continu
d’antibiotiques bactéricides pendant 48 à 72 heures pour tuer le spirochète, pourtant il faudra plus que quatre à cinq
jours entre les pulses pour que le spirochète récupère. Comme pour tous les traitements contre la maladie de Lyme,
des doses spécifiques et programmées doivent être échafaudées en fonction du tableau clinique de chaque patient et
basée sur le jugement clinique le plus précis du médecin traitant.
MULTI-THERAPIEElle consiste à employer simultanément deux antibiotiques différents ou plus pour que le synergisme antibiotique,
parvienne à mieux cibler touts les différents profils, pour que les différentes molécules agissent sur des zones précises,
et pour couvrir les trois formes connues de Borrelia. Une combinaison typique est par exemple l'utilisation d'une
molécule capable de traverser la paroi cellulaire couplée d’un inhibiteur de protéine (par ex : amoxicilline plus
clarithromycine). Pour information, les intolérances intestinales et les surinfections provoquées par les levures sont les
principaux effets indésirables de ce type de traitement. Cependant, ces complications peuvent souvent être évitées ou
facilement traitées ; ainsi les avantages cliniques de ce type de traitement sont clairement supérieurs à ces effets pour
cette catégorie de patients.
LA MALADIE DE LYME ET LA GROSSESSEIl est bien connu que la Borrelia b. peut franchir la barrière placentaire et infecter le foetus. En outre, en analysant le lait
maternel des mères infectées on a retrouvé des spirochètes qui peuvent être détectés par PCR et se développer en
culture. La Lyme Disease Foundation à Hartford, avait conservé un enregistrement de grossesse réalisé à la fin des
années 80, pendant onze années. Ils ont constaté que si des patientes prenaient des doses proportionnées et
soutenues d’antibiotique pendant leur gestation, alors aucun bébé ne portait la maladie de Lyme. Ma propre expérience
au cours de ces vingt dernières années est conforme à ceci. Les alternatives pour traiter la mère comprennent la
thérapie orale, intramusculaire, et intraveineuse comme décrit ci-dessus. Il est indispensable que les concentrations
antibiotiques élevées et minimales soient mesurés si possible au début de la gestation et au moins une seconde fois au
cours du traitement. Pendant la grossesse, les symptômes sont généralement si faibles qu’ils sont confondus avec des
bouleversements hormonaux. Cependant, après l’accouchement, les mères ont un temps d’adaptation difficile, avec un
retour brutal de tous leurs symptômes liés à Lyme comprenant une fatigue extrême. Après l’accouchement une
dépression peut naître et être particulièrement sévère. Mon conseil est de toujours se faire aider à la maison pendant au
moins le premier mois, pour disposer du repos nécessaire et du temps utile pour assurer la poursuite du traitement. Je
déconseille également l'allaitement maternel pour les raisons évidentes mentionnées ci-dessus.
SURVEILLANCE DE LA THÉRAPIE
Les concentrations médicamenteuses seront contrôlées, dans la mesure du possible, pour s’assurer d’un dosage
adéquat. Souvent, le traitement peut se voir modifié pour rendre les doses optimales. Ces contrôles devront être répétés
à chaque modification majeure du traitement et régulièrement pendant toute la grossesse. Avec la thérapie parentérale,
les panels NFS et chimie du foie seront contrôlés au moins deux fois par mois, particulièrement pendant les
manifestations symptomatiques, avec analyse d'urine et monitorings moins fréquents.
Mesures de sûreté
Plus de deux décennies d'expérience dans le traitement de milliers de patients atteints de Lyme ont montré que la
thérapie décrite ci-dessus, bien qu'extrême, est généralement bien tolérée. La réaction la plus gênante ayant été
observée est l’allergie au probénécide. En outre, des proliférations de levures ont été observées, mais elles sont
généralement
facilement identifiées et contrôlées. La production de la toxine welchia* est
plus habituellement générée
par le ceftriaxone, mais peut se produire avec tous les traitements antibiotiques mentionnés dans ce document.
Cependant, la thérapie de dose pulsée et l'utilisation régulière des préparations à base de lactobacille semblent être
efficaces pour contrôler la prolifération de levures et les colites provoquées par les antibiotiques ; en effet, le nombre de
cas de welchia, problématique chez les patients atteints de Lyme, est bas si les conseils sont bien suivis. Il faut faire
analyser les selles pour les toxines A et B lorsque vous ferez dépister la welchia.
Lors de l’utilisation de cathéters intraveineux centraux ainsi que de cathéters centraux insérés en périphérie, si
N'IMPORTE QUEL problème surgit sur un cathéter, il est recommandé de le retirer par mesure de sûreté. Les tentatives
de récupération (urokinase, pour désobstruer les orifices) sont souvent inefficaces et peuvent être dangereuses.
Veuillez également conseiller tous les patients qui prennent des tétracyclines de la survenue d’une sensibilité de la peau
et de l'oeil à la lumière du soleil ; leur indiquer les précautions appropriées, et suggérer un moyen de contraception si
besoin. Quand la doxycycline est administrée parentéralement, ne pas refroidir la solution avant utilisation ! Souvenezvous
enfin que vos années de thérapies antibiotiques passées à traiter les fièvres rhumatismales, l’acné, les gingivites,
les otites chroniques, les cystites récurrentes, les MPOC*, les bronchectasies* ou d’autres encore n’ont jamais
provoqué d’effets secondaires majeurs. En effet, les conséquences réelles de l'infection persistante non traitée etchronique de la Borrelia b. peuvent être bien pires que les éventuels effets de ce traitement.
CO-INFECTIONS DE LA MALADIE DE LYME
PIROPLASMOSE (babésiase)
Informations générales
On a cru un temps que la Babésia microti était le principal piroplasme* affectant des humains. On pense à présent que
parmi les douzaines d’espèces de piroplasmes répertoriés, de nombreuses peuvent être transportées par les tiques et
potentiellement transmises à l’homme. Malheureusement, nous n'avons aucun test à large spectre disponible pour ces
espèces différentes du microti. C'est pourquoi, une fois encore, le diagnostic clinique est exigé. Les Piroplasmes ne sont
pas des bactéries, ce sont des protozoaires. Par conséquent, les traitements courants prescrits contre la maladie de
Lyme ne les éradiqueront pas. On retrouve ici toute le sens des co-infections : si un patient atteint de la maladie de
Lyme est toujours malade après avoir été reçu une thérapie intensive, et en particulier, s’il ressent des symptômes
atypiques, il faut suspecter une co-infection.
Voici ce que l’on retrouve dans les textes :
• « La co-infection se traduit généralement par une maladie aigue plus sévère, un plus grand éventail de symptômes, et
une convalescence plus longue que pour les cas d’infections uniques. »
• « L’ADN du spirochète est plus souvent détectable et demeure plus longtemps présent dans la circulation sanguine
des sujets co-infectés que chez les patients atteints d’une seule infection. »
• « La co-infection pourrait également associer des lésions induites par spirochètes dans les articulations, le coeur et les
nerfs humains. »
• « Les infections à Babesia peuvent altérer les mécanismes de défenses chez l’hôte humain… »
• « L’éventualité d'une infection concomitante à Babesia devrait être considérée si la maladie de Lyme a été évaluée
modérée ou sévère. »
L'infection par Babesia est de plus en plus couramment reconnue, particulièrement chez les patients qui sont déjà
atteints de la maladie de Lyme. Des publications ont rapporté que pas moins de 66% des patients atteints de Lyme ont
des sérologies révélant une co-infection par Babesia microti. On a également signalé que les infections à Babesia
peuvent varier en sévérité, allant de infection infraclinique* bénigne, à une manifestation fulminante et pouvant
éventuellement engager le pronostic vital. On passe souvent à côté de l'infection subclinique en attribuant à tort les
symptômes à Lyme. Les infections à Babesia, même légères, peuvent également se reproduire après le traitement de la
maladie et peut causer une infection grave. Ce phénomène a très souvent été observé, même plusieurs années après
l'infection initiale ! En outre, les porteurs de Babesia posent un problème pour les dons de sang car des témoignages
ont a rapporté que cette infection pouvait être transmise par transfusion sanguine.
Symptômes
Les signes pouvant faire suspecter l’existence d’une babésiose se retrouvent chez les patients ayant développé
initialement une maladie plus aigue ; ils se rappellent souvent d’une fièvre élevée accompagnée de frissons dans
l’infection primaire de Lyme. Dans le temps, ils peuvent citer des sueurs nocturnes, un manque d’air, une toux
occasionnelle, des céphalées de type migraines persistantes, une sensation vague de manque d’équilibre sans
véritables vertiges, une encéphalopathie et de la fatigue. Les manifestations fulminantes sont recensées chez les
personnes immunodéficientes, particulièrement en cas d’asplénie*, et à un âge avancé. Elles provoquent des fièvres
élevées, des frissons avec fébrilité et une hémolyse*, et peuvent conduire à une issue fatale.
Tests paracliniques
Les tests paracliniques sont peu sensibles et problématiques. Il y a au moins treize, et même probablement au moins
deux douzaines de formes de Babesia retrouvées dans les tiques, pourtant actuellement, nos tests sérologiques et
nucléaires ne peuvent dépister que la Babesia microti et le WA-1. Les frottis sanguins standards ne sont réellement
fiables que durant les deux premières semaines de l'infection, ainsi il est inutile d’y avoir recours pour diagnostiquer
par le ceftriaxone, mais peut se produire avec tous les traitements antibiotiques mentionnés dans ce document.
Cependant, la thérapie de dose pulsée et l'utilisation régulière des préparations à base de lactobacille semblent être
efficaces pour contrôler la prolifération de levures et les colites provoquées par les antibiotiques ; en effet, le nombre de
cas de welchia, problématique chez les patients atteints de Lyme, est bas si les conseils sont bien suivis. Il faut faire
analyser les selles pour les toxines A et B lorsque vous ferez dépister la welchia.
Lors de l’utilisation de cathéters intraveineux centraux ainsi que de cathéters centraux insérés en périphérie, si
N'IMPORTE QUEL problème surgit sur un cathéter, il est recommandé de le retirer par mesure de sûreté. Les tentatives
de récupération (urokinase, pour désobstruer les orifices) sont souvent inefficaces et peuvent être dangereuses.
Veuillez également conseiller tous les patients qui prennent des tétracyclines de la survenue d’une sensibilité de la peau
et de l'oeil à la lumière du soleil ; leur indiquer les précautions appropriées, et suggérer un moyen de contraception si
besoin. Quand la doxycycline est administrée parentéralement, ne pas refroidir la solution avant utilisation ! Souvenezvous
enfin que vos années de thérapies antibiotiques passées à traiter les fièvres rhumatismales, l’acné, les gingivites,
les otites chroniques, les cystites récurrentes, les MPOC*, les bronchectasies* ou d’autres encore n’ont jamais
provoqué d’effets secondaires majeurs. En effet, les conséquences réelles de l'infection persistante non traitée etchronique de la Borrelia b. peuvent être bien pires que les éventuels effets de ce traitement.
CO-INFECTIONS DE LA MALADIE DE LYME
PIROPLASMOSE (babésiase)
Informations générales
On a cru un temps que la Babésia microti était le principal piroplasme* affectant des humains. On pense à présent que
parmi les douzaines d’espèces de piroplasmes répertoriés, de nombreuses peuvent être transportées par les tiques et
potentiellement transmises à l’homme. Malheureusement, nous n'avons aucun test à large spectre disponible pour ces
espèces différentes du microti. C'est pourquoi, une fois encore, le diagnostic clinique est exigé. Les Piroplasmes ne sont
pas des bactéries, ce sont des protozoaires. Par conséquent, les traitements courants prescrits contre la maladie de
Lyme ne les éradiqueront pas. On retrouve ici toute le sens des co-infections : si un patient atteint de la maladie de
Lyme est toujours malade après avoir été reçu une thérapie intensive, et en particulier, s’il ressent des symptômes
atypiques, il faut suspecter une co-infection.
Voici ce que l’on retrouve dans les textes :
• « La co-infection se traduit généralement par une maladie aigue plus sévère, un plus grand éventail de symptômes, et
une convalescence plus longue que pour les cas d’infections uniques. »
• « L’ADN du spirochète est plus souvent détectable et demeure plus longtemps présent dans la circulation sanguine
des sujets co-infectés que chez les patients atteints d’une seule infection. »
• « La co-infection pourrait également associer des lésions induites par spirochètes dans les articulations, le coeur et les
nerfs humains. »
• « Les infections à Babesia peuvent altérer les mécanismes de défenses chez l’hôte humain… »
• « L’éventualité d'une infection concomitante à Babesia devrait être considérée si la maladie de Lyme a été évaluée
modérée ou sévère. »
L'infection par Babesia est de plus en plus couramment reconnue, particulièrement chez les patients qui sont déjà
atteints de la maladie de Lyme. Des publications ont rapporté que pas moins de 66% des patients atteints de Lyme ont
des sérologies révélant une co-infection par Babesia microti. On a également signalé que les infections à Babesia
peuvent varier en sévérité, allant de infection infraclinique* bénigne, à une manifestation fulminante et pouvant
éventuellement engager le pronostic vital. On passe souvent à côté de l'infection subclinique en attribuant à tort les
symptômes à Lyme. Les infections à Babesia, même légères, peuvent également se reproduire après le traitement de la
maladie et peut causer une infection grave. Ce phénomène a très souvent été observé, même plusieurs années après
l'infection initiale ! En outre, les porteurs de Babesia posent un problème pour les dons de sang car des témoignages
ont a rapporté que cette infection pouvait être transmise par transfusion sanguine.
Symptômes
Les signes pouvant faire suspecter l’existence d’une babésiose se retrouvent chez les patients ayant développé
initialement une maladie plus aigue ; ils se rappellent souvent d’une fièvre élevée accompagnée de frissons dans
l’infection primaire de Lyme. Dans le temps, ils peuvent citer des sueurs nocturnes, un manque d’air, une toux
occasionnelle, des céphalées de type migraines persistantes, une sensation vague de manque d’équilibre sans
véritables vertiges, une encéphalopathie et de la fatigue. Les manifestations fulminantes sont recensées chez les
personnes immunodéficientes, particulièrement en cas d’asplénie*, et à un âge avancé. Elles provoquent des fièvres
élevées, des frissons avec fébrilité et une hémolyse*, et peuvent conduire à une issue fatale.
Tests paracliniques
Les tests paracliniques sont peu sensibles et problématiques. Il y a au moins treize, et même probablement au moins
deux douzaines de formes de Babesia retrouvées dans les tiques, pourtant actuellement, nos tests sérologiques et
nucléaires ne peuvent dépister que la Babesia microti et le WA-1. Les frottis sanguins standards ne sont réellement
fiables que durant les deux premières semaines de l'infection, ainsi il est inutile d’y avoir recours pour diagnostiquer
les
infections anciennes ou trop légères ainsi que les cas de porteurs dont la
charge virale est trop basse pour être
détectée. Par conséquent, les différentes techniques de tests paracliniques sont disponibles et chacune a ses propres
avantages et limites, c’est pourquoi, souvent, plusieurs tests doivent être faits. Soyez préparé à traiter cette infection
uniquement sur diagnostic clinique, même en cas de tests négatifs.
• La Sérologie
Contrairement à la maladie de Lyme, les dosages sérologiques pour la Babesia peuvent refléter le niveau d'infection.
Ainsi, les sérologies constamment positives ou les tests Western Blot suggèrent une infection persistante.
• La PCR
Elle est plus sensible que frottis sanguins pour la Babesia microti, mais ne détectera pas d'autres espèces.
• Le frottis amélioré
Ce test utilise la technique du buffy coat*, et il est prolongé par un scanner (jusqu'à trois heures de centrifugation par
échantillon !), s’en suit une numérisation photographique réalisée par des microscopes sur mesure. Bien que ce test soit
plus sensible que les prélèvements sanguins standards, on peut tout de même passer à côté d’infections. Le grand
avantage qu’il comporte est son aptitude à mettre en évidence des espèces multiples, pas seulement la Babesia microti.
• Test par hybridation in-situ fluorescente (« FISH »)
Cette technique est également réalisée à partir d’un frottis sanguin. Elle serait 100 fois plus sensible que les frottis
standards pour détecter la Babesia microti, parce qu'au lieu d'utiliser les colorants standards, elle emploie une sonde
fluorescente reliée à l'ARN* et des ultra-violets. Les organismes de la Babesia sont alors beaucoup plus faciles à
repèrer quand les lames sont scannées. L'inconvénient est qu'actuellement on ne peut détecter que la Babesia microti.
Traitement
Traiter les infections à Babesia avait toujours été difficile, parce que la thérapie recommandée jusqu'en 1998 était basée
sur des la combinaison clindamycine plus quinine. Les rapports publiés et l'expérience clinique ont montré que ce
traitement était inadéquat ; en effet presque la moitié des patients ayant reçu ce traitement a dû l’abandonner en raison
de sérieux effets secondaires, dont beaucoup étaient invalidants. En outre, même chez les patients qui toléraient ces
molécules, il y avait un taux d'échec approchant les 50%. En raison de ces statistiques accablantes, le traitement
courant choisi contre la babésiose est l’association atovaquone (Mepron, Malarone), 750mg bid, avec une molécule de
type érythromycine, telle que l'azithromycine (Zithromax), la clarithromycine (Biaxin), ou la télithromycine (Ketek) dans
des doses standard. Cette association médicamenteuse a d’abord été étudiée chez les animaux, et ensuite appliquée à
l’homme avec succès. Moins de 5% des patients sont contraints à interrompre le traitement en raison des effets
secondaires et le taux de succès est clairement supérieur à celui de l’association clindamycine plus quinine. La durée
du traitement comprenant de l'atovaquone contre la babésia est évaluée selon le degré d'infection, la durée de la
maladie avant le diagnostic, la santé et le statut immunitaire du patient, et également en cas de co-infection par la
Borrelia burgdorferi. En général la prescription un traitement d’une durée de trois semaines prescrit pour des cas aigu,
tandis que pour un patient chronique, souffrant d’une infection ancienne avec une morbidité significative et des signes
de co-infection, la thérapie se déroulera obligatoirement sur quatre mois au minimum. Des rechutes se sont produites,
et la reprise du traitement est parfois nécessaire. Les problèmes liés à l’utilisation de cette thérapie incluent diarrhée,
légère nausée, et le coût élevé de l'atovaquone (plus de $600.00 par flacon pour trois semaines de traitement), et
rarement, une coloration jaune passagère des yeux. Les panels NFS, contrôles hépatiques et niveaux d'amylase* sont
recommandés toutes les trois semaines pendant toute thérapie au long cours risquant d’élever le taux d’enzymes
hépatiques. Les échecs de ce traitement sont habituellement liés à des concentrations insatisfaisantes d'atovaquone.
Par conséquent, les patients qui n’auront pas été guéris par cette thérapie devront reprendre le traitement avec des
posologies plus élevées (et concentrations d'atovaquone pourront être vérifiées), comme cela a été prouvé efficace
chez plusieurs de mes patients. Artémisine (une herbe sans prescription) devra complémenter le traitement dans tous
les cas. Le Métronidazole ou le Bactrim peuvent également être joints pour augmenter l’efficacité du traitement, mais les
données cliniques sur cette optimisation éventuelle ne sont pas vérifiées.
ORGANISMES DE TYPE BARTONELLE
La Bartonelle est connue pour être l’agent pathogène le plus commun dans les maladies transmises par les tiques. En
effet, lorsque ce type d’organisme est présent chez un patient atteint de Lyme chronique, un syndrome clinique assez
distinct apparaît. Cependant, plusieurs aspects de cette co-infection semblent indiquer que la souche de la Bartonelle
est différente de celle que l’on appelle « la maladie des griffes du chat». Par exemple, chez les patients présentant un
tableau clinique typique, la sérologie de Bartonelle standard est généralement non réactive. En outre, les médicaments
habituellement administrés contre la Bartonelle ne fonctionnent pas pour ce type d’infection ; ils suppriment les
symptômes mais n’éradiquent pas totalement la souche. Pour ces raisons je préfère me référer à ces agents sous
l’expression «Organismes de type Bartonelle» (BLO : Bartonella-Like Organisms), plutôt que de laisser croire qu’il s’agit
d’une espèce courante.
Les indicateurs de l'infection par les BLO incluent des symptômes du SNC hors de proportion avec les autres
symptômes systémiques liés à une maladie de Lyme chronique. Il semble qu’il y ait une forte irritabilité du SNC avec
agitation, inquiétude, insomnie et crises végétatives* en plus d'autres symptômes d’encéphalite exceptionnellement forts tels que déficits et confusion cognitifs. D'autres symptômes généraux peuvent inclure gastrite, douleur abdominale
inférieure (adénite mésentérique*), voûte plantaire endolorie particulièrement le matin, nodules sous-cutanées le long
des extrémités, et des éruptions rouges. Ces éruptions peuvent avoir l'aspect de stries rouges ressemblant à des
vergetures qui ne suivraient pas le fil de peau, veines périphériques apparentes en « toile d’araignée », ou éruptions
maculo-papuleuses*. Des adénopathies peuvent croître et la gorge peut être endolorie. Puisque les tests standards
(sérologie ou PCR) de la Bartonelle, ne dépistent pas forcément ce BLO, la sérologie est très peu fiable. Par
conséquent, le diagnostic est clinique, basé sur les points ci-dessus. En outre, il faut suspecter une infection par BLO
chez les patients intensivement traités pour la maladie de Lyme, continuant à souffrir d’encéphalites, et qui n’avaient
jamais reçu de traitement de longue durée auparavant. La molécule retenue pour traiter une infection à BLO est la
lévofloxacine. La lévofloxacine n'est généralement jamais employée pour traiter la maladie de Lyme ou la Babesia, donc
beaucoup de patients ayant développé une maladie à tiques, traités contre ces dernières, mais demeurant malades,
peuvent en fait être atteint d’une infection par BLO. Le traitement repose sur des doses de 500mg par jour (pouvant être
ajusté en fonction du poids) pendant au moins un mois. Traiter pendant trois mois ou plus longtemps en cas d’atteinte
plus sévère. On suggère que la lévofloxacine est plus efficace dans le traitement de cette infection si un inhibiteur de
pompe à protons est ajouté aux doses standard. Une autre subtilité montre que certaines combinaisons antibiotiques
empêcheraient l'action de la lévofloxacine, alors que d'autres semblent être neutres. Je déconseille l’emploi de produits
dérivés de l’érythromycine car ils peuvent affecter les patients. Par ailleurs, les combinaisons associant
céphalosporines, pénicillines et tétracyclines sont bien tolérées. Les alternatives à la lévofloxacine incluent la rifampine,
la gentamicine et éventuellement la streptomycine. La lévofloxacine est généralement bien tolérée et ne provoque
presqu’aucun effet sur le système digestif. Très rarement, elle peut causer des confusions qui pourront être soulagées
en réduisant la dose. Il y a cependant un effet secondaire qui exige une attention particulière, il s’agit de la tendinite
douloureuse, qui atteint habituellement les grands tendons. Si cela se produit, alors la lévofloxacine doit être arrêtée
pour éviter un risque de rupture du tendon. Malheureusement, la lévofloxacine et les molécules de cette famille ne
peuvent pas être administrés aux moins de 18 ans, mais des solutions de rechange existent, telles que l'azithromycine,
qui peut être donnée aux enfants. Par ailleurs, les études zoologiques prouvent que la Bartonelle peut être transmise
via le placenta. Aucune étude sur l’homme n'a été dirigée.
détectée. Par conséquent, les différentes techniques de tests paracliniques sont disponibles et chacune a ses propres
avantages et limites, c’est pourquoi, souvent, plusieurs tests doivent être faits. Soyez préparé à traiter cette infection
uniquement sur diagnostic clinique, même en cas de tests négatifs.
• La Sérologie
Contrairement à la maladie de Lyme, les dosages sérologiques pour la Babesia peuvent refléter le niveau d'infection.
Ainsi, les sérologies constamment positives ou les tests Western Blot suggèrent une infection persistante.
• La PCR
Elle est plus sensible que frottis sanguins pour la Babesia microti, mais ne détectera pas d'autres espèces.
• Le frottis amélioré
Ce test utilise la technique du buffy coat*, et il est prolongé par un scanner (jusqu'à trois heures de centrifugation par
échantillon !), s’en suit une numérisation photographique réalisée par des microscopes sur mesure. Bien que ce test soit
plus sensible que les prélèvements sanguins standards, on peut tout de même passer à côté d’infections. Le grand
avantage qu’il comporte est son aptitude à mettre en évidence des espèces multiples, pas seulement la Babesia microti.
• Test par hybridation in-situ fluorescente (« FISH »)
Cette technique est également réalisée à partir d’un frottis sanguin. Elle serait 100 fois plus sensible que les frottis
standards pour détecter la Babesia microti, parce qu'au lieu d'utiliser les colorants standards, elle emploie une sonde
fluorescente reliée à l'ARN* et des ultra-violets. Les organismes de la Babesia sont alors beaucoup plus faciles à
repèrer quand les lames sont scannées. L'inconvénient est qu'actuellement on ne peut détecter que la Babesia microti.
Traitement
Traiter les infections à Babesia avait toujours été difficile, parce que la thérapie recommandée jusqu'en 1998 était basée
sur des la combinaison clindamycine plus quinine. Les rapports publiés et l'expérience clinique ont montré que ce
traitement était inadéquat ; en effet presque la moitié des patients ayant reçu ce traitement a dû l’abandonner en raison
de sérieux effets secondaires, dont beaucoup étaient invalidants. En outre, même chez les patients qui toléraient ces
molécules, il y avait un taux d'échec approchant les 50%. En raison de ces statistiques accablantes, le traitement
courant choisi contre la babésiose est l’association atovaquone (Mepron, Malarone), 750mg bid, avec une molécule de
type érythromycine, telle que l'azithromycine (Zithromax), la clarithromycine (Biaxin), ou la télithromycine (Ketek) dans
des doses standard. Cette association médicamenteuse a d’abord été étudiée chez les animaux, et ensuite appliquée à
l’homme avec succès. Moins de 5% des patients sont contraints à interrompre le traitement en raison des effets
secondaires et le taux de succès est clairement supérieur à celui de l’association clindamycine plus quinine. La durée
du traitement comprenant de l'atovaquone contre la babésia est évaluée selon le degré d'infection, la durée de la
maladie avant le diagnostic, la santé et le statut immunitaire du patient, et également en cas de co-infection par la
Borrelia burgdorferi. En général la prescription un traitement d’une durée de trois semaines prescrit pour des cas aigu,
tandis que pour un patient chronique, souffrant d’une infection ancienne avec une morbidité significative et des signes
de co-infection, la thérapie se déroulera obligatoirement sur quatre mois au minimum. Des rechutes se sont produites,
et la reprise du traitement est parfois nécessaire. Les problèmes liés à l’utilisation de cette thérapie incluent diarrhée,
légère nausée, et le coût élevé de l'atovaquone (plus de $600.00 par flacon pour trois semaines de traitement), et
rarement, une coloration jaune passagère des yeux. Les panels NFS, contrôles hépatiques et niveaux d'amylase* sont
recommandés toutes les trois semaines pendant toute thérapie au long cours risquant d’élever le taux d’enzymes
hépatiques. Les échecs de ce traitement sont habituellement liés à des concentrations insatisfaisantes d'atovaquone.
Par conséquent, les patients qui n’auront pas été guéris par cette thérapie devront reprendre le traitement avec des
posologies plus élevées (et concentrations d'atovaquone pourront être vérifiées), comme cela a été prouvé efficace
chez plusieurs de mes patients. Artémisine (une herbe sans prescription) devra complémenter le traitement dans tous
les cas. Le Métronidazole ou le Bactrim peuvent également être joints pour augmenter l’efficacité du traitement, mais les
données cliniques sur cette optimisation éventuelle ne sont pas vérifiées.
ORGANISMES DE TYPE BARTONELLE
La Bartonelle est connue pour être l’agent pathogène le plus commun dans les maladies transmises par les tiques. En
effet, lorsque ce type d’organisme est présent chez un patient atteint de Lyme chronique, un syndrome clinique assez
distinct apparaît. Cependant, plusieurs aspects de cette co-infection semblent indiquer que la souche de la Bartonelle
est différente de celle que l’on appelle « la maladie des griffes du chat». Par exemple, chez les patients présentant un
tableau clinique typique, la sérologie de Bartonelle standard est généralement non réactive. En outre, les médicaments
habituellement administrés contre la Bartonelle ne fonctionnent pas pour ce type d’infection ; ils suppriment les
symptômes mais n’éradiquent pas totalement la souche. Pour ces raisons je préfère me référer à ces agents sous
l’expression «Organismes de type Bartonelle» (BLO : Bartonella-Like Organisms), plutôt que de laisser croire qu’il s’agit
d’une espèce courante.
Les indicateurs de l'infection par les BLO incluent des symptômes du SNC hors de proportion avec les autres
symptômes systémiques liés à une maladie de Lyme chronique. Il semble qu’il y ait une forte irritabilité du SNC avec
agitation, inquiétude, insomnie et crises végétatives* en plus d'autres symptômes d’encéphalite exceptionnellement forts tels que déficits et confusion cognitifs. D'autres symptômes généraux peuvent inclure gastrite, douleur abdominale
inférieure (adénite mésentérique*), voûte plantaire endolorie particulièrement le matin, nodules sous-cutanées le long
des extrémités, et des éruptions rouges. Ces éruptions peuvent avoir l'aspect de stries rouges ressemblant à des
vergetures qui ne suivraient pas le fil de peau, veines périphériques apparentes en « toile d’araignée », ou éruptions
maculo-papuleuses*. Des adénopathies peuvent croître et la gorge peut être endolorie. Puisque les tests standards
(sérologie ou PCR) de la Bartonelle, ne dépistent pas forcément ce BLO, la sérologie est très peu fiable. Par
conséquent, le diagnostic est clinique, basé sur les points ci-dessus. En outre, il faut suspecter une infection par BLO
chez les patients intensivement traités pour la maladie de Lyme, continuant à souffrir d’encéphalites, et qui n’avaient
jamais reçu de traitement de longue durée auparavant. La molécule retenue pour traiter une infection à BLO est la
lévofloxacine. La lévofloxacine n'est généralement jamais employée pour traiter la maladie de Lyme ou la Babesia, donc
beaucoup de patients ayant développé une maladie à tiques, traités contre ces dernières, mais demeurant malades,
peuvent en fait être atteint d’une infection par BLO. Le traitement repose sur des doses de 500mg par jour (pouvant être
ajusté en fonction du poids) pendant au moins un mois. Traiter pendant trois mois ou plus longtemps en cas d’atteinte
plus sévère. On suggère que la lévofloxacine est plus efficace dans le traitement de cette infection si un inhibiteur de
pompe à protons est ajouté aux doses standard. Une autre subtilité montre que certaines combinaisons antibiotiques
empêcheraient l'action de la lévofloxacine, alors que d'autres semblent être neutres. Je déconseille l’emploi de produits
dérivés de l’érythromycine car ils peuvent affecter les patients. Par ailleurs, les combinaisons associant
céphalosporines, pénicillines et tétracyclines sont bien tolérées. Les alternatives à la lévofloxacine incluent la rifampine,
la gentamicine et éventuellement la streptomycine. La lévofloxacine est généralement bien tolérée et ne provoque
presqu’aucun effet sur le système digestif. Très rarement, elle peut causer des confusions qui pourront être soulagées
en réduisant la dose. Il y a cependant un effet secondaire qui exige une attention particulière, il s’agit de la tendinite
douloureuse, qui atteint habituellement les grands tendons. Si cela se produit, alors la lévofloxacine doit être arrêtée
pour éviter un risque de rupture du tendon. Malheureusement, la lévofloxacine et les molécules de cette famille ne
peuvent pas être administrés aux moins de 18 ans, mais des solutions de rechange existent, telles que l'azithromycine,
qui peut être donnée aux enfants. Par ailleurs, les études zoologiques prouvent que la Bartonelle peut être transmise
via le placenta. Aucune étude sur l’homme n'a été dirigée.
EHRLICHIA
(ET ANAPLASME)Informations
générales
S’il est vrai que cette maladie peut revêtir une forme fulminante, et même mortelle si non traitée, des formes plus
légères existent, de même que l'infection différenciée chronique, particulièrement en présence d'autres organismes
transportés par les tiques. La transmission potentielle d'Ehrlichia à l’occasion d’une morsure de tique explique le choix
de la doxycycline comme traitement de première intention suite à une morsure de tique et en cas de maladie de Lyme
récente, et ce, avant même que les sérologies soient devenues positives. Que cet agent soit présent isolément ou qu’il
s’accompagne d’une infection à la Borrelia b., une leucopénie persistante est un indice important. Une
thrombocytopénie et une élévation des enzymes hépatiques, communes dans la phase aiguë de l'infection, sont moins
souvent observées chez les patients chroniquement infectés, mais ne doivent cependant pas être ignorés. Les maux de
tête, les myalgies et la fatigue continue suggèrent cette maladie, mais sont extrêmement difficiles à différencier des
symptômes provoqués par la Borrelia b.
S’il est vrai que cette maladie peut revêtir une forme fulminante, et même mortelle si non traitée, des formes plus
légères existent, de même que l'infection différenciée chronique, particulièrement en présence d'autres organismes
transportés par les tiques. La transmission potentielle d'Ehrlichia à l’occasion d’une morsure de tique explique le choix
de la doxycycline comme traitement de première intention suite à une morsure de tique et en cas de maladie de Lyme
récente, et ce, avant même que les sérologies soient devenues positives. Que cet agent soit présent isolément ou qu’il
s’accompagne d’une infection à la Borrelia b., une leucopénie persistante est un indice important. Une
thrombocytopénie et une élévation des enzymes hépatiques, communes dans la phase aiguë de l'infection, sont moins
souvent observées chez les patients chroniquement infectés, mais ne doivent cependant pas être ignorés. Les maux de
tête, les myalgies et la fatigue continue suggèrent cette maladie, mais sont extrêmement difficiles à différencier des
symptômes provoqués par la Borrelia b.
Les tests de diagnostic
Le test est aussi problématique pour l’Ehrlichia, que pour la détection de la babésiose. Il existe plus d’espèces
reconnues présentes dans les tiques que de sérologies et PCR disponibles pour les dépister. En outre, les sérologies et
les PCR ont une sensibilité et une spécificité inconnues. Les frottis sanguins standard pour la visualisation directe des
organismes dans les leucocytes sont décevants. Les frottis améliorés utilisant la technique de buffy coat augmentent la
sensibilité de manière significative et peuvent détecter une plus grande variété d'espèces. En dépit de ceci, on peut
passer à côté de l'infection et le diagnostic clinique demeure ainsi l'outil diagnostic de référence. Encore une fois, il faut
penser à ce diagnostic chez un patient atteint de la Borréliose de Lyme ne répondant pas bien à la thérapie de Lyme
alors qu’il présente des symptômes évocateurs d'Ehrlichia.
Le traitement standard se compose de doxycycline, 200mg par jour pendant deux à quatre semaines. Des doses plus
élevées, une thérapie parentérale, et de plus longues durées de traitement peuvent être nécessaires en fonction de la
durée et la sévérité de la maladie, ainsi qu’en cas de déficiences immunitaires ou d’âge avancé. Cependant, ce
traitement a connu des échecs, même avec une administration de doses élevées de doxycycline et un traitement delongue durée. Dans cas de figure, il faudra reconsidérer le traitement en ajoutant de la rifampine, 600mg.
THERAPIES D’ENTRETIEN
CERTAINES RÈGLES IMPERATIVES DOIVENT ÊTRE SUIVIES POUR ELIMINER
LES SYMPTÔMES DE LYME DE
MANIÈRE PERMANENTE :
1. Il ne faut jamais manquer de sommeil, ou devenir trop fatigué.
2. Pas de caféine ou autres stimulants qui peuvent affecter la profondeur ou la durée du sommeil, ou réduisent ou
éliminent les siestes.
3. Absolument pas d’alcool !
4. Aucun tabagisme.
5. Des exercices agressifs sont exigés et devront être commencés aussitôt que possible
6. Le régime doit contenir de bonnes quantités de protéines de qualité, à hautes teneurs en fibres et basses teneurs en
graisses et glucides. Aucun glucide n'est permis. A la place, consommez des aliments à basse teneur glycémique.
7. Certains suppléments alimentaires primordiaux devront être ajoutés.
8. COMPLIANCE !
SUPPLÉMENTS ALIMENTAIRES DANS LA MALADIE DE LYME DISSÉMINÉEDes études sur les patients présentant des maladies chroniques telles que la maladie de Lyme et la fatigue chronique
ont démontré que certains des symptômes tardifs sont liés aux dommages cellulaires et aux carences en certaines
sources nutritionnelles essentielles. Des tests en double aveugle* sous contrôle, avec analyse directe de biopsie sur
un échantillon ont prouvé la valeur de certains des suppléments énumérés. Certains sont exigés, alors que d'autres sont
facultatifs – voir plus bas. Ils sont énumérés par ordre d'importance.
J'ai constaté que la qualité des suppléments utilisés est souvent plus importante que la dose. En fait, je ne recommande
pas les «doses de cheval». Il faut au contraire, chercher, si possible, des produits pharmaceutiques de choix,
particulièrement s’ils sont certifiés par l’USP*. Je recommande les produits de Pharmanex* parce qu'ils se conforment à
ces critères. Dans la liste ci-dessous, on indique si les produits devraient être de marque Pharmanex, ou d’une autre
marque, ou même si le substitut générique est valable. Pour commander les produits Pharmanex, appeler le 1-800-487-
1000 et donner le numéro de référence U.S. suivante : 9256681-R.
REGIME QUOTIDIEN DE BASE (par ordre d'importance)
Probiotiques (exigés en cas de traitement antibiotique) Essentiel pour maintenir un bon équilibre de la flore intestinale
;
Acidophilus :
Les meilleurs sont surgelés ou réfrigérés pour préserver toutes leurs qualités. En prendre deux avec chaque repas.
Prévoir de varier plusieurs marques différentes pour élargir le spectre. Vous pouvez trouver de l’acidophilus* dans la
plupart des magasins bio. Une alternative aux produits réfrigérés et qui peut être administrée en une prise unique
journalière est le «pro bio», produit breveté par Pharmanex et très efficace. En outre il faut boire à l’occasion 60 à 120
ml de « képhir*» par jour, et consommer 120 ml de yaourt sans sucre tous les jours si possible.
Multi-vitamines (exigées)
Je recommande les multivitamines Life Pack Family. Ce sont des suppléments uniques, de qualité pharmaceutique et
certifiés par l’USP, ce sont les seuls produits médicalement prouvés par test en double aveugle capables d’anéantir les
radicaux libres et d’élever les taux d’antioxydants dans le sang et les lipides. Choisir LifePak For Males pour les
hommes en-dessous de 40 ans, LifePak Women pour les femmes hormono-actives, LifePak Prenatal pour les femmes
enceintes, et LifePak Prime pour les femmes ménopausées et pour les hommes de plus de 40 ans. LifePak Teen est
également disponible pour les adolescents. Ils sont tous disponibles chez Pharmanex. A prendre tout le long du
traitement.
Co-Q10* (exigés mais ne pas en consommer lors d’un traitement à l’atovaquone par ex : Mepron, Malarone).
Des carences ont été liées à au dysfonctionnement cardiaque, au manque d’énergie, aux affections gingivales, et au
manque de résistance aux infections. Les études sur les biopsies du coeur des patients atteints de la maladie de Lyme
ont montré qu'ils devraient prendre entre 200 et 300mg de CoQ 10 standard 10, ou 120mg (quatre comprimés) de CoQ
10 à absorption maximale, fortement épurée, cristallin. Le produit est vendu par Pharmanex, (étonnamment, la marque
de Pharmanex est moins chère que le générique !).
Acide Alpha Lipoïc (exigé)Ceci facilite l'entrée de la CoQ-10 dans des mitochondries. La dose est de 300mg deux fois par jour. Le médicament
générique peut être pris.
Vitamine B (exigée).Les études cliniques ont démontré un besoin accru en vitamine B lors les infections par Borrelia, pour aider à combattre
les symptômes neurologiques. La posologie est de 1 Capsule de B-complexe dosée à 50mg en une prise quotidienne.
Si la neuropathie est grave, un supplément de 50mg de B-6 peut être pris. Les médicaments génériques sont valables.
Magnésium (exigé)Un supplément en magnésium est très utile contre les tremblements, les mouvements convulsifs, les crampes, la
douleur musculaire, les palpitations cardiaques et la faiblesse. Elle peut également aider à améliorer la force et la
perception. Le meilleur agent est le magnésium L-lactate déshydraté («Mag-tab SR », vendu par Niche Pharmaceuticals
: 1-800-677-0355, et disponible à Wal-Mart). Ne faites pas confiance à «cal-mag», une combinaison en comprimés de
calcium et de magnésium, car leur absorption est mauvaise. Prendre au moins un comprimé deux fois par jour. Des
doses plus élevées augmentent les effets bénéfiques et devraient être essayées, mais cela causer une diarrhée. Dans
certains cas, des doses intramusculaires ou intraveineuses peuvent être nécessaires.
Acides gras essentiels (exigé)
Les études prouvent qu’un apport régulier en acides gras essentiels, apporte statistiquement des améliorations
significatives dans les états de fatigue, les douleurs, les vertiges, les étourdissements, la mémoire, et a probablement
un effet sur la concentration et la dépression. Il existe deux grandes familles : Les GLA (huiles oméga-6) et les EPA
(huiles oméga-3), dérivé respectivement des plantes et des poissons. Voici ce qu’il faut choisir :
L’Huile végétale : Employer un produit frigorifié d'un mélange d’huiles Omega que vous aurez acheté dans un magasin
bio. Prendre une à deux cuillers à soupe par jour. Peut être mélangé à la nourriture, en assaisonnement sur les salades,
etc.
L’Huile de poisson : Utilisez «Omega marine» de Pharmanex. La posologie est de quatre par jour, pris après les repas(cette marque est exigée).
SUPPLÉMENTS FACULTATIFS POUR DES CIRCONSTANCES SPÉCIALES ET DES SYMPTÔMES
NEUROLOGIQUES
L’Acétyl-L-Carnitine
Doit être pris en même temps que du SAM-e. Cette combinaison peut avoir comme effet des améliorations significatives
sur la mémoire à court terme, l'humeur et la perception. On dit que l'acétyle carnitine améliore également la les
fonctions cardiaques et musculaires.
Doses : 1500 à 2000mg d'Acétyl-L-carnitine par jour avant les repas. Pour le SAM-e : 400mg par jour avec l'Acétyl-Lcarnitine.
Disponible dans la plupart des magasins de vitamine. Des résultats positifs peuvent apparaître dès la
troisième semaine ; utilisation pendant 2 à 3 mois. Peut être répété si nécessaire ; les médicaments génériques sont
valables.
La Méthylcobalamine (Vitamine B12 méthylique)
La Methylcobalamine est une substance de prescription dérivée de la vitamine B12. Elle peut aider à guérir les
problèmes liés au système nerveux central et périphérique, à améliorer Les défenses immunitaires, et à aider à
retrouver un meilleur rythme de sommeil. Par ailleurs, beaucoup de patients ressentent une augmentation de leur
énergie. Puisque la forme orale n'est pas absorbée une fois avalée ou dissolue sous la langue, la vitamine B12
méthylique doit être administrée par injection. La dose généralement recommandée est de 25mg (1 c.c.) par jour
pendant 3 à 6 mois. De longues études n'ont jamais pu démontrer aucun effet secondaire lié à cette drogue.
Cependant, on s'attend à ce que l'urine tourne au rouge peu de temps après chaque dose. Si l'urine n'est pas rouge,
une dose plus élevée peut être nécessaire ou le produit actuel peut avoir perdu son efficacité. La forme injectable n'est
pas disponible que dans les pharmacies. Elle doit être fabriquée (composée) par des pharmacies spécialisées et sur
commande.
Le Thé Vert
Pour l’augmentation des taux d’antioxydants.
Le thé vert, contrairement au thé noir contient certains des antioxydants les plus efficaces (80 à 100 fois plus efficace
que la vitamine C). Au moins quatre tasses quotidiennes sont nécessaires pour bénéficier ces avantages. Je vous
suggère fortement ne consommer que du thé décaféiné. Les capsules de «TeGreen » par Pharmanex sont une
alternative plus douce. Elles contiennent 97 % de polyphénols de thé pur et chaque capsule correspond à quatre à sept
tasses de thé vert décaféiné. La posologie est de une ou deux capsules par jour.
Le Cordymax
Cordyceps est une herbe bien connue au Tibet et les études cliniques ont montré ses effets bénéfiques sur la vigueur,
la fatigue et l’augmentation des fonctions pulmonaires et anti oxydantes. Il élève également les taux de superoxyde
dismutase qui joue un rôle important contre les lésions du système nerveux central. Les effets positifs peuvent être
impressionnants ; peut être pris sur le long terme.Disponible chez Pharmanex sous l’appellation « CordyMax ».
POUR LE SUPPORT IMMUNITAIRE
Le «Reishi Max»
Cet extrait originaire des spores concassées du reishi (un champignon) a été cliniquement étudié qui ont observé son
aptitude à augmenter les fonctions des cellules tueuses naturelles aussi bien que des macrophages. Recommandé
pour tous les patients dont le taux de CD-57 est en-dessous de 60. La posologie est de quatre par jour. Disponibleuniquement chez Pharmanex.
CONTRE LA FATIGUE
Acide Alpha Lipoic, CordyMax, Co Q-10, Methylcobalamin
CONTRE LES SYMPTÔMES ARTICULAIRES
La glucosamine
Peut apporter un soulagement articulaire à long terme. Ne pas faire fausse route en achetant un produit qui contient
également de la chondroïtine, car ce produit chimique n'ajoute rien, en revanche, il peut accroitre le prix du produit.
Rechercher un produit qui contient l’herbe Boswellia serrata, c'est un anti-inflammatoire non-irritatif. Bien que beaucoup
de médicaments génériques existent, le produit de marque Pharmanex, «Cartilage Formula» contient tous les
ingrédients et son efficacité est prouvée. Vous ne ressentirez une amélioration qu’avec le temps (plusieurs semaines),
mais projetez de l’employer très longtemps pour maintenir la santé articulaire.
La vitamine C
Si des doses élevées doivent être employées, il faut les répartir en plusieurs doses et employer les produits «Ester-c»
(non-acide et agissant plus longtemps), ou le «C-Sels» (très bien toléré)
Crème assouplissante
Liniment* stupéfiant, ce produit est réellement efficace et offre de bonnes garanties. Son utilisation convient pour tout
type de diffusion de douleur dans le corps. Il faut appliquer une couche épaisse sans frotter. Son action est ressentie au
bout de 30 à 60 minutes, et durent de longues heures. Une exclusivité de Pharmanex.
D'AUTRES SUPPLÉMENTS FACULTATIFS
La créatine
La créatine a prouvé ses effets bénéfiques dans les maladies dégénératives neuromusculaires telles que la maladie de
Lou Gherig (ALS*) et peut être très utile dans les cas d’hypotension, comme dans les cas d’NMH*. Elle peut également
renforcer la puissance, la vigueur, et la fonction cardiaque. Important : Pour l’employer sans risques, vous devez
prendre une prise liquide proportionnée. Le produit de créatine doit contenir de la taurine, un acide aminé requis pour
augmenter l'absorption de créatine, plus des hydrates de carbone qui faciliteront la pénétration de la créatine dans le
muscle. Vous aurez besoin d'une dose de charge de 20 grammes pendant les cinq premiers jours, puis 4 à 10 grammes
d'entretien par jour. Essayer le produit «Cell Tech» de l’enseigne Vitamin Shop, et suivez les conseils d’utilisation.
Le Milk Thistle (facultatif)
Utile pour soutenir les fonctions hépatiques. Utilisation quotidienne en prise de 175mg d’un extrait composé de 80% deSilymarin. Disponible dans de nombreux magasins bio.
REHABILITATION PENDANT LA MALADIE DE LYME
En dépit des traitements antibiotiques, les patients ne récupèreront PAS à moins qu'ils ne pratiquent une activité
physique ! Cela s’explique par le fait que dans la plupart des cas de maladie de Lyme chronique, le patient est
déconditionné. Il est fondamental de mettre en place un programme physique bien suivi, cela fait partie du traitement ;
ce programme permettra réellement de dépasser l’action des antibiotiques, il aidera à se débarrasser des symptômes et
favorisera la rémission. Par conséquent, le point essentiel de tout protocole de rétablissement doit inclure de sérieux
efforts de reconditionnement physique. Ceci peut commencer par une thérapie physique : elle comprend massages,
chaleur, ultrasons et une gamme simple de mouvements physiques qui soulageront les malaises et favoriseront un
meilleur sommeil ainsi que la souplesse. Il ne faut pas avoir recours à la glace ni à la stimulation électrique ! Le
programme doit finalement se transformer en un programme d’exercices progressif et exigeant qui se compose d'un
traitement anaérobie* spécifique. Voir ci-après. Bien que les avantages de ces exercices ne soient pas reconnus
scientifiquement, il existe plusieurs théories plausibles. On sait que pour éradiquer la Borreliose il faut qu’elle soit
exposée à des concentrations maximales en oxygène. Si un programme d'exercice agressif peut augmenter la
pénétration des tissus et les niveaux d'oxygène, alors cela peut jouer un rôle dans cette optique. En outre, pendant
l'exercice agressif, la température corporelle interne peut s'élever au-dessus de 102°F (= environ 38.2°C) ; on sait que la
Borrelia b. est très sensible à la chaleur. Il est possible qu’une meilleure oxygénation des tissus, ou une élévation de la
température corporelle, ou la combinaison des deux affaiblisse la Borrelia de Lyme, et favorise une meilleure efficacité
des antibiotiques et de nos défenses. En outre, il est à présent prouvé qu’un programme d'exercices minutieusement
ajusté peut augmenter les fonctions des cellules T dans le système immunitaire, un avantage potentiel évident dans une
maladie comme la Borréliose de Lyme qui est connue pour affaiblir des réactions immunitaires. Pour tirer profit de tous
ces avantages, les temps d'exercice devront durer au moins une heure, mais ne jamais être plus longs d’un jour à
l’autre. La suite de ce document est consacrée aux exercices et aux recommandations qui les accompagnent. NB : untest d'effort cardiaque peut être nécessaire avant de s'exercer pour plus de sûreté.