Les études épidémiologiques portant sur la maladie de Lyme sont peu nombreuses et remontent à 2007. Difficile, donc, de connaître avec précision l’état de la situation aujourd’hui. Seul le réseau Sentinelle poursuit son travail de collecte auprès d’un réseau de médecins (généralistes et spécialistes) volontaires. Selon les sources, le taux de prévalence de la maladie en France se trouve entre 16 et 40 cas pour 100 000 habitants. Des chiffres bien en dessous des 200 cas pour 100 000 habitants évoqués pour la Haute-Savoie dans une étude de l’institut national de veille sanitaire (InVS/Cire) datant de 2001.
Des statistiques qui placent le département et Rhône-Alpes en tête des régions les plus infectées par la maladie en France, au même titre que l’Alsace. Les chiffres sont également élevés dans l’Ain (140/100 000). Aucune étude n’a été conduite en Savoie.
Une répartition logique qui s’inscrit dans la répartition européenne de la maladie : « La prévalence de la borriélose de Lyme varie grandement d’un pays à l’autre, indique ainsi le site de l’Action Européenne concertée sur la borriélose de Lyme ( eucalb.com) , avec une augmentation globale d’ouest en est. »
Les pays les plus infectés se trouvent ainsi en Europe de l’Est et du Nord (Slovénie, Autriche, Suède, Bulgarie…). La France étant classée au niveau de l’Allemagne et de la Suisse, en fonction du taux de prévalence retenu.
Comme l’Alsace, les zones frontalières des pays de Savoie constituent ainsi des portes d’entrée pour les tiques infectées en France. Mieux vaut donc être vigilant et se livrer à une inspection complète et poussée après une balade en nature (lire ci-dessous).
Retrouvez le dossier complet dans nos éditions de Haute-Savoie de ce vendredi.
VOS COMMENTAIRES
Mesmontagnes,
tiques,pas tikes, ni tics,
ennemis chasseurs, amis des chiens
pour les chiens c'est la pyroplasmose et il meurt en peu de jours
amis chasseurs