[SIBO : TRAITEMENT NATUREL PAR PLANTES MEDICINALES AUSSI EFFICACE QUE PAR ANTIBIOTIQUES]
Contexte:
En raison de certaines pathologies ou maladies, il peut arriver que les bactéries du côlon prolifèrent plus haut dans le système digestif, jusque dans l’intestin grêle. Le SIBO (small intestinal bacterial overgrowth) ou prolifération bactérienne intestinale, se définit par l’augmentation de la concentration de bactéries de plus de 100.000 unités formatrices de colonie par mL dans le jejunum (seconde partie du petit intestin).
Contexte:
En raison de certaines pathologies ou maladies, il peut arriver que les bactéries du côlon prolifèrent plus haut dans le système digestif, jusque dans l’intestin grêle. Le SIBO (small intestinal bacterial overgrowth) ou prolifération bactérienne intestinale, se définit par l’augmentation de la concentration de bactéries de plus de 100.000 unités formatrices de colonie par mL dans le jejunum (seconde partie du petit intestin).
Bien que le SIBO soit rarement diagnostiqué et soigné, une méta-analyse a
montré que 56% des gens souffrants du syndrome de l’intestin irritable
ont aussi un SIBO. Le SIBO aggrave la qualité de vie et les symptômes
des gens atteints du Syndrome de l’intestin irritable.
Le SIBO est un problème grandissant, notamment par ses manifestations cliniques très diverses. Il cause divers symptômes digestifs : diarrhée, ballonnements, gaz, douleurs abdominales, nausées, dyspepsie, constipation et même fatigue. Ces symptômes non spécifiques rendent le diagnostic du SIBO compliqué. D’autant plus que ceux-ci ressemblent beaucoup aux symptômes d’autres maladies ou syndromes gastro-intestinaux, comme le syndrome de l’intestin irritable (SII). Le développement du SIBO est associé à plusieurs maladies, dont la sclérodermie, l’insuffisance pancréatique, la pancréatite chronique, la diverticulite, le diabète, l’inflammation du petit intestin, les maladies inflammatoires de l’intestin, la maladie coeliaque, le syndrome de l’intestin irritable, la maladie de Parkinson, les maladies du foie, arthrite, etc.
Il y a des facteurs impliqués dans la pathogénèse du SIBO qui ont en commun une rupture des mécanismes de protection naturel antibactériens dans les intestins. Ces facteurs, seuls ou en association, peuvent entrainer une dysbiose intestinale et favoriser l’augmentation de bactéries en aérobie ou en anaérobie dans le jejunum, empêchant souvent de traiter les symptômes des malades.
Le test le plus couramment utilisé pour détecter le SIBO est le test respiratoire à base d’une préparation au lactulose. Le lactulose est un sucre synthétique non absorbable par les humains (seulement par les bactéries). Ce test est une manière indirecte de diagnostiquer le SIBO puisque le système gastro-intestinal humain n’absorbe pas ou n’utilise pas de lactulose, qui est métabolisé par les bactéries pour produire de l’hydrogène ou du méthane. Ces gas sont dès lors mesurés par chromatographie en phase gazeuse.
Le plus souvent, le SIBO est traité par des antibiotiques, avec des résultats variables, aucun ayant encore été officiellement validé. Le SIBO est notamment souvent traité à l’aide d’un antibiotique (la rifaximine par exemple) pris pendant 2 semaines à des doses de 1200mg (un traitement coûteux et rarement pris en charge par les mutuelles).
Méthode :
Dans cette étude, 104 personnes ayant été diagnostiquées SIBO ont participé à l’étude (ils avaient été testé positif au test respiratoire au lactulose avant l’étude). Ceux-ci ont reçu le traitement de leur choix : 200mg de rifaximine 3 fois par jour ou deux capsules 2 fois par jour de comprimés de plantes de phyothérapie suivantes : Dysbiocide et FC Cidal (Biotics) ou Candibactin-AR et Candibactin-BR (Metagenics) pendant 4 semaines. Le coût du traitement par phytothérapie était aux alentours de 120 dollars pour 30 jours de traitement. Dans ces comprimés de phytothérapie, l’on retrouvait notamment des plantes comme l’origan, la berberine, l’absinthe, la mélisse, le thym, et bien d’autres.
Parmi les participants il y avait des personnes qui n’avaient pas répondu au traitement par rifaximine. A ceux-ci, on a prescrit ou bien le protocole de plantes ou un autre antibiotique (clindamycin 300mg, metronidazole 250mg ou neomycin 500mg).
Résultats :
67 patients avaient choisi le traitement par antibiotiques, contre 37 qui ont opté par le protocole de plantes. Il n’y avait aucune différence significative d’âge ou de genre entre les participants ayant choisi le traitement par antibiotiques ou de phytothérapie.
Parmi les 37 patients qui avaient reçu le protocole de phytothérapie, 46% avaient un résultat négatif au test respiratoire au lactulose après l’étude, contre 34% parmi ceux qui avaient pris la rifaximine. Les participants prenant le protocole de phytothérapie ont donc obtenu d’avantage de résultats positifs.
Parmi ceux qui avaient n’avaient pas répondu à la rifaximine et étaient toujours positifs au test respiratoire, certains ont accepté de suivre le protocole de phytothérapie par la suite. 57% de ceux-ci ont été testé négatifs après le traitement par protocole d’herbes.
Conclusion :
Sur base de cette étude, nous pouvons constater que le traitement du SIBO par phytothérapie est au moins tout aussi efficace que le traitement par antibiotiques.
Le traitement du SIBO est rarement remboursé par les mutuelles et le coût du traitement par antibiotiques est plus élevé que par phytothérapie.
Puisque leurs résultats sont assez similaires, il est dès lors du choix des patients de choisir entre un traitement par antibiotiques ou par phytothérapie.
Il conviendrait notamment à ceux qui n'ont pas réussi à traiter leur SIBO par antibiothérapie de suivre le protocole de plantes afin de voir si ils répondent à celui-ci.
Étude publiée le 3 mai 2014 par l'Université de Pittsburgh, Etats-Unis (en collaboration avec la faculté de médecine de l'université John Hopkins)
#SIBO #SII #syndromeintestinirritable #phytotherapie
Le SIBO est un problème grandissant, notamment par ses manifestations cliniques très diverses. Il cause divers symptômes digestifs : diarrhée, ballonnements, gaz, douleurs abdominales, nausées, dyspepsie, constipation et même fatigue. Ces symptômes non spécifiques rendent le diagnostic du SIBO compliqué. D’autant plus que ceux-ci ressemblent beaucoup aux symptômes d’autres maladies ou syndromes gastro-intestinaux, comme le syndrome de l’intestin irritable (SII). Le développement du SIBO est associé à plusieurs maladies, dont la sclérodermie, l’insuffisance pancréatique, la pancréatite chronique, la diverticulite, le diabète, l’inflammation du petit intestin, les maladies inflammatoires de l’intestin, la maladie coeliaque, le syndrome de l’intestin irritable, la maladie de Parkinson, les maladies du foie, arthrite, etc.
Il y a des facteurs impliqués dans la pathogénèse du SIBO qui ont en commun une rupture des mécanismes de protection naturel antibactériens dans les intestins. Ces facteurs, seuls ou en association, peuvent entrainer une dysbiose intestinale et favoriser l’augmentation de bactéries en aérobie ou en anaérobie dans le jejunum, empêchant souvent de traiter les symptômes des malades.
Le test le plus couramment utilisé pour détecter le SIBO est le test respiratoire à base d’une préparation au lactulose. Le lactulose est un sucre synthétique non absorbable par les humains (seulement par les bactéries). Ce test est une manière indirecte de diagnostiquer le SIBO puisque le système gastro-intestinal humain n’absorbe pas ou n’utilise pas de lactulose, qui est métabolisé par les bactéries pour produire de l’hydrogène ou du méthane. Ces gas sont dès lors mesurés par chromatographie en phase gazeuse.
Le plus souvent, le SIBO est traité par des antibiotiques, avec des résultats variables, aucun ayant encore été officiellement validé. Le SIBO est notamment souvent traité à l’aide d’un antibiotique (la rifaximine par exemple) pris pendant 2 semaines à des doses de 1200mg (un traitement coûteux et rarement pris en charge par les mutuelles).
Méthode :
Dans cette étude, 104 personnes ayant été diagnostiquées SIBO ont participé à l’étude (ils avaient été testé positif au test respiratoire au lactulose avant l’étude). Ceux-ci ont reçu le traitement de leur choix : 200mg de rifaximine 3 fois par jour ou deux capsules 2 fois par jour de comprimés de plantes de phyothérapie suivantes : Dysbiocide et FC Cidal (Biotics) ou Candibactin-AR et Candibactin-BR (Metagenics) pendant 4 semaines. Le coût du traitement par phytothérapie était aux alentours de 120 dollars pour 30 jours de traitement. Dans ces comprimés de phytothérapie, l’on retrouvait notamment des plantes comme l’origan, la berberine, l’absinthe, la mélisse, le thym, et bien d’autres.
Parmi les participants il y avait des personnes qui n’avaient pas répondu au traitement par rifaximine. A ceux-ci, on a prescrit ou bien le protocole de plantes ou un autre antibiotique (clindamycin 300mg, metronidazole 250mg ou neomycin 500mg).
Résultats :
67 patients avaient choisi le traitement par antibiotiques, contre 37 qui ont opté par le protocole de plantes. Il n’y avait aucune différence significative d’âge ou de genre entre les participants ayant choisi le traitement par antibiotiques ou de phytothérapie.
Parmi les 37 patients qui avaient reçu le protocole de phytothérapie, 46% avaient un résultat négatif au test respiratoire au lactulose après l’étude, contre 34% parmi ceux qui avaient pris la rifaximine. Les participants prenant le protocole de phytothérapie ont donc obtenu d’avantage de résultats positifs.
Parmi ceux qui avaient n’avaient pas répondu à la rifaximine et étaient toujours positifs au test respiratoire, certains ont accepté de suivre le protocole de phytothérapie par la suite. 57% de ceux-ci ont été testé négatifs après le traitement par protocole d’herbes.
Conclusion :
Sur base de cette étude, nous pouvons constater que le traitement du SIBO par phytothérapie est au moins tout aussi efficace que le traitement par antibiotiques.
Le traitement du SIBO est rarement remboursé par les mutuelles et le coût du traitement par antibiotiques est plus élevé que par phytothérapie.
Puisque leurs résultats sont assez similaires, il est dès lors du choix des patients de choisir entre un traitement par antibiotiques ou par phytothérapie.
Il conviendrait notamment à ceux qui n'ont pas réussi à traiter leur SIBO par antibiothérapie de suivre le protocole de plantes afin de voir si ils répondent à celui-ci.
Étude publiée le 3 mai 2014 par l'Université de Pittsburgh, Etats-Unis (en collaboration avec la faculté de médecine de l'université John Hopkins)
#SIBO #SII #syndromeintestinirritable #phytotherapie
Herbal Therapy Is Equivalent to Rifaximin for the Treatment of Small Intestinal Bacterial Overgrowth
Patients with small intestine bacterial overgrowth…
ncbi.nlm.nih.gov