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UN CHERCHEUR INTÈGRE QUI RISQUE LA PRISON
C'était le 19 septembre dernier, face au tribunal correctionnel de Strasbourg, deux prévenus, Bernard Christophe, pharmacien et Viviane Schaller, ancienne gérante d'un laboratoire d’analyse strasbourgeois spécialisé dans le diagnostic de la maladie de Lyme. Tous deux sont passibles d’un an de prison avec sursis et de 30 000 euros d’amende. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 28 septembre après plus de 5 heures de débats techniques.
Devant les juges, Bernard Christophe et Viviane Schaller ont tenté d'expliquer, sans s'énerver, ce qu'est la maladie de Lyme et pourquoi elle menace de créer un problème de santé publique. Ils ont démontré que le test qu'ils recommandent était homologué par les autorités santitaires de nombreux pays touchés par la maladie. Ils ont prouvé aussi que les test actuels (Elisa et Western Blot) ne permettaient pas d'obtenir des résultats de qualité. Bernard Christophe a également détaillé la composition du mélange d'huiles essentielles qu'il a mis au point pour lutter contre la maladie, et démontré son inocuité.
Face à eux, la représentante du parquet, Lydia Pflug, qui n'a pas mâché ses mots : « La tique est un créneau porteur pour deux mégalos » qui ont commis des actes illégaux « en toute conscience, sous couvert d’une pseudo-motivation humanitaire (...) pour faire prospérer leurs petites affaires ».
Ce nouvel épisode judiciaire vient à la suite de décisions administratives visant à décourager les deux récalcitrants. Pour Bernard Christophe, c'est le laboratoire Nutrivital qu'il a créé qui a dû fermer ses portes. Viviane Schaller elle, a dû mettre fin à l'activité du laboratoire d'analyses médicales qu'elle gérait à Strasbourg.
Dans quelques jours, nous saurons si l'un et l'autre ont été broyés par le système. Près de 15 000 personnes ont signé une pétition à l’appel de l’association Lyme sans frontière, soutenant les voies alternatives dans le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme. Cela suffira-t-il à convaincre les juges ?
Clément Pierre
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MALADIE DE LYME : L'ÉPIDÉMIE SILENCIEUSE
Cette maladie tire son nom d’un petit village du Connecticut où ont été identifiés les premiers cas au milieu des années 70. Pour la petite histoire, il y avait à l’époque tout près de ce village un laboratoire de recherches bactériologiques de l’armée américaine… Depuis il a été fermé. Faut-il y voir un lien de cause à effet ? On ne le saura sans doute jamais. Toujours est-il que cette maladie transmise par les tiques portées par des animaux sauvages, daims et chevreuils entre autres, a progressé de manière fulgurante aux Etats-Unis. Elle s'étend désormais en Europe et en Australie de façon alarmante.
Arte diffuse un documentaire affligeant
Alors faut-il avoir peur de la maladie de Lyme ? Surtout pas : « Les tiques ont beau ressembler à des monstres, la médecine moderne a la maladie de Lyme sous contrôle ». Telle est la conclusion sans appel d’un documentaire diffusé le 3 mai dernier sur Arte ! Pendant 50 minutes, ses auteurs ont tenté de répondre à la question : « danger réel ou imaginaire ? ». Ils ont donc tranché, allègrement. Pas de panique : la maladie, disent-ils, est bien connue, bien traitée. Ceux qui prétendent le contraire seraient des mystificateurs, des charlatans et des imposteurs ! Ou dans le meilleur des cas des « experts autoproclamés » dont les théories scientifiques « ne sont pas défendables ».
Moi, après avoir vu ce documentaire foutraque, je vous le dis : il y a vraiment de quoi s’inquiéter !
Des charlatans, et des caisses noires…
L’Allemagne, où cette enquête a été menée, est un laboratoire avancé pour étudier le phénomène. Avec plus d' un million de malades traités en 2010 selon la sécurité sociale allemande, c’est le pays le plus touché en Europe après l’Autriche. Et outre-Rhin, la maladie de Lyme fait l’objet d’un vrai business. Avec ses charlatans, sûrement, et ses profiteurs. Comme l’industrie pharmaceutique qui, selon la responsable de la Fédération Allemande de la Borréliose s’engraisserait à coups d’antibiotiques sur le dos des malades. Selon cette femme très combattive qui a connu le calvaire de la maladie, il y aurait même dans ce pays « une cagnotte » de l’industrie pharmaceutique qui rétribuerait médecins et experts pour « continuer à minimiser la maladie de Lyme ». L’intérêt de ces grandes manœuvres ? Soutenir le business de tests diagnostiques réputés peu fiables et d’antibiothérapies coûteuses prescrites à tout va.
Plus de 3 millions de malades ?
Comparée à Allemagne, où cette maladie infectieuse transmise par les tiques fait des ravages, la France serait, selon les autorités sanitaires, un Eden. Il n’y aurait dans notre pays que 12 000 à 15 000 nouveaux cas par an selon les estimations officielles. L'Institut national de veille sanitaire (INVS) dénombre pour sa part 5 500 cas déclarés. C'est tout ! Et encore, certains médecins vous diront qu’on exagère, comme en Allemagne, qu’on fabrique une maladie chronique qui plonge nombre de personnes dans la peur « à partir d’une maladie facilement identifiable ».
Pourtant, selon le Pr Christian Perrone, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Raymond-Poincaré de Garches, qui l’étudie depuis de longues années, plus de 5% des populations, au minimum, seraient touchés, soit, en France, plus de 3 millions de personnes.
Plus qu’une maladie, un calvaire !
À part dans l’Est de la France, où la maladie est endémique, les médecins connaissent très peu la maladie de Lyme, sinon pas du tout. Ceux qui l'ont voient souvent 3 ou 4 médecins avant qu'enfin, on évoque Lyme. On fait des tests, on ne trouve rien et un jour ou l'autre, on finit par se retrouver chez le psychiatre avec des antidépresseurs… entrant ainsi dans une spirale infernale dont on sort rarement indemne. C’est un peu l’histoire de la syphilis, qui autrefois était considérée comme une maladie mentale, avant qu’on ne découvre qu’elle était due à une bactérie. Et le parallèle n’est pas gratuit : la bactérie de la syphilis appartient à la même famille des spirochètes que les borrélies de la maladie de Lyme.
Des bactéries organisées et intelligentes…
Les borrélies, dont on connaît bien maintenant les nombreuses sous-espèces, sont des bactéries d’un genre très particulier. Ce sont des spirochètes, qui se caractérisent par une forme spiralée. Grâce à cette configuration, et à leurs capacités motrices bidirectionnelles, elles sont capables de déjouer toutes les stratégies du système immunitaire. Elles sont capables de prendre une forme particulière, dite « forme L » : une stratégie redoutable propre aux bactéries les plus intelligentes qui leur permet de se cacher dans des kystes sphériques dans tous les tissus et tous les organes. De cette manière, elles échappent aux antibiotiques et aux globules blancs.
A partir de l’intestin de la tique qui suce le sang humain, les borrélies remontent dans son système digestif puis s’insinuent dans le derme, entre les cellules de peau et les fibres de collagène. Elles provoquent des dégâts sur la peau (dermo-borréliose), s’en prennent très rapidement aux articulations (arthrite de Lyme), en particulier du genou, aux nerfs (neuro-borréliose) et peuvent même atteindre le cerveau et en dernier ressort le cœur.
Les symptômes : plus qu’un inventaire à la Prévert
La maladie évolue classiquement en trois phases, mais ce n’est pas toujours aussi évident. Une phase peut manquer ou passer inaperçue. Et les différents symptômes - certains experts allemands en répertorient jusqu’à 160 ! - peuvent parfois se mélanger, sans qu’il y ait de symptômes spécifiques qui permettraient de reconnaître immédiatement la maladie. Ce qui rend le tableau clinique de cette infection multiforme complexe, et le diagnostic difficile.
• La phase primaire se caractérise par la survenue d’un érythème (rougeur) cuisant, grossièrement circulaire et centré sur la piqûre de la tique. Mais il peut aussi ne pas apparaître, cela dépend de l’espèce de borrélie (c’est toutefois le plus souvent le cas en Europe). Il survient de 3 à 30 jours après la piqûre. Puis, dans la 2ème semaine de son apparition, il pâlit en son centre et disparaît en quelques jours voire quelques semaines. Cette phase s’accompagne souvent d’un état fébrile avec frissons, courbatures, douleurs articulaires, ou maux de tête.
• La phase secondaire correspond à la dissémination de la bactérie dans l’ensemble du corps. Elle débute quelques semaines à quelques mois plus tard. Les symptômes observables ici sont :
- Des signes cutanés : souvent semblables à l’érythème chronique de la phase primaire, sous forme de nodule situé au niveau d’une pavillon d’une oreille ou d’un mamelon.
- Des signes neurologiques : méningites, névrites (inflammation des nerfs) souvent très douloureuses avec des maux de tête et une sensibilité cutanée exacerbée.
- Des signes rhumatologiques : atteintes de plusieurs articulations, dont souvent le genou, qui deviennent enflées, chaudes, rouges et douloureuses. Ce rhumatisme évolue par poussées espacées de périodes de rémission d’environ un mois.
• La phase tertiaire, tardive, survient des mois, voire des années après l’infection. Elle se remarque par :
- Des manifestations neurologiques et lésions démyélinisantes proches de la sclérose en plaques.
- Des signes rhumatologiques proches de ceux de la polyarthrite rhumatoïde.
- Des signes dermatologiques : plaques violacées évoluant vers la sclérose associée à des arthrites et des neuropathies.
Le diagnostic de la maladie n’est pas aisé, aussi bien à cause de sa mauvaise connaissance tant par les malades que par les médecins, mais aussi en raison des très nombreux aspects qu’elle peut présenter. On a vite fait de diagnostiquer une mononucléose ou une fibromyalgie, et ce ne sont que deux exemples, là où plus probablement se cache une borréliose. Et ce qui ne facilite pas les choses, c’est que beaucoup de malades ne se souviennent d’aucune piqûre de tique, ce qui rend le diagnostic encore plus difficile. Il est d’ailleurs très probable que la maladie soit transmise par d’autres voies que la piqûre de tique comme la transfusion sanguine, la grossesse, et l’on suspecte aussi les piqûres de moustiques, d’araignée et même d’aoutats…
Quand les tests de dépistage ne tiennent compte que des souches américaines
Dans tous les cas, votre médecin demandera des analyses de sang : ce sera surtout la sérologie de Lyme (testELISA et Western Blot) qui recherchera les anticorps contre la Borrelia burgdorferi (avec dosage des IgG et des IgM) qui permettra le diagnostic lorsqu’il est positif. Mais il existe un nombre important de faux négatifs, ne serait-ce que parce que la Borrelia burgdorferi, si elle est dominante aux Etats-Unis où la maladie fait aussi des ravages, est plutôt minoritaire en Europe. Chez nous, on retrouve plus souvent Borrelia afzelii, bactérie dermatrope (qui cible la peau) et Borrelia garinii neurotrope…
C’est ainsi qu’on estime qu’il y aurait de 30 à 55% de faux négatifs à la maladie. Ainsi, une sérologie positive est un élément affirmatif, mais une sérologie négative ne peut pas permettre d’éliminer formellement une maladie de Lyme.
Les antibiotiques : nécessaires mais pas suffisants
Le traitement classique de la maladie de Lyme consiste en une antibiothérapie (les médecins allemands ont raison) puisque la maladie est due à une bactérie. La durée du traitement (21 à 30 jours généralement, jusqu’à 2 mois) et les doses (souvent moyennes ou fortes) dépendent de l’ancienneté et de la gravité de la maladie. Le traitement antibiotique sera d’autant plus efficace qu’il est précoce. Ce traitement ne parvient cependant pas à guérir tous les cas de maladie de Lyme, surtout lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement. Car la bactérie demeure souvent tapie dans des sites difficilement accessibles aux antibiotiques, comme les hématies, les lymphocytes, ou des points enkystés… Et elle pourra ressurgir ultérieurement et provoquer de nouvelles pathologies semblables à celles évoquées dans la phase tertiaire.
L’affaire du Tic Tox : quand les médecines alternatives dérangent
Face à une médecine conventionnelle relativement peu efficace, et face à une prévalence, en France, largement sous-estimée, les traitements naturels, une fois n’est pas coutume, sont largement plébiscités. Les huiles essentielles et les alcalinisants en tête. Le plus connu de ces traitements naturels, le Tic Tox, vient d’en faire les frais.Ce produit mis au point par Bernard Christophe, un pharmacien spécialisé en phyto-aromathérapie depuis de longues années, était jusqu’à il y a peu l’un des rares à pouvoir endiguer la borréliose. Il était vendu par le laboratoire Nutrivital, jusqu'à ce qu'il soit interdit à la vente, au début de l’année, par l’Afssaps. Motif officiel : le Tic Tox ne bénéficie pas d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par l’Afssaps et celle-ci lui est refusée parce que remède contient, certes, de l’huile essentielle de sauge, mais en dessous des normes considérées comme toxiques.
Ce qui n’est pas « officiel » est systématiquement étouffé
Mais le scandale va beaucoup plus loin. Cette opération de démantèlement du laboratoire Nutrivital (non seulement la vente du Tic Tox est interdite mais également sa fabrication et son utilisation), s’inscrit clairement dans une démarche visant à supprimer une approche alternative de la borréliose.
Bernard Christophe travaille depuis longtemps sur la maladie de Lyme, c’est l’un des spécialistes français dans ce domaine. L’homme est excessif, certes, notamment quand il s’en prend à l’antibiothérapie qu’il juge en échec et qui selon lui, « rend le patient plus malade qu’il ne l’était », mais il met le doigt sur les déficiences des méthodes officielles et sur l’étonnante absence d’une véritable recherche de solutions de la part des autorités médicales.
Devant l’incroyable manque de fiabilité du test ELISA, Bernard Christophe s’est tourné vers un test allemand, le test All-Diag (de Mikrogen) beaucoup plus fiable car tenant compte des souches de bactéries européennes et pas seulement des souches américaines comme le test ELISA dont les seuls résultats font souvent foi chez les médecins.Comme par hasard, l’Agence régionale de santé (ARS) a ordonné, en début d’année, la fermeture manu militari du laboratoire strasbourgeois du Dr Schaller, qui proposait ce test depuis 2007. Ce laboratoire est bien connu de nombre de patients qui ont fait appel à lui pour un diagnostic sûr. Il n’a maintenant plus l’autorisation d’exercer. Le texte préfectoral motivant cette décision pointe un « diagnostic de la maladie de Lyme par biologie moléculaire non validé, non conforme aux recommandations officielles en vigueur »…
Un prix Nobel a dit tout haut ce que beaucoup hurlent en vain
Déjà en 2008, dans son livre « Les combats de la vie – Mieux que guérir, prévenir », que j’ai eu le bonheur d’écrire avec lui, le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, balayait le déni officiel qui pèse sur cette maladie et affirmait la réalité de cette maladie et de sa forme chronique. La bactérie incriminée induit selon lui « un double méfait » : « Une maladie aiguë, d’une part, se manifestant de façon visible par des arthrites, des troubles cardiaques et des fatigues qui ne durent pas. D’autre part et malheureusement aussi, une infection chronique pouvant perdurer plusieurs années et laissant parfois des séquelles neurologiques (paralysies faciales) ou cutanées (atrophies). »
Selon Luc Montagnier, la borrelia crée un stress oxydant dans l’organisme à l’instar de ce qui se passe dans bien des infections froides, silencieuses. Et elle peut s’associer facilement à d’autres agents pathogènes. En 2008, il relevait déjà ce danger tout en insistant sur la nécessité d’aller contre le dogme médical qui veut qu’on utilise les antibiotiques avec parcimonie : « La Borrelia peut s'associer à un autre agent connu pour être à l'origine de la maladie dite des griffes de chat*, une Bartonella Henselae . L'association de ces deux micro-bactéries entraîne une maladie chronique plus grave, avec des réactions auto-immunes fortes. Un traitement composé de plusieurs antibiotiques et administré en longue durée est nécessaire pour se débarrasser de cette infection. Souvent la forme chronique est ignorée et le médecin non averti prescrit simplement une cure-flash d'antibiotiques pour 15 jours, poussant ce faisant le germe à s'installer durablement sous une forme masquée. Grave erreur ! Alors qu’il faudrait continuer le traitement jusqu’à disparition de tous les signes de la présence du germe »
Une épidémie mondiale, comme le Sida
Comme le Pr Perronne, comme d’autres, de plus en plus nombreux, le Pr Montagnier poursuit ses recherches sur la borréliose. Avec des avancées importantes et un constat : la maladie s’est maintenant généralisée : « Le monde entier est infecté. Pas comme le Sida, mais presque », a-t-il affirmé début mars dans un entretien avec une journaliste de LaNutrition.fr tout en regrettant qu’il y ait encore « un débat pour dire que l’infection chronique n’existe pas ». Et de mettre lui aussi le doigt sur le plus gros problème : « C’est sous-estimé par les médecins et en plus les tests sérologiques ne sont pas très fiables ». Le Nobel estime qu’il faudrait utiliser les tests moléculaires comme la PCR (Polymerase chain reaction), technique permettant d’amplifier des séquences spécifiques d’ADN ou d’ARN et de détecter ainsi les bactéries, même cachées.
Comment se faire dépister, comment se soigner ?
Le seul laboratoire en France compétent pour le faire étant désormais fermé, le plus sûr est de traverser le Rhin pour obtenir un diagnostic sûr. Quoi qu’on en dise, les Allemands connaissent et maîtrisent beaucoup mieux que nous – ce n’est pas difficile – cette infection.
Quant au traitement, officiellement, il passe par une antibiothérapie longue que seul un médecin averti pourra vous prescrire. C’est là un challenge : trouver un thérapeute qui n’a pas peur de la Sécurité sociale. Ou alors, là aussi, mieux vaut aller en Allemagne. Ce n’est pas si loin, et ce n’est qu’un petit investissement au regard des conséquences pénibles de la borréliose. Si vous choisissez cette voie de traitement, il est important de prendre des pro-biotiques en complément et de ne pas laisser s’installer des champignons et autre candidose en réaction. D’où l’intérêt d’être conseillé par un naturopathe en parallèle du médecin.
La solution phyto
C’est l’autre volet des traitements et pas le moindre. Car les plantes, en particulier sous forme d’huile essentielle, montrent une certaine efficacité. A elles seules, à moins d’être prises immédiatement après une piqûre, elles ne suffisent pas, elles ne guérissent pas mais elles s’avèrent être efficaces pour stabiliser l’infection et pour faire taire ses symptômes.
J’ai demandé à mon ami Sylvain Bodiot, naturopathe et aromathérapeute dont je vous conseille d’écouter l’émission mensuelle sur Radio Médecine Douce (ici), de me donner son protocole pour la maladie de Lyme.
Voici sa prescription, pour vous :
Faites réaliser par votre pharmacien, le mélange suivant :
- HE Cinnamosma fragrans 10 ml
- HE Cinnamomum camphora ct cinéole 5 ml
- HE Eucalyptus radiata ssp radiata 3 ml
- HE Melaleuca alternifolia 3 ml
- HV de noisette 30 ml
Puis prendre par voie orale et pendant 20 jours (1 gélule 3 fois par jour) la synergie d'huiles essentielles ci-dessous (à faire aussi réaliser par le pharmacien)
- HE Eugénia caryophyllus 25 mg
- HE Citrus lemon (z) 25 mg
- HE Origanum compactum (25 mg)
- Exc QSP 1 gélule gastro résistante n°2 N° LX
Cessez le traitement totalement pendant 7 jours puis le reprendre, le tout pendant 4 mois :
En complément, n’oubliez pas de prendre le plus possible d’antioxydants, de la propolis, de l’extrait de papaye fermentée, de la vitamine C Acérola en cures prolongées pour remonter le système immunitaire et contrecarrer le stress oxydant. Prenez aussi de l’Echinacéa purpurea en teinture mère du 1er au 10ème jour de chaque mois.