Les deux prévenus étaient soutenus à l'audience par un grand nombre de malades, qui crient au "déni" de cette affection, mais aussi par des médecins.
"Il y a en France une sous-estimation dramatique de cette maladie", a déclaré à la barre le Pr Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital universitaire Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) et membre du Haut conseil de la santé publique.
Les tests de détection "ont été calibrés il y a 30 ans de manière à ce que cette affection soit rare (...) et on n'est jamais revenu sur ce dogme", a-t-il déploré.
"Des milliers de malades vivent un enfer, car ils sont bafoués, confrontés à un déni, à une omerta", a témoigné de son côté Judith Albertat, présidente de l'association "Lyme sans frontières", qui se bat pour une nouvelle approche de la malad