Quand les vétérinaires soignent des patients
C’est ainsi que la recherche autour d’une discipline profite à l’autre.
Derrière cette idée, on trouve le concept promu par l’Organisation
Mondiale de la Santé du « One Health » - la santé unique de l’homme et
de l’animal, ainsi que de leur environnement commun. A terme, c’est
certes le bien-être des animaux qui s'en trouve amélioré, mais aussi le
quotidien des patients. La preuve avec la maladie de Lyme, pathologie
teintée de nombreuses zones d’ombre. L’une des énigmes liée à cette
maladie a été levée par une équipe de recherche pluridisciplinaire,
mêlant vétérinaires et médecins.
Leur découverte ouvre une voie pour les humains qui ont subi une morsure de tique et ont développé tous les symptômes de la maladie de Lyme, mais dont la sérologie est négative au test de la Borréliose. « Sur une cohorte limitée, l’équipe a montré que ces patients avaient été exposés à des Bartonnelles, qui ne sont pas l’agent traditionnel de la maladie de Lyme, explique Thierry Pineau, chef du département santé animale à l’Inra*. Il s’agit d’un autre type de bactérie, parfaitement accessibles à un traitement antibiotique ». Pour des patients en pleine errance thérapeutique, ballotés de médecins en médecins, de mauvais diagnostics en traitements erronés, ces travaux ont une saveur particulière.
Leur découverte ouvre une voie pour les humains qui ont subi une morsure de tique et ont développé tous les symptômes de la maladie de Lyme, mais dont la sérologie est négative au test de la Borréliose. « Sur une cohorte limitée, l’équipe a montré que ces patients avaient été exposés à des Bartonnelles, qui ne sont pas l’agent traditionnel de la maladie de Lyme, explique Thierry Pineau, chef du département santé animale à l’Inra*. Il s’agit d’un autre type de bactérie, parfaitement accessibles à un traitement antibiotique ». Pour des patients en pleine errance thérapeutique, ballotés de médecins en médecins, de mauvais diagnostics en traitements erronés, ces travaux ont une saveur particulière.