La maladie de Lyme est une maladie complexe. Il est donc
important de pouvoir clarifier les
choses.
choses.
Voici quelques points clés à
retenir.
1/ Pendant des mois/années, la bactérie a colonisé le corps, les organes et les systèmes
(cliquer sur le lien, puis cliquer sur les différents systèmes). Elle peut s'enfoncer profondément dans
les tissus, les organes, jusque dans les articulations et les os. En fonction des espèces de
bactéries présentes et du terrain, la maladie peut se manifester sous des formes différentes et les
symptômes possibles sont extrêmement nombreux et variés. Les foyers d'infection peuvent se
déplacer, disparaître, réapparaître...
2/ La borréliose de Lyme perturbe le système immunitaire de deux façons, en le bloquant, et
en le trompant :
– La borréliose est immunosuppressive. Cela signifie qu'elle inhibe les réactions
immunitaire de l'organisme. L'organisme est alors immunodéprimé, ce qui signifie
que ses défense immunitaires sont considérablement affaiblies.
– La borréliose provoque aussi un dysfonctionnement du système immunitaire qui
par contre-réaction va parfois se mettre à combattre l'organisme lui-même, provoquant
des réactions auto-immunes en cascades.
Un système immunitaire affaibli ouvre la porte aux autres agents infectieux et pathogènes. La
borréliose s'accompagne souvent de co-infections (transmises aussi par la morsure de tique) dont
certaines sont elles aussi immunosuppressives, ou d'autres types d'infections bactériennes,
virales, champignons, etc...
3/ La borréliose de Lyme peut atteindre le système nerveux central et le déséquilibrer. On
parle alors de « neuroborréliose ». Le système nerveux central est le poste de commande de
l'organisme. S'il est touché, il peut y avoir des répercussions à tous les niveaux. Cela se manifeste
par une inhibition, ou au contraire une sur-stimulation de certaines fonctions nerveuses,
engendrant des réactions chaotiques et désordonnées. C'est un peu comme si un ennemi
planqué avait pris les manettes de commande sans que personne ne s'en aperçoive. Il faut garder
cela à l'esprit durant le traitement quand des réactions chaotiques peuvent parfois se produire.
L'atteinte du système nerveux peut avoir des conséquences aussi diverses et variées qu'une
hypersensibilité nerveuse, des crises d'angoisses irrationnelles, des troubles de l'élocution,
troubles de la vue ou des autres sens (odorat, toucher, ouïe, goût), des troubles digestifs, troubles
du transit, des paralysies intermittentes, des douleurs aiguës le long des nerfs, une grande
faiblesse générale avec par ailleurs une sur-stimulation de certaines fonctions qui rendent nerveux,
mais aussi des migraines terribles, des vertiges, des hallucinations, une confusion mentale, des
troubles de la mémoire, de l’attention, du jugement, et des troubles du caractère, etc... Il est très
important de préciser ici que toutes ces « dégradations » ne sont pas irréversibles, mais la
récupération des capacités optimales peut prendre du temps.
‎4/ Le
corps est empoisonné par les toxines et neurotoxines : il a donc dû apprendre
à
fonctionner avec, en lui, un poison constamment distillé par la bactérie. Ce poison a infecté le
sang (donc tout le corps), les organes, et dans de nombreux cas le système nerveux et le cerveau.
fonctionner avec, en lui, un poison constamment distillé par la bactérie. Ce poison a infecté le
sang (donc tout le corps), les organes, et dans de nombreux cas le système nerveux et le cerveau.
5/ La bactérie "se nourrit" de ce qu'elle trouve dans notre corps, tout particulièrement du
magnésium. La maladie en elle-même épuise nos ressources en vitamines et minéraux.
6/ Dans certains endroits du corps, les bactéries s'agglutinent entre elles, parfois avec d'autres
bactéries, virus et champignons, et forment des sortes de kystes qui sont recouverts d'une
membrane qui les protège. On appelle cela des "biofilms" : ce sont des foyers d'infection qui
échappent totalement au système immunitaire, difficile à éradiquer.
7/ La présence de la bactérie dans le corps provoque un état inflammatoire chronique
global, et plus particulièrement dans tous les lieux qu'elle colonise (et qui peuvent migrer).
8/ Les bactéries tuées relâchent dans le corps des toxines très dangereuses. Le sang se
retrouve empoisonné. Si la charge bactérienne est grande, la charge de toxines libérées dans le
corps lors du traitement est grande elle aussi, et peut provoquer une réaction dite « de Jarish-
Herxheimer » (Herx). Ces réactions sont typiques de la borréliose, et très éprouvantes. Il faut
tout faire pour diminuer les Herx au maximum.
9/ Ces bactéries pathogènes provoquent dans le corps un état de morbidité qui engendre
un état émotionnel instable et lourd de doute, de peur, d'angoisse, de lassitude,
d'accablement,... Plus on est infecté, plus on vit des peurs et des angoisses, et plus la bactérie se
trouve "à son aise" dans cette ambiance morbide. Une part du combat contre l'infection va donc
être de ne pas se laisser emporter par ces états émotionnels très sombres, de se rappeler que
cela est causé par la bactérie elle-même et les toxines et neurotoxines dans le sang et le cerveau.
Cela fait parti du processus de désidentification qui est essentiel. Au lieu de penser "je suis
angoissé, épuisé, etc...", il faut se dire "la bactérie provoque des angoisses en moi", "la bactérie
m'épuise", "la bactérie me provoque des douleurs", etc... Il n'est pas rare de voir des angoisses
surgir ou resurgir lors d'un traitement qui déloge les bactéries.
10/ Le traitement peut provoquer dans un premier temps une hausse de la réaction
immunitaire mesurée dans les analyses. Puis par la suite, à mesure que l'infection diminue dans
le corps, une baisse de la réaction immunitaire va se produire. Il faut être patient et persévérant,
car le délai pour enrayer l'infection chronique est très long (de 1 à 3 ans en général).
En
résumé, la borréliose chronique :1. colonise le corps, peut prendre
des formes différentes, les foyers d'infection se déplacent
2. perturbe le système immunitaire et ouvre la porte aux autres infections
3. perturbe le système nerveux central
4. empoisonne le corps (y compris le cerveau)
5. pille nos ressources
6. se regroupent en foyers d'infection cachés
7. provoque un état inflammatoire chronique de toutes les parties touchées dans le corps
8. le traitement provoque des crises d'élimination (Herx) qui peuvent être éprouvantes
9. crée un état de morbidité intérieur (doute, peur, angoisse, accablement, lassitude,...), et un
phénomène d'identification aux symptômes supportés depuis longtemps dans l'ignorance
de la maladie.
10. Le traitement peut provoquer une hausse de la réaction immunitaire, suivi d'une baisse
progressive. Il faut être patient et persévérant car le traitement est très long.
2. perturbe le système immunitaire et ouvre la porte aux autres infections
3. perturbe le système nerveux central
4. empoisonne le corps (y compris le cerveau)
5. pille nos ressources
6. se regroupent en foyers d'infection cachés
7. provoque un état inflammatoire chronique de toutes les parties touchées dans le corps
8. le traitement provoque des crises d'élimination (Herx) qui peuvent être éprouvantes
9. crée un état de morbidité intérieur (doute, peur, angoisse, accablement, lassitude,...), et un
phénomène d'identification aux symptômes supportés depuis longtemps dans l'ignorance
de la maladie.
10. Le traitement peut provoquer une hausse de la réaction immunitaire, suivi d'une baisse
progressive. Il faut être patient et persévérant car le traitement est très long.
LA MALADIE DE LYME DANS SA FORME CHRONIQUE(Borréliose chronique)