Séance dédiée « la Maladie de Lyme » à l’Académie Nationale de Médecine.
Dans un cadre très institutionnel, ne laissant pas place au moindre commentaire, a eu lieu cet après- midi cette séance dédiée.
Après une introduction assez ouverte du Pr Patrick Choutet, le Pr Christmann a détaillé les différents stades de la maladie en précisant que 50% des contaminations ne présentent pas d’érythème migrant. Il a donné le même chiffre concernant les absences de souvenir de piqure de tique. Il a confirmé le risque de contamination materno fœtal.
Le Pr Perronne a ensuite pris la parole. Il a parlé des résultats des tests donnés dans le rapport du HCSP (Elisa 20 sur 33 non fiables, WB 4 sur 13 non fiables).
Il a mis en avant les progrès aux états unis sur les recommandations, les lois protégeant les Lyme doctors et les traitements de plus de 3 semaines…Il a insisté sur le manque de tests fiables sur les co infections. Il demande la prise de conscience des autorités, de la recherche sur les tests (PCR, séquençage haut débit) et sur les traitements, des centres de référence clinique, le tout en impliquant les associations de malades.
Dans les questions qui ont suivi son intervention un académicien a été très virulent et a pris à partie le Pr Perronne, l’accusant d’affoler les populations sans crédibilité scientifique. Le public a frissonné d’indignation (mais le lieu ne permettait pas d’intervenir) Le Pr Perronne a réussi à répondre très calmement pour apaiser les échanges.
Le 3ème intervenant, le Pr Jaulhac du CNR Borrélia a fait une nouvelle distinction entre Borrélias (fièvre récurrentes,B. Myamiotoi) et Borreliellas (où se situent les Borrélias responsables de la maladie de Lyme). Il souligne la difficulté des différents tests qui présentent des sensibilités très variables, insiste sur l’importance de la clinique. Même s’il constate que les tests Elisa et WB ont des fiabilités supérieures à 82%, il reconnait la nécessité de poursuivre la recherche sur de nouveau tests biologiques.
Muriel Vayssier Taussat a ensuite présenté les résultats de son équipe de l’INRA, 45% des tiques recueillies en mars 2016 dans les Ardennes, sont infectées par au moins une espèce bactérienne ou parasitaire. De plus 50% des tiques infectées sont co-infectées par différentes bactéries (Bartonellose, Rickettsies…) Elle a parlé d’un projet d’étude visant à identifier les agents pathogènes transmis par la tique et responsables de syndromes inexpliqués chez l’homme et l’animal. Elle a ré insisté sur les mesures de prévention.
Le Pr Bricaire en conclusion a parlé de polémique, et même de combat entre les arguments classiques et les manifestations plus larges, limites floues avec risque de dérapage. Pour lui Lyme est définie sur tous les plans et tous les stades sauf en stade tertiaire où l’interprétation est compliquée. Il parle de symptômes « subjectifs », « de maladie des pays riches »... Il y a eu de nouveaux bruissements et soupirs dans le public. Heureusement il finit par conclure que la recherche est nécessaire, afin d’avoir des preuves scientifiques.
Nous tenons à remercier le Pr Perronne pour le combat qu’il mène pour nous, au détriment de sa carrière. Merci !
Dans un cadre très institutionnel, ne laissant pas place au moindre commentaire, a eu lieu cet après- midi cette séance dédiée.
Après une introduction assez ouverte du Pr Patrick Choutet, le Pr Christmann a détaillé les différents stades de la maladie en précisant que 50% des contaminations ne présentent pas d’érythème migrant. Il a donné le même chiffre concernant les absences de souvenir de piqure de tique. Il a confirmé le risque de contamination materno fœtal.
Le Pr Perronne a ensuite pris la parole. Il a parlé des résultats des tests donnés dans le rapport du HCSP (Elisa 20 sur 33 non fiables, WB 4 sur 13 non fiables).
Il a mis en avant les progrès aux états unis sur les recommandations, les lois protégeant les Lyme doctors et les traitements de plus de 3 semaines…Il a insisté sur le manque de tests fiables sur les co infections. Il demande la prise de conscience des autorités, de la recherche sur les tests (PCR, séquençage haut débit) et sur les traitements, des centres de référence clinique, le tout en impliquant les associations de malades.
Dans les questions qui ont suivi son intervention un académicien a été très virulent et a pris à partie le Pr Perronne, l’accusant d’affoler les populations sans crédibilité scientifique. Le public a frissonné d’indignation (mais le lieu ne permettait pas d’intervenir) Le Pr Perronne a réussi à répondre très calmement pour apaiser les échanges.
Le 3ème intervenant, le Pr Jaulhac du CNR Borrélia a fait une nouvelle distinction entre Borrélias (fièvre récurrentes,B. Myamiotoi) et Borreliellas (où se situent les Borrélias responsables de la maladie de Lyme). Il souligne la difficulté des différents tests qui présentent des sensibilités très variables, insiste sur l’importance de la clinique. Même s’il constate que les tests Elisa et WB ont des fiabilités supérieures à 82%, il reconnait la nécessité de poursuivre la recherche sur de nouveau tests biologiques.
Muriel Vayssier Taussat a ensuite présenté les résultats de son équipe de l’INRA, 45% des tiques recueillies en mars 2016 dans les Ardennes, sont infectées par au moins une espèce bactérienne ou parasitaire. De plus 50% des tiques infectées sont co-infectées par différentes bactéries (Bartonellose, Rickettsies…) Elle a parlé d’un projet d’étude visant à identifier les agents pathogènes transmis par la tique et responsables de syndromes inexpliqués chez l’homme et l’animal. Elle a ré insisté sur les mesures de prévention.
Le Pr Bricaire en conclusion a parlé de polémique, et même de combat entre les arguments classiques et les manifestations plus larges, limites floues avec risque de dérapage. Pour lui Lyme est définie sur tous les plans et tous les stades sauf en stade tertiaire où l’interprétation est compliquée. Il parle de symptômes « subjectifs », « de maladie des pays riches »... Il y a eu de nouveaux bruissements et soupirs dans le public. Heureusement il finit par conclure que la recherche est nécessaire, afin d’avoir des preuves scientifiques.
Nous tenons à remercier le Pr Perronne pour le combat qu’il mène pour nous, au détriment de sa carrière. Merci !
Lympact, prévention,action contre les tiques
Séance dédiée « la Maladie de Lyme » à l’Académie Nationale de Médecine.
Dans un cadre très institutionnel, ne laissant pas place au moindre commentaire, a eu lieu cet après- midi cette séance dédiée.
Après une introduction assez ouverte du Pr Patrick Choutet, le Pr Christmann a détaillé les différents stades de la maladie en précisant que 50% des contaminations ne présentent pas d’érythème migrant. Il a donné le même chiffre concernant les absences de souvenir de piqure de tique. Il a confirmé le risque de contamination materno fœtal.
Le Pr Perronne a ensuite pris la parole. Il a parlé des résultats des tests donnés dans le rapport du HCSP (Elisa 20 sur 33 non fiables, WB 4 sur 13 non fiables).
Il a mis en avant les progrès aux états unis sur les recommandations, les lois protégeant les Lyme doctors et les traitements de plus de 3 semaines…Il a insisté sur le manque de tests fiables sur les co infections. Il demande la prise de conscience des autorités, de la recherche sur les tests (PCR, séquençage haut débit) et sur les traitements, des centres de référence clinique, le tout en impliquant les associations de malades.
Dans les questions qui ont suivi son intervention un académicien a été très virulent et a pris à partie le Pr Perronne, l’accusant d’affoler les populations sans crédibilité scientifique. Le public a frissonné d’indignation (mais le lieu ne permettait pas d’intervenir) Le Pr Perronne a réussi à répondre très calmement pour apaiser les échanges.
Le 3ème intervenant, le Pr Jaulhac du CNR Borrélia a fait une nouvelle distinction entre Borrélias (fièvre récurrentes,B. Myamiotoi) et Borreliellas (où se situent les Borrélias responsables de la maladie de Lyme). Il souligne la difficulté des différents tests qui présentent des sensibilités très variables, insiste sur l’importance de la clinique. Même s’il constate que les tests Elisa et WB ont des fiabilités supérieures à 82%, il reconnait la nécessité de poursuivre la recherche sur de nouveau tests biologiques.
Muriel Vayssier Taussat a ensuite présenté les résultats de son équipe de l’INRA, 45% des tiques recueillies en mars 2016 dans les Ardennes, sont infectées par au moins une espèce bactérienne ou parasitaire. De plus 50% des tiques infectées sont co-infectées par différentes bactéries (Bartonellose, Rickettsies…) Elle a parlé d’un projet d’étude visant à identifier les agents pathogènes transmis par la tique et responsables de syndromes inexpliqués chez l’homme et l’animal. Elle a ré insisté sur les mesures de prévention.
Le Pr Bricaire en conclusion a parlé de polémique, et même de combat entre les arguments classiques et les manifestations plus larges, limites floues avec risque de dérapage. Pour lui Lyme est définie sur tous les plans et tous les stades sauf en stade tertiaire où l’interprétation est compliquée. Il parle de symptômes « subjectifs », « de maladie des pays riches »... Il y a eu de nouveaux bruissements et soupirs dans le public. Heureusement il finit par conclure que la recherche est nécessaire, afin d’avoir des preuves scientifiques.
Nous tenons à remercier le Pr Perronne pour le combat qu’il mène pour nous, au détriment de sa carrière. Merci !
Dans un cadre très institutionnel, ne laissant pas place au moindre commentaire, a eu lieu cet après- midi cette séance dédiée.
Après une introduction assez ouverte du Pr Patrick Choutet, le Pr Christmann a détaillé les différents stades de la maladie en précisant que 50% des contaminations ne présentent pas d’érythème migrant. Il a donné le même chiffre concernant les absences de souvenir de piqure de tique. Il a confirmé le risque de contamination materno fœtal.
Le Pr Perronne a ensuite pris la parole. Il a parlé des résultats des tests donnés dans le rapport du HCSP (Elisa 20 sur 33 non fiables, WB 4 sur 13 non fiables).
Il a mis en avant les progrès aux états unis sur les recommandations, les lois protégeant les Lyme doctors et les traitements de plus de 3 semaines…Il a insisté sur le manque de tests fiables sur les co infections. Il demande la prise de conscience des autorités, de la recherche sur les tests (PCR, séquençage haut débit) et sur les traitements, des centres de référence clinique, le tout en impliquant les associations de malades.
Dans les questions qui ont suivi son intervention un académicien a été très virulent et a pris à partie le Pr Perronne, l’accusant d’affoler les populations sans crédibilité scientifique. Le public a frissonné d’indignation (mais le lieu ne permettait pas d’intervenir) Le Pr Perronne a réussi à répondre très calmement pour apaiser les échanges.
Le 3ème intervenant, le Pr Jaulhac du CNR Borrélia a fait une nouvelle distinction entre Borrélias (fièvre récurrentes,B. Myamiotoi) et Borreliellas (où se situent les Borrélias responsables de la maladie de Lyme). Il souligne la difficulté des différents tests qui présentent des sensibilités très variables, insiste sur l’importance de la clinique. Même s’il constate que les tests Elisa et WB ont des fiabilités supérieures à 82%, il reconnait la nécessité de poursuivre la recherche sur de nouveau tests biologiques.
Muriel Vayssier Taussat a ensuite présenté les résultats de son équipe de l’INRA, 45% des tiques recueillies en mars 2016 dans les Ardennes, sont infectées par au moins une espèce bactérienne ou parasitaire. De plus 50% des tiques infectées sont co-infectées par différentes bactéries (Bartonellose, Rickettsies…) Elle a parlé d’un projet d’étude visant à identifier les agents pathogènes transmis par la tique et responsables de syndromes inexpliqués chez l’homme et l’animal. Elle a ré insisté sur les mesures de prévention.
Le Pr Bricaire en conclusion a parlé de polémique, et même de combat entre les arguments classiques et les manifestations plus larges, limites floues avec risque de dérapage. Pour lui Lyme est définie sur tous les plans et tous les stades sauf en stade tertiaire où l’interprétation est compliquée. Il parle de symptômes « subjectifs », « de maladie des pays riches »... Il y a eu de nouveaux bruissements et soupirs dans le public. Heureusement il finit par conclure que la recherche est nécessaire, afin d’avoir des preuves scientifiques.
Nous tenons à remercier le Pr Perronne pour le combat qu’il mène pour nous, au détriment de sa carrière. Merci !