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ADOPTION DE LA PROPOSITION DE RESOLUTION RELATIVE A LA MALADIE DE LYME PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES EUROPEENNES
La Commission des Affaires européennes a adopté hier à l’unanimité la proposition de résolution européenne relative à la maladie de Lyme, que j’avais déposé avec mon collègue Marcel Bonnot (Député du Doubs) il y a quelques semaines.
Il y a quelques jours la Commission m’avait désigné rapporteur de ce texte. A cette occasion, j’ai souhaité réaliser un certain nombre d’auditions (avec des associations de malades ainsi que des praticiens spécialistes du sujet) et procéder à quelques ajustements au niveau de la rédaction du texte.
D’une manière générale, l’objectif de ce texte vise à permettre une véritable prise en considération de la maladie de Lyme au niveau européen, en s’appuyant sur trois axes principaux : la surveillance de la maladie, la recherche ainsi que la prévention.
Ce texte pourra éventuellement faire l’objet d’une discussion devant la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée puis dans l’hémicycle, si la Conférence des Présidents le souhaite. A défaut, il sera considéré comme définitivement adopté et sera transmis à la Commission européenne qui sera dans l’obligation de se saisir du sujet.
Toutefois, je suis bien conscient que cette résolution ne règlera pas l’ensemble des problèmes que rencontrent les malades. En effet, les compétences de l’Union européenne sont limitées en matière de santé publique. C’est la raison pour laquelle, je souhaite, avec plusieurs de mes collègues déposer une proposition de loi prochainement afin d’aborder les aspects de cette maladie qui relèvent du droit national. Je pense notamment aux questions liées à la reconnaissance, à la prise en charge et aux traitements de cette maladie.
En effet, la non-fiabilité des tests et les traitements inappropriés font que de nombreuses personnes sont handicapées par cette maladie alors qu’elles pourraient être soignées. De même, la non-reconnaissance de cette maladie par les organismes de sécurité sociale est perçue par les malades comme une grande injustice.
Je reste donc mobilisé plus que jamais sur le sujet.