La présence d'anticorps antiphospholipides semble être un facteur de risque indépendant d'accident ischémique cérébral, avec un risque relatif de 2, mais dont le rôle exact reste discuté.
Les anticorps antiphospholipides peuvent être secondaires et entrer dans le cadre d'un lupus érythémateux disséminé (30 % des cas), d'une connectivite (sclérodermie, syndrome de Gougerot-Sjögren, polyarthrite rhumatoïde, maladie de Horton, pseudo-polyarthrite rhizomélique), être en rapport avec un traitement inducteur (procaïnamide, phénothiazines, quinidine, hydralazine...), une hémopathie maligne ou un cancer solide, une infection (VIH, viroses aiguës, syphilis, Lyme, tuberculose, paludisme...).